Tu parles de "tolérance"? Je ne sais pas si tu te rends compte que plus on va et plus les tolérances tombent les unes azprès les autres , dans tous les domaines de la sociétés. La fautes à quoi ou plutot la faute à qui ? Je réponds tout de suite : la faute aux abrutis qui ne comprennent que "être tolérer ne veut pas dire tout est permis .
Balancer un coup de pompe dans la tronche d'un adversaire c'est interdit. Allumer un fumigène dans un stade c'est interdit. Envahir la pelouse à la fin d'un match c'est interdit.
Les supporteurs pour montrer leur bonheur n'ont pas besoin de ça . Pas plus qu'ils n'ont besoin de s'enivrer .
PS Le 9 juin 2009 , avec mon fils , on a quitter le Stade France et on a rejoint nos épouses dans un troquet du côté du Canal Saint Martin . on a fait pêter un bouchon et on buvait tranquillement sans presque parler quand le bonheur est passé devant nous: 3 jeunes supporteurs jaunards avec drapeaux sur l'épaule . Quand un nous a aperçut et l'a signalé aux autres. A voir leur tronche ça vaut tous les feux du bengale du monde. aussi bon que la tronche des anglais qu'on a battu chez eux ou celle de Sexton après la victoire de La Rochelle en Irlande.
Le bonheur c'est simple et ça se savoure doucement calmement presque dans l'intimité.
Par contre je suis conscient que beaucoup sont supporteurs pour les grandes et grosses beuveries qui sont associes aux l'évènements sportifs . Et c'est pour eux qu'il doit y avoir des interdits SANS TOLERANCE.
Je ne vois pas trop la cohérence entre constater, à juste titre, que toutes les libertés sont rognées dans notre société, et demander le respect scrupuleux d'interdictions qui ne sont pas légitimes. Interdire l'envahissement d'une pelouse par des supporters à la fin d'un match de coupe, ce n'est pas légitime. Surtout quand il n'y a aucun précédent de problème (mais bon, y aura toujours quelqu'un pour dire...en 1976 à Lancaster...).
Sinon, comme tu le fais, à dire que c'est de la faute "des abrutis" ("des gens" en fait) qui ne savent pas se tenir, ne savent pas apprécier les choses comme ils devraient. Mais ça manque à la fois la vérité sociale ("les gens", la plupart du temps, ils sont ce que l'on fait d'eux), et ça implique, si tu y réfléchis, la fin des libertés (et...de la démocratie en fait): les gens ne sont pas capables de se tenir ensemble, alors on va tout leur interdire et tout leur baliser (mais...les "gens" qui interdisent, "les gens" qui balisent...ils sont capables eux de se tenir au fait...?).
"Le bonheur c'est simple et ça se savoure (...) calmement". Maintenant que je suis presque vieux, je le comprends mieux. Mais là encore, si tu veux réfléchir, imposer aux autres une manière de vivre les choses, calme, casanière presque...c'est inquiétant.
Et tout ça, je ne crois pas que tu le voudrais en fait.