Rugby Top 14 USAP
Christian Lanta (Perpignan) : «Il ne faut pas paniquer»
Publié le dimanche 2 septembre 2018 à 16:13
Malgré la défaite (25-23), le manager de Perpignan, Christian Lanta, estime que son équipe a montré des progrès dans le jeu et dans son investissement face à Agen. Surtout, elle a réussi à débloquer son compteur en ramenant le point du bonus défensif
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Les avants perpignanais partent à l'assaut de la défense agenaise, dimanche, au stade Alfred-Armandie. Mais ils vont s'incliner de peu. (Photo N. Luttiau/L'Equipe)
«Comment jugez-vous la performance de votre équipe face à Agen ?
Je trouve que ce match marque quand même notre progression dans le Top 14. C'est loin d'être parfait, mais après le non-match de la semaine dernière, je ne vais pas dire qu'on est satisfait, mais il y a du positif. On voit qu'on arrive à «matcher» contre des équipes comme Agen, qui sans être péjoratif, est une équipe du bas du tableau. Venir à Agen qui, à domicile, avait été très performant toute la saison passée, et y prendre un point, c'est plutôt satisfaisant. Ça laisse penser que peut-être on est capables de rivaliser face à des équipes comme ça.
Vos joueurs ont été énormément pénalisés...
Je ne vais pas couvrir les joueurs, mais comme ils avaient été absents des débats la semaine dernière face au Stade Français, on leur avait demandé plus d'agressivité et de combativité. Et comme souvent, c'est très humain, ils sont tombés dans cet excès de combativité qui vous amènent à commettre des fautes. Mais c'était peut-être un passage obligé pour équilibrer les choses sur les prochains matches. Dans la globalité, ça reste quand même un match plutôt positif. Tous les joueurs ont élevé leur niveau. Il ne faut pas paniquer. Chaque match apportera son lot de progrès. À partir du moment où on sera capables de progresser à chaque match et de se donner l'opportunité de gagner, on finira par devenir performant.
Votre ouvreur Paddy Jackson a-t-il eu raison de tenter le but de pénalité à la sirène à plus de cinquante mètres des poteaux ?
C'était son choix. On n'impose pas de choix à un buteur. Ce qui est important, justement, est d'avoir un buteur qui prend ses responsabilités. Ce n'est pas un choix du staff. C'est le joueur qui se la sent ou qui ne se la sent pas. Lui se la sentait. Malheureusement, il ne la prend pas bien. Donc voilà, c'est comme ça. Pour moi, ce n'est pas important.»
Laurent Campistron, à Agen