Toulon vient d'engager Rudi Wulf pour 3 ans! J'aimerais savoir comment ils font avec leur argent surtout que leur masse salariale doit être vraiment élevé avec toutes ses stars et en plus la masse salariale est plafonné à l'identique pour tous les clubs du top 14 . Alors comment ils font?
Voila une partie de la réponse ,a laquelle il faut ajouter l'argent de la drogue et de la prostitution ,normal ,nous sommes a Toulon LoL
Dans un entretien accordé à la Provence, le président Mourad Boudjellal, est revenu sur le modèle économique de Toulon. Un modèle fondé « sur le traitement du RCT comme une marque et une philosophie » qui n’a « aucun équivalent ».
Michalak, Mermoz, Masoe, Sheridan, Jenkins, Armitage… Le Rugby Club Toulonnais a bâti cette saison une véritable « Dream Team ». Une équipe de rêve qui a déjà remporté deux succès probants face à Perpignan et au Racing-Métro. Un recrutement « cinq étoiles » qui a aussi un prix mais qui, pour la première fois depuis son arrivée à la tête du RCT, n’a pourtant n’a rien coûté à Mourad Boudjellal. La raison ? Le président du club varois a mis en place un modèle économique qui a fini par porter ses fruits. « On n’est pas dans une région très riche. On n’a pas un grand bassin d’entreprises, a confié l’homme d’affaires dans un entretien à La Provence. On n’a pas non plus un grand stade, alors qu’aujourd’hui, beaucoup de clubs ont élaboré leur modèle économique à partir de ce paramètre-là. J’ai fondé le mien sur le traitement du RCT comme une marque et une philosophie. Je veux que les gens s’identifient à travers des images, des joueurs, une forme de communication. Dans cet ordre d’idées, on a réussi un gros pari économique qui a consisté à multiplier la portée du partenariat par cinq. »
Mais pour en arriver là, Mourad Boudjellal, devenu président du club en 2006, a d’abord dû mettre beaucoup d’argent pour permettre à son club de prendre une nouvelle dimension : « En tout, j’ai investi 7 M€ dans ce club, dont 75 % sur les trois premières années. » Un lourd investissement qui avait permis d recruter les premières stars de Toulon (Umaga, Luger, Delaigue, Quesada puis Gregan, Matfield, Mehrtens…). » Avec un retour sur investissement qui n’a pas tarder à ses faire sentir : « J’ai compris que j’étais coincé à Toulon et que je n’aurais jamais le bassin économique de Paris ou de Toulouse. Alors, je me suis dit : »Je dirigerai le premier club français à avoir une notoriété mondiale. » D’où le choix de joueurs qui font que le RCT est beaucoup plus connu que le Stade Toulousain à Auckland, par exemple. »
Fier de son projet, Boudjellal estime qu’il a réussit à prendre un temps d’avance sur tous les autres clubs français : « À mon sens, le RCT a un potentiel de développement plus fort que tous les autres. De par le modèle économique que j’ai créé, et ce, sans avoir encore actionné le levier »grand stade » ni augmenté la contribution des collectivités locales, on a réussi à faire passer le budget de 6 à 25 M€ en six ans. » De coup, le président toulonnais invite ses homologues du championnat de France à lui emboîter le pas. « Aujourd’hui, je n’ai rien à voir avec un mécène, mais, c’est vrai, moi, je me suis mis en danger économiquement. Avec tout le respect que j’ai pour les 29 autres présidents (de Top 14 et de Pro D2), je mets au défi d’en trouver un qui a fait la même chose sans mettre d’argent. Le RCT, c’est avant tout un modèle économique exceptionnel qui a été créé dans le rugby et qui n’a aucun équivalent. »