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Pro D2Pour viser le Top 2, Perpignan va devoir gagner à l’extérieur
Publié le 18/02/2020 à 18:03
Emilien Vicens
PRO D2 - La semaine dernière à Grenoble, l’Usap a encaissé sa septième défaite de la saison hors de ses bases. Un bilan plutôt moyen, à l’aube d’un nouveau déplacement périlleux, jeudi à Biarritz.
Tel est le prix d’une demi-finale à la maison. Aux deux tiers de la phase régulière, Perpignan occupe la troisième place du classement. Un rang qui ne lui permet plus, à l’heure actuelle, de se qualifier directement pour le dernier carré de la Pro D2. Leaders du championnat ces dernières journées, les Catalans payent un manque de constance et de performance lors de leurs matches à l’extérieur. Si leur dernier déplacement, à Grenoble, ne peut leur être imputé, les Sang et Or ont laissé échapper de nombreux et précieux points durant l’automne notamment. Pour envisager le top 2 au soir de la trentième journée, Perpignan n’a d’autres choix que de monter en puissance lors des prochaines semaines. Rester invaincus à Aimé-Giral ne suffira peut-être pas aux joueurs de Patrick Arlettaz.
7 défaites à l’extérieur : déjà autant qu’en 2017-2018
La tendance se confirme, journée après journée : L’Usap version 2019-2020 ne semble pas aussi conquérante que celle qui avait remporté le titre, il y a deux ans, au terme d’une phase régulière maîtrisée et conclue à la première place. Hormis une série de six victoires consécutives, entre novembre et janvier, les Catalans manquent de régularité et de sérénité cette saison. Des points faibles que l’on retrouve essentiellement lors de leurs matches à l’extérieur. Le bilan comptable en atteste : depuis le début de la saison, le club sang et or s’est déplacé à dix reprises, pour trois victoires seulement, et sept défaites. Sept revers en déplacements, c’est déjà autant qu’en 2017-2018 sur l’ensemble de la saison.
Vainqueurs à Aurillac (28-41), Valence-Romans (28-29) et Soyaux-Angoulême (20-23)… les coéquipiers de Mathieu Acebes ont surtout vécu plusieurs contre-performances, à Provence Rugby (25-10), Carcassonne (24-22) et Rouen (12-10). Sans oublier leur non-match, sur la pelouse de Mont-de-Marsan le mois dernier (34-14). Maigres lots de consolation, les quatre points de bonus défensifs ramenés des pelouses adverses. Pas suffisant, toutefois, pour rivaliser avec certains concurrents directs. Avec seize points récoltés hors de ses bases, Perpignan est la cinquième équipe du championnat à l’extérieur. Devancé d’une unité par Nevers et Oyonnax, certes. Mais loin, très loin de Grenoble (5 victoires, 22 points) et surtout Colomiers (6 victoires, 26 points). Les deux équipes qui, sans surprise, devancent l’Usap, aujourd’hui au classement. Preuve ultime que pour devoir suivre le rythme imposé dans la course aux demies à domicile, les Roussillonnais vont devoir s’employer, et pas seulement à Aimé-Giral. « Lors de la saison du titre, c’est sur ce genre de matches que nous avons creusé l’écart et lancé nos phases finales, en engrenant pas mal de confiance, en faisant peur et en marquant les adversaires. Aujourd’hui, on fait peut-être un peu moins peur », confie Karl Chateau. « L’équipe est inconstante. Sur chaque match, il y a un secteur qui marche bien, et un autre qui nous met en difficulté », poursuit le troisième ligne.
Cinq derniers déplacements… et pas des moindres !
La dernière ligne droite débute dès jeudi, sur la pelouse de Biarritz. Le premier des cinq derniers déplacements de la saison pour l’Usap, et sans doute l’un des plus périlleux. Rappelons que le BO est l’une des deux formations du championnat encore invaincues à domicile (avec Perpignan !), et que les Sang et Or ne s’y sont jamais imposés en Pro D2, et depuis leur relégation commune, en 2014.
Après Biarritz, le menu restera copieux pour Perpignan. Les Catalans se déplaceront à Montauban à la fin du bloc, avant de se rendre à Béziers, pour le derby, début avril. Deux semaines plus tard, les Sang et Or iront chez l’actuel leader, Colomiers, là où ils n’ont jamais gagné également, puis termineront leur phase régulière par un dernier déplacement à La Rabine, face à Vannes. « Ce n’est peut-être pas plus mal, en vue des phases finales, de jouer des gros déplacements et de se construire dans l’adversité. Aujourd’hui, nous ne sommes pas à la place pour jouer une demi-finale à domicile. Peut-être qu’à la fin de la saison, il faudra aller chercher une demie à l’extérieur. Ces matchs-là nous serviront peut-être au bout », conclut Chateau. Si la cathédrale Aimé-Giral a de fortes chances de rester imprenable cette saison, les hommes du trio Arlettaz-Bastide-Freshwater sont en revanche attendus au tournant hors de leurs bases. Nouveau gros test, jeudi à Aguilera.
Publié le 18/02/2020 à 18:03
Emilien Vicens
PRO D2 - La semaine dernière à Grenoble, l’Usap a encaissé sa septième défaite de la saison hors de ses bases. Un bilan plutôt moyen, à l’aube d’un nouveau déplacement périlleux, jeudi à Biarritz.
Tel est le prix d’une demi-finale à la maison. Aux deux tiers de la phase régulière, Perpignan occupe la troisième place du classement. Un rang qui ne lui permet plus, à l’heure actuelle, de se qualifier directement pour le dernier carré de la Pro D2. Leaders du championnat ces dernières journées, les Catalans payent un manque de constance et de performance lors de leurs matches à l’extérieur. Si leur dernier déplacement, à Grenoble, ne peut leur être imputé, les Sang et Or ont laissé échapper de nombreux et précieux points durant l’automne notamment. Pour envisager le top 2 au soir de la trentième journée, Perpignan n’a d’autres choix que de monter en puissance lors des prochaines semaines. Rester invaincus à Aimé-Giral ne suffira peut-être pas aux joueurs de Patrick Arlettaz.
7 défaites à l’extérieur : déjà autant qu’en 2017-2018
La tendance se confirme, journée après journée : L’Usap version 2019-2020 ne semble pas aussi conquérante que celle qui avait remporté le titre, il y a deux ans, au terme d’une phase régulière maîtrisée et conclue à la première place. Hormis une série de six victoires consécutives, entre novembre et janvier, les Catalans manquent de régularité et de sérénité cette saison. Des points faibles que l’on retrouve essentiellement lors de leurs matches à l’extérieur. Le bilan comptable en atteste : depuis le début de la saison, le club sang et or s’est déplacé à dix reprises, pour trois victoires seulement, et sept défaites. Sept revers en déplacements, c’est déjà autant qu’en 2017-2018 sur l’ensemble de la saison.
Vainqueurs à Aurillac (28-41), Valence-Romans (28-29) et Soyaux-Angoulême (20-23)… les coéquipiers de Mathieu Acebes ont surtout vécu plusieurs contre-performances, à Provence Rugby (25-10), Carcassonne (24-22) et Rouen (12-10). Sans oublier leur non-match, sur la pelouse de Mont-de-Marsan le mois dernier (34-14). Maigres lots de consolation, les quatre points de bonus défensifs ramenés des pelouses adverses. Pas suffisant, toutefois, pour rivaliser avec certains concurrents directs. Avec seize points récoltés hors de ses bases, Perpignan est la cinquième équipe du championnat à l’extérieur. Devancé d’une unité par Nevers et Oyonnax, certes. Mais loin, très loin de Grenoble (5 victoires, 22 points) et surtout Colomiers (6 victoires, 26 points). Les deux équipes qui, sans surprise, devancent l’Usap, aujourd’hui au classement. Preuve ultime que pour devoir suivre le rythme imposé dans la course aux demies à domicile, les Roussillonnais vont devoir s’employer, et pas seulement à Aimé-Giral. « Lors de la saison du titre, c’est sur ce genre de matches que nous avons creusé l’écart et lancé nos phases finales, en engrenant pas mal de confiance, en faisant peur et en marquant les adversaires. Aujourd’hui, on fait peut-être un peu moins peur », confie Karl Chateau. « L’équipe est inconstante. Sur chaque match, il y a un secteur qui marche bien, et un autre qui nous met en difficulté », poursuit le troisième ligne.
Cinq derniers déplacements… et pas des moindres !
La dernière ligne droite débute dès jeudi, sur la pelouse de Biarritz. Le premier des cinq derniers déplacements de la saison pour l’Usap, et sans doute l’un des plus périlleux. Rappelons que le BO est l’une des deux formations du championnat encore invaincues à domicile (avec Perpignan !), et que les Sang et Or ne s’y sont jamais imposés en Pro D2, et depuis leur relégation commune, en 2014.
Après Biarritz, le menu restera copieux pour Perpignan. Les Catalans se déplaceront à Montauban à la fin du bloc, avant de se rendre à Béziers, pour le derby, début avril. Deux semaines plus tard, les Sang et Or iront chez l’actuel leader, Colomiers, là où ils n’ont jamais gagné également, puis termineront leur phase régulière par un dernier déplacement à La Rabine, face à Vannes. « Ce n’est peut-être pas plus mal, en vue des phases finales, de jouer des gros déplacements et de se construire dans l’adversité. Aujourd’hui, nous ne sommes pas à la place pour jouer une demi-finale à domicile. Peut-être qu’à la fin de la saison, il faudra aller chercher une demie à l’extérieur. Ces matchs-là nous serviront peut-être au bout », conclut Chateau. Si la cathédrale Aimé-Giral a de fortes chances de rester imprenable cette saison, les hommes du trio Arlettaz-Bastide-Freshwater sont en revanche attendus au tournant hors de leurs bases. Nouveau gros test, jeudi à Aguilera.