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Fusion Stade Français / Racing Métro 92 !!!

bien sur y a des chances qu il n y ait que 13 equipes l an prochain et 12 ensuite

Tous ces messieurs veulent sécuriser leurs investissements en resserrant une "élite" professionnelle (Top12, Top10, championnat européen des "grands" clubs, etc ....). Si le public ne suit pas et que les stades de cette "élite" continuent de se vider, c'est tout leur modèle économique qui va se casser la gueule.
Canaille + a beau jouer la carte "classicos",et la sono des stades poussée au maximum, les retransmissions télévisées montrant des trous béants dans les gradins annoncent la fin d'une illusion. La fusion-acquisition "Racing-Stade Français" illustre bien ce manque d'intérêt du public, pourtant potentiellement important en région parisienne.
Un championnat pro n'est vivable que si les recettes financent la masse salariale. En France on a négligé ce principe en livrant notre élite aux mécènes et autres affairistes en mal d'ego, qui du jour au lendemain peuvent quitter le navire :mad:.
 
amis Catalans,
rejoignez-nous, signez la pétition contre la fusion du Stade Français Paris et du Racing Metro 92,
cette fusion va détruire un grand Club du rugby français, comme l'USAP
n'hésitez pas à apporter votre soutien comme nous le ferions tous pour soutenir l'USAP.
le lien de la pétition est :
cliquez là >> Non à la fusion Stade Français - Racing

Merci pour votre soutien amis Catalans,
 
Non, Guazzini a assez fait de mal au rugby français pour le fun, alors RAB de cette fusion ...
Maxou a été le premier. Son modèle de club n'était qu'une construction artificielle. Malheureusement pour le rugby français, tout le monde s'est précipité dans ce genre d'illusion. Le retour de bâton va être cinglant ...
 
Tous ces messieurs veulent sécuriser leurs investissements en resserrant une "élite" professionnelle (Top12, Top10, championnat européen des "grands" clubs, etc ....). Si le public ne suit pas et que les stades de cette "élite" continuent de se vider, c'est tout leur modèle économique qui va se casser la gueule.
Canaille + a beau jouer la carte "classicos",et la sono des stades poussée au maximum, les retransmissions télévisées montrant des trous béants dans les gradins annoncent la fin d'une illusion. La fusion-acquisition "Racing-Stade Français" illustre bien ce manque d'intérêt du public, pourtant potentiellement important en région parisienne.
Un championnat pro n'est vivable que si les recettes financent la masse salariale. En France on a négligé ce principe en livrant notre élite aux mécènes et autres affairistes en mal d'ego, qui du jour au lendemain peuvent quitter le navire :mad:.
Sauf que les Boudjellal, Lorenzetti et Laporte, en tête, souhaitent au contraire le retour au Top 16 !
 
On arrive surtout à la fin d'un truc qui dure depuis dix ans environ et qui nous conduit droit dans le mur.

Fin des années 90 et début des années 2000 il y avait déjà des mécènes plus ou moins proches du rugby et qui avaient, en partie, une approche sentimentale (Fabre à Castres, Martinet à Bourgoin, Kampf à Biarritz, Michelin à Montferrand) que purement financière.

Puis Canal + a fortement appuyé pour ne plus retransmettre du rugby comme à l'époque mais rentabiliser un véritable spectacle. La chaine a surfé sur la vague Stade Français avec toutes les transgressions qui l'accompagnaient (Dalida, lobby gay, danseuses du crazy horse, match accessoire du spectacle). Ils ont même voulu nous inventer un "clasico" contre le Stade Toulousain. Le supporter était devenu un ringard alors que le spectateur/client s'émerveillait de cet univers totalement factice: peu de monde se demandait pourquoi il y avait 5000 personnes à Jean Bouin et 80 000 le week-end suivant à Saint-Denis. Nous n'avions plus le droit de faire la Bronca, il fallait rentrer sur le terrain en se donnant la main, le rugby du Sud-Ouest c'était la honte, les places pour les phases finales devaient être réservées pour les partenaires et nordistes potentiellement intéressés...

Ca a commencé à intéresser du monde, notamment Boudjellal qui, s'il est réellement passionné de son club, a pris le relais du "vertueux" Maxou. Cette fois-ci, on est passé dans le tout pognon décomplexé, l'injure, la remise en cause de toutes les valeurs et règles en vigueur par pur opportunisme. Il a voulu faire sauter le système et il y est arrivé avec l'appui de médias particulièrement friands de ses excès. On a continué à promouvoir un rugby hors-sol: un coup je joue au Mans, à Nice, à Marseille, à Bruxelles... On a banalisé la star sudiste en même temps que le XV de France déclinait, on nous a reproposé des provinces, une véritable NBA du rugby avec spectacle pyrotechnique !

Cette bulle spéculative est en train d'exploser: Toulouse n'arrive plus à maintenir le rythme, Toulon réduit la voilure, le Stade Français a toujours été un club structurellement déficitaire.
Nous avons maintenant un Altrad qui licencie à la moindre contrariété et qui mélange les genres (j'ai un club en France, un autre en Angleterre, une moitié d'effectif d'Afrique du Sud, un stade à mon nom, un sponsor sur le maillot de l'équipe nationale) face à un Lorenzentti qui décide d'annuler un club rival et de continuer ses investissements immobiliers sous couvert de "valeurs du rugby" (le rêve, un stade dont une tribune est composée d'un écran géant qui retransmet les images que le spectateur a déjà sous les yeux !).

En attendant les affluences baissent et le plafond de popularité que l'on croyait extensible a été atteint et ce n'est pas le jeune cadre dynamique qui allait voir l'ange porteur de ballon au Stade de France qui va se soucier de la bonne santé du rugby français. Ce qui est paradoxal, c'est qu'un des fossoyeur du rugby, le brave président de la FFR, se fasse désormais le défenseur de la base silencieuse, du supporter de base méprisé jusque là. Quand il faut remettre au pot on sait toujours vers qui se tourner.

Heureusement que La Rochelle nous donne encore un peu le sourire dans cette ambiance morose.
 
Sauf que les Boudjellal, Lorenzetti et Laporte, en tête, souhaitent au contraire le retour au Top 16 !
Top16, 12 ou 20 ... La solution n'est pas là ! Avoir une masse salariale de joueurs pros, financée par d'autres moyens que les recettes, c'est tôt ou tard livrer le club à un mécène qui en fera sa chose ! Ce n'est pas l'avenir que je souhaite pour le rugby et ses fameuses "valeurs" !
Rappel : en 1998, un Stade Français version Guazzini battait en finale un club de l'USAP construit lui, sur plusieurs décennies de valeurs catalanes. L'artificiel et l'illusion avaient pris le pouvoir dans le rugby français...
 
On arrive surtout à la fin d'un truc qui dure depuis dix ans environ et qui nous conduit droit dans le mur.

Fin des années 90 et début des années 2000 il y avait déjà des mécènes plus ou moins proches du rugby et qui avaient, en partie, une approche sentimentale (Fabre à Castres, Martinet à Bourgoin, Kampf à Biarritz, Michelin à Montferrand) que purement financière.

Puis Canal + a fortement appuyé pour ne plus retransmettre du rugby comme à l'époque mais rentabiliser un véritable spectacle. La chaine a surfé sur la vague Stade Français avec toutes les transgressions qui l'accompagnaient (Dalida, lobby gay, danseuses du crazy horse, match accessoire du spectacle). Ils ont même voulu nous inventer un "clasico" contre le Stade Toulousain. Le supporter était devenu un ringard alors que le spectateur/client s'émerveillait de cet univers totalement factice: peu de monde se demandait pourquoi il y avait 5000 personnes à Jean Bouin et 80 000 le week-end suivant à Saint-Denis. Nous n'avions plus le droit de faire la Bronca, il fallait rentrer sur le terrain en se donnant la main, le rugby du Sud-Ouest c'était la honte, les places pour les phases finales devaient être réservées pour les partenaires et nordistes potentiellement intéressés...

Ca a commencé à intéresser du monde, notamment Boudjellal qui, s'il est réellement passionné de son club, a pris le relais du "vertueux" Maxou. Cette fois-ci, on est passé dans le tout pognon décomplexé, l'injure, la remise en cause de toutes les valeurs et règles en vigueur par pur opportunisme. Il a voulu faire sauter le système et il y est arrivé avec l'appui de médias particulièrement friands de ses excès. On a continué à promouvoir un rugby hors-sol: un coup je joue au Mans, à Nice, à Marseille, à Bruxelles... On a banalisé la star sudiste en même temps que le XV de France déclinait, on nous a reproposé des provinces, une véritable NBA du rugby avec spectacle pyrotechnique !

Cette bulle spéculative est en train d'exploser: Toulouse n'arrive plus à maintenir le rythme, Toulon réduit la voilure, le Stade Français a toujours été un club structurellement déficitaire.
Nous avons maintenant un Altrad qui licencie à la moindre contrariété et qui mélange les genres (j'ai un club en France, un autre en Angleterre, une moitié d'effectif d'Afrique du Sud, un stade à mon nom, un sponsor sur le maillot de l'équipe nationale) face à un Lorenzentti qui décide d'annuler un club rival et de continuer ses investissements immobiliers sous couvert de "valeurs du rugby" (le rêve, un stade dont une tribune est composée d'un écran géant qui retransmet les images que le spectateur a déjà sous les yeux !).

En attendant les affluences baissent et le plafond de popularité que l'on croyait extensible a été atteint et ce n'est pas le jeune cadre dynamique qui allait voir l'ange porteur de ballon au Stade de France qui va se soucier de la bonne santé du rugby français. Ce qui est paradoxal, c'est qu'un des fossoyeur du rugby, le brave président de la FFR, se fasse désormais le défenseur de la base silencieuse, du supporter de base méprisé jusque là. Quand il faut remettre au pot on sait toujours vers qui se tourner.

Heureusement que La Rochelle nous donne encore un peu le sourire dans cette ambiance morose.


Très belle analyse , je suis d'accord avec toi
Par contre La Rochelle.......... c est le Toulon du pauvre, y a pas beaucoup de français dans l'effectif
 
J'essaye de "suivre" cette affaire sur les forums et autres lieux commentant le rugby (BOUCHERIE OVALIE par exemple) , j'ai trouvé ce lien sur le forum du ST :

EN VIDEO - Fusion : Pool-Jones et Charvet irréconciliables - SFR Sport

Vers la fin de leur "discussion" , R P JONES parle de "pertes cumulées" pour les 2 entités actuelles de 17 M euros ( 10 pour LORENZETTI et 7 pour SAVARE ) sur la derniere année !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

ou je suis idiot et fou , ou bien tout ce que raconte le "gendarme financier" du rugby ne devient qu'un tissu de conneries quand on entend cela ...ça signifie qu'aucun budget de ces 2 clubs n'est SINCERE en début d'exercice et qu'ils renflouent comme des malades à la fin .
 
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