Et si le remède miracle n'était pas celui qu'on croit ?
Selon le Pr Delfraissy, "on a quelque-chose de très particulier avec le tabac. On a constaté que l'immense majorité des cas graves ne sont pas des fumeurs, comme si (...) le tabac protégeait contre ce virus, via la nicotine".
Thibaud Soumagne, médecin réanimateur au CHU de Besançon (est de la France), confirme à l'AFP avoir observé "peu ou pas de fumeurs" en réanimation dans son hôpital.
Mais les tabacologues tempèrent ce trait, soulignant qu'un fumeur qui développe des symptômes graves est plus à risque, en raison de sa moins bonne santé pulmonaire et cardiovasculaire.