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Malgré tout, il y a des points discutables pour lesquels aucun débat sérieux n'est ouvert en public. Peut-être est-ce mieux comme ça, mais le sentiment que ça laisse, et là dessus Dourthe le traduit bien, c'est qu'il prend littéralement les autres pour des cons. À ne vouloir discuter de rien, tu laisses forcément s'installer l'idée que t'en as rien à branler de l'avis des autres.L'élimination en 1/4 est elle un échec ?
Bien sûr que cela en est un, puisque cette équipe était faite pour gagner la CDM.
Galthié ne le nie pas. Jamais. Ce qu'il dit puisque les mots ont un sens c'est qu'après avoir pris le temps de tout revoir, il ne changerai pas la compo, pas le plan de jeu. ça ne signifie pas qu'il ne se remet pas en question, juste qu'il analyse froidement qu'en jouant de la sorte il gagnera ce match plus souvent qu'il ne le perdra.
Et il a raison. Ce n'est pas le plan de jeu qui est la cause de la défaite. C'est des erreurs techniques individuelles et collectives. (hors débat sur l'arbitrage sur lequel je ne reviens pas)
Est-ce que cela signifie qu'il a pris une leçon de coaching de la part d'Erasmus ?
les suds afs ont ils trouvé des zones ou les français étaient absents pour y jouer leurs chandelles ? Absolument pas, ils y sont bien présents et même en surnombre mais ils ratent leurs gestes techniques de réception de la balle, ou de passe sur le 3ème essai, ou des placages sur le 4ème en seconde mi-temps.
Sans ces erreurs individuelles et techniques, il y 20 points d'écart à la mi-temps. Galthié est lucide et il le dit dès la mi-temps du match, "quand on joue comme ça il doit y avoir 20 points d'écart".
Revoyez à l'envie le match de samedi contre le ST, sans les 2 erreurs du début de seconde mi-temps, je suis convaincu que les toulousains sont dans une très grosse *****. Mais le sport et plus particulièrement le rugby est fait de rebonds et de faits de jeu.
Il faut l'accepter sans avoir besoin de brûler quelqu'un pour autant.
Il y a une manie bien française de chercher un seul coupable et si possible de manière simple, voire simpliste.
Sans ces erreurs, la même équipe et la même stratégie gagnent sans problème ce match et les mêmes qui crient "à mort" aujourd'hui applaudissent, mais ils ne le reconnaitront pas.
Les suds-afs eux ils passent 3 fois miraculeusement par un trou de souris. Et chaque fois des faits de jeu sont "plutôt" jugés en leur faveur.
Ils n'ont aucune occasion d'essai en finale !
Ils ne marquent aucun point en seconde mi-temps en finale.
C'est tellement beau et remarquable et c'était la stratégie volontaire et bien pensée d'Erasmus, bien sûr.
D'ailleurs ceux qui parlent aujourd'hui publiquement pour exister qu'ont ils fait eux par le passé ?
On oublie vite que l'EDF n'a historiquement jamais été en mesure de gagner une CDM. Elle a déjà battu des nations du sud en faisant à chaque fois un exploit "monumental", "énorme" avait titré l'équipe en 1999, jamais suivi de confirmation le match d'après.
Dourthe, on pourra lui rappeler que l'EDF est inexistante en finale en 1999. Que la victoire face aux blacks leur a suffi, qu'elle a peut être été bien célébrée...Ou que "l'intelligence situationnelle" qui était le plan de jeu de Villepreux, c'est comme les allumettes mouillées, il n'y en a qu'une qui allume le feu le jour ou tout nous réussi. Le reste du temps... brosse toi !
En 2011, on perd contre le Tonga et on gagne largement les gallois (10 à 9) à 15 contre 14, ensuite et on tombe (encore d'un point) contre des NZ qui comme stratégie s'en remettent à Mac Caw dans les rucks avec sa cape d'invisibilité, à dégommer Parra et à se chier dessus pendant tout le match.
C'était la première fois en 2023 que nous abordons cette compétition avec autant de compétences, autant de certitudes, un groupe homogène, des joueurs remplaçables. C'est d'ailleurs pour cela que c'est aussi dur à avaler, parce qu'on sait tous justement qu'on avait le niveau cette fois.
L'échec c'est le plus dur.
Quand mon fils jouait petit, je lui disais toujours, "apprends à perdre", c'est le plus dur. Gagner ce sera toujours plus facile.
Se remettre en question c'est l'avaler, c'est repartir de l'avant, et travailler pour progresser et faire progresser les autres autour de soi.
Et là dessus je doute fort que Galthié soit le dernier de la classe, et notamment vis à vis de ses prédecesseurs.
C'était un simple avis personnel, je ne connais pas Galthié et je n'apprécie pas plus que ça le personnage.
Pour les sujets qui me semblent poser question, il y a la gestion des blessés comme Jelonch, celle du coaching ou encore de l'apparente baisse physique sur les 10 dernières minutes. Pas que Galthié ait tort sur ces points là mais en discuter n'est pas non plus tabou à mes yeux. Mais là, rien de rien de rien. Une forme "d'allez vous faire foutre" assez peu intelligent.