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Chiffres Coronavirus Perpignan et Pyrénées Orientales

Mon frère a eu le Covid et j’ai été cas contact. Par je ne sais quel miracle, je n’ai pas été contaminé. Mais j’ai pas bougé de chez moi et je dois encore attendre un jour. C’est long. Je suis en télétravail, heureusement.

Mais j’ai du mal à accepter cette manière de vivre pour un virus, certes mortel, avec lequel nous allons devoir vivre peut-être sans traitement pendant des années. Donc autant commencer.

Il y a des exemples et des contres exemples. Mon frère n’a pas eu la moindre fièvre. Juste un rhume ! Il pensait d’ailleurs à ça mais c’est un symptôme commun de la Covid parrait-il. Il va bien et a eu l’autorisation de reprendre le boulot avant moi ( le sketch) .

Si on sort un peu du discours médiatique, on s’aperçoit que même le personnel soignant ne sait plus comment se comporter. A l’hôpital, par exemple, un médecin a été testé positif et continue de bosser sans masque ffp2. Mon généraliste arrêté systématiquement ceux qui ont le moindre symptôme pendant 7 jours et prescrit deux tests. D’autres non. Il n’y a aucune harmonie et cela alimente les doutes.

Au fond, il y a deux solutions : où l’on se confine totalement jusqu’à ce qu’un traitement/vaccin arrive sur le marché où on continue de vivre « normalement » en étant vigilant avec les plus vulnérables, sans pour autant isoler ces dernières et surtout en leur laissant le choix.

Comment nos sociétés ont-elles pu en arriver à ne plus assimiler le risque d’être malade et de mourir ? Le premier choix dont je parlais a déjà des conséquences dramatique sur les personnes vulnérables, isolées mais aussi sur celles ayant des pathologiques psychiatriques. Il a des conséquences aussi sur des personnes seules, sur les jeunes, en coupant tout lien social. Il faudra mesure cet impact.

S’agit-il plus de décisions politiques ou sanitaires où est-ce un basculement du pouvoir vers le sanitaire ?

Cela met en exergue le démantèlement du secteur médico-social dans son ensemble (et pas que l’hosto). N’oublions pas ceux qui accompagnent au quotidien les plus vulnérables et qui sont complètement oubliés. Ils sont pourtant seuls et confrontés à un public très à risque. Depuis le confinement, les incidents se multiplient. Et les démissions dans le secteur médico-social aussi. Mais le médical l’oublie et la grogne monte ( A ce sujet, je vois conseille ce bouquin écrit en 2007 mais dont j’ai perdu le nom de l’auteur : « la montée des incertitudes »).

Et, enfin, il faudrait pointer du doigt la gestion désastreuse des hôpitaux. Un exemple : en mars, à Perpignan, du personnel soignant était renvoyé à la maison à la suite de la fermeture de services , comme celui de chirurgie par exemple. En parallèle, des appels à candidatures pour des contrats de quelques semaines étaient lancés ! Et, aujourd’hui, ça recommence ! Il ne s’agit pas là que d’un manque de moyens mais aussi d’un sérieux problème d’organisation.

(Je suis chez moi, j’ai le temps de m’attarder ... :) )
 
Dernière édition:
La situation dégénère
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l'épidémie gagne chaque jour de plus en plus de terrain
d'après le P..RAOULT ce serait pas le même virus
nous avons eu le V1 alors que maintenant c'est le v4

le premier venait de Chine en passant par l'Italie
alors que le second vient du maghreb
 
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-la-nouvelle-souche-serait-heureusement-vulnerable-aux-vaccins-en-developpement_148182
https://www.franceculture.fr/sciences/les-10-questions-que-vous-vous-posez-sur-le-coronavirus
avec notamment ça dans cet article sur France Culture (je cite) :
Le coronavirus peut-il muter vers une forme plus dangereuse ?
Dans une vidéo de l'IHU, le professeur Didier Raoult assure que "ce n'est pas la même maladie qui circule" et qu'il existe "différents mutants qui sont corrélés avec l'existence de formes moins graves".

Cette affirmation est au pire faux et au mieux approximative. Tous les virus mutent lors de leur réplication, sans que cela augmente pour autant le danger qu'ils représentent. L'enseignante-chercheuse Isabelle Imbert à l'Université d'Aix-Marseille, qui travaille sur les coronavirus depuis 2004, nuance ainsi les résultats de cette étude :

De ce Covid, tout le monde s'accorde à dire qu'il a une très très forte conservation, de l'ordre de 99,98 %, avec de façon générale 5 à 10 nucléotides de différence. [...] Les coronavirus forment une famille de virus assez exceptionnelle parce qu'ils contiennent un génome qui est ARM mais ils ont une taille qui est complètement inhabituelle. La taille du génome est d'environ 30 000 nucléotides. Il faut savoir que chez tous les virus ARN, la taille moyenne est entre 10 000 et 12 000 nucléotides. Les coronavirus sont arrivés au fil de l'évolution à conserver une telle longueur parce qu'ils ont acquis dans leur génome ce qu'on appelle un mécanisme de "relecture" qui permet de corriger les erreurs lors de la réplication. Ça c'est un gros avantage dans la lutte contre les coronavirus parce qu'ils sont très fidèles dans leur réplication : ça signifie que si on arrive à trouver une molécule antivirale, les risques de mutants qui échapperaient au traitement sont plus faibles, par exemple, qu'avec le VIH.

"Mutation ne veut pas dire évolution", précise de son côté Nicolas Martin :

La mutation, c’est quand le virus se réplique à l'intérieur des cellules, quand à un moment donné, au lieu de mettre une lettre, il se trompe et en met une autre. Et qu'est ce qui se passe quand il y a une lettre qui est remplacée au moment de la transcription ? La plupart du temps, l'écrasante majorité du temps, il ne se passe rien. Pourquoi ? Parce que tout l’ARN, comme l'ADN, n'est pas codant. Par exemple, dans notre génome, on estime jusqu'à 98% de notre ADN qui n'est pas codant, qui est de l'ADN non codant, c'est-à-dire qui ne sert pas à exprimer des protéines. C'est la même chose pour les virus.

"L’autre écrasante majorité, c'est que quand une lettre change, ça fait comme une sorte d’ erreur, comme dans un code informatique, poursuit le producteur de La Méthode Scientifique. Du coup, cela fait une erreur fatale et le virus n'est pas viable, il meurt. Il est extrêmement rare qu'une mutation change le fonctionnement du virus. Et encore plus pour le Sars-CoV-2, puisqu'il y a ce système de correction qui est inclus à l'intérieur de l’ARN viral. "

Les médecins surveillent néanmoins de très près les possibles évolutions et mutations du SARS-CoV-2.
 
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