Je pense que dans le rugby moderne ambition rime avec moyens.
Le Biarritz d’Aldigé a des moyens financiers sans doute supérieur au notre même si le budget ne le reflète pas. Seulement la priorité des investisseurs de la cote Basque est sans doute « autre » que sportif, du moins autre que le BO. Je serais tenté de dire que les terrains du côté d’Aguilera intéressent plus que la situation même du BO. Cela explique sans doute les tensions avec la mairie.
De notre côté, nous avons un profil différent avec Rivière, lui c’est plutôt la recherche perpétuelle de popularité, mais une finalité identique. Le résultat sportif est secondaire.
Je me souviens quand sur FBR et France 3 il dit qu’il a les moyens financiers de poursuivre sans limite de temps (en raison de 1 voir 2 millions par saison). J’ai presque envie de dire que si sa priorité est l’USAP avant sa « pomme », autant qu’il « lâche » d’un coup 10 ou 20 millions pour construire une équipe compétitive sur 2 ou 3 saisons pour créer un cercle vertueux (façon Boudgellal) et des structures modernes (Centre d’entraînement), qui resteront dans l’histoire, plutôt que d’injecter chaque année 1 ou 2 millions qui permettent juste à notre club d’avoir la tête hors de l’eau mais ne donne aucune perspective d’avenir très encourageante. Seulement investir autant d’un coup c’est également le risque de partir « plus tôt » car il aura mît son maximum et ne pourra plus par la suite assumer. Il tombera dans l’anonymat. Donc autant faire durer sa « popularité », tant que la base (supporters) le suit.
Bon après c’est pas mon argent. Il fait ce qu’il veut. Je regrette juste, qu’en tant que passionné, il ne met pas tout sur la table façon « bon samaritain », comme il le prétend.
Je m’égare, pour revenir au départ des deux joueurs du BO ne nous réjouissons pas trop vite, la saison dernière Walcker quitte le club et Roussel pourtant sous contrat partira lui aussi. Et il semblerait que Jaminet marche sur les traces de Roussel. Donc ne soyons pas méprisants envers le club Basque, car dans les faits, nos situations ne sont pas si éloignées.