Source l'Equipe de ce lundi.
Les heures et les jours qui ont suivi la défaite face à Toulouse samedi 18 mai (22-29) - qui a condamné mathématiquement le MHR à la 13e place et donc à un barrage de maintien le 16 juin face au perdant de la finale de Pro D2 - ont été très agités à Montpellier. Tendus aussi. Selon nos informations, les relations se sont sensiblement rafraîchies entre les joueurs et l'encadrement du directeur du rugby de transition Bernard Laporte.
Plusieurs réunions se sont tenues, loin du staff. Il en ressort une crispation de plus en plus prononcée envers l'ancien président de la FFR, arrivé mi-novembre à la demande du président Mohed Altrad, et qui avait nommé à la hâte un nouveau staff autour de Patrice Collazo (manager). Lui aussi, comme plusieurs membres du staff, susciterait également les griefs d'une partie du groupe.
Ce dernier travaille depuis plusieurs mois avec Christian Labit (en charge des rucks et des attitudes au contact), Vincent Etcheto (attaque), Antoine Battut (touche et jeu d'avants - nommé juste avant l'éviction du tandem Cockerill-Elissalde), Didier Bes (consultant mêlée, arrivé début décembre), Benson Stanley (défense) et Jérémy Valls (jeu au pied). Un staff pléthorique qui n'a pas réussi à redresser la situation sportive. Cette tension, déjà perceptible depuis la récente sortie - toujours pas digérée en interne - de Bernard Laporte dans les colonnes du Midi libre, a pris une première forme plus concrète dès la fin du match contre Toulouse, la sixième défaite de rang en Top 14, dans l'intimité du vestiaire. Les joueurs se seraient retrouvés entre eux, sans le staff ni Laporte, qui aurait tenu juste avant des propos durs à son groupe.
« On a décidé d'avancer ensemble, de ne plus lâcher, expliquait le capitaine Lenni Nouchi. On essaie de le faire depuis quelque temps, mais là on a réussi à se le dire, à se regarder en face. » Mais aussi à trouver plusieurs soutiens dont celui de Djena Altrad, le fils du président et directeur général adjoint du MHR qui, lui, était présent dans le vestiaire alors que son père, très déçu, aurait rapidement quitté le GGL Stadium.
Au milieu de cette ambiance pesante et alors qu'il reste deux journées de Top 14 (contre Lyon le 1er juin, à Clermont le 8 juin) et donc le fameux barrage, plusieurs questions restent en suspens : les joueurs pourraient-ils aller plus loin ? Une union sacrée pourrait-elle durer jusqu'à la fin de saison ? Ou ce vent de contestation va-t-il brutalement retomber ? De ce que l'on a compris, les prochaines heures devraient être décisives et agitées à Montpellier. Contactés à de nombreuses reprises, ni les joueurs du MHR ni Mohed Altrad n'ont répondu à nos sollicitations.
Vers une union sacrée ou un clash entre les joueurs et le duo Laporte-Collazo au MHR ?
Les relations entre les joueurs de Montpellier et l'encadrement de Bernard Laporte et Patrice Collazo se sont crispées depuis la semaine dernière.Les heures et les jours qui ont suivi la défaite face à Toulouse samedi 18 mai (22-29) - qui a condamné mathématiquement le MHR à la 13e place et donc à un barrage de maintien le 16 juin face au perdant de la finale de Pro D2 - ont été très agités à Montpellier. Tendus aussi. Selon nos informations, les relations se sont sensiblement rafraîchies entre les joueurs et l'encadrement du directeur du rugby de transition Bernard Laporte.
Plusieurs réunions se sont tenues, loin du staff. Il en ressort une crispation de plus en plus prononcée envers l'ancien président de la FFR, arrivé mi-novembre à la demande du président Mohed Altrad, et qui avait nommé à la hâte un nouveau staff autour de Patrice Collazo (manager). Lui aussi, comme plusieurs membres du staff, susciterait également les griefs d'une partie du groupe.
Des prochaines heures décisives
Ce dernier travaille depuis plusieurs mois avec Christian Labit (en charge des rucks et des attitudes au contact), Vincent Etcheto (attaque), Antoine Battut (touche et jeu d'avants - nommé juste avant l'éviction du tandem Cockerill-Elissalde), Didier Bes (consultant mêlée, arrivé début décembre), Benson Stanley (défense) et Jérémy Valls (jeu au pied). Un staff pléthorique qui n'a pas réussi à redresser la situation sportive. Cette tension, déjà perceptible depuis la récente sortie - toujours pas digérée en interne - de Bernard Laporte dans les colonnes du Midi libre, a pris une première forme plus concrète dès la fin du match contre Toulouse, la sixième défaite de rang en Top 14, dans l'intimité du vestiaire. Les joueurs se seraient retrouvés entre eux, sans le staff ni Laporte, qui aurait tenu juste avant des propos durs à son groupe.
« On a décidé d'avancer ensemble, de ne plus lâcher, expliquait le capitaine Lenni Nouchi. On essaie de le faire depuis quelque temps, mais là on a réussi à se le dire, à se regarder en face. » Mais aussi à trouver plusieurs soutiens dont celui de Djena Altrad, le fils du président et directeur général adjoint du MHR qui, lui, était présent dans le vestiaire alors que son père, très déçu, aurait rapidement quitté le GGL Stadium.
Au milieu de cette ambiance pesante et alors qu'il reste deux journées de Top 14 (contre Lyon le 1er juin, à Clermont le 8 juin) et donc le fameux barrage, plusieurs questions restent en suspens : les joueurs pourraient-ils aller plus loin ? Une union sacrée pourrait-elle durer jusqu'à la fin de saison ? Ou ce vent de contestation va-t-il brutalement retomber ? De ce que l'on a compris, les prochaines heures devraient être décisives et agitées à Montpellier. Contactés à de nombreuses reprises, ni les joueurs du MHR ni Mohed Altrad n'ont répondu à nos sollicitations.
