Delpoux doit être un grand admirateur de Noves, tout le registre y passe :
Il magnifie l’adversaire : « Notre démarche aurait été la même si le BO était dans les quatre premiers. », nous prépare à une potentielle désillusion : « Je crois que c’est le plus mauvais moment de l’année pour s’y déplacer » et le rappelle dans l’interview : « Vendredi, les Biarrots auront le droit d’être plus forts » , tout en sachant, mais en se gardant bien de l’invoquer, que l’effectif exsangue du BO est amputé de nombreux éléments (3 secondes lignes) dont certains titulaires indiscutables (9 joueurs en tout). Il entrevoit, toutefois, une hypothétique ouverture « Mais si l’on arrive à les contrarier, il peut y avoir effectivement une dimension psychologique. Ils peuvent ressentir la pression », dans une certaine limite « mais on n’aura pas le droit de lâcher » comme à Brive .S’en suit, une séance d’apitoiement, la larme presque à l’œil, il nous annonce qu’ « On est avant dernier au classement britannique », « l’Usap n’a que le 11e budget (14,9 M€). Nous n’avons donc pas deux équipes compétitives comme le Stade Toulousain », après ce tableau qui n’a rien à renier à celui du radeau de la Méduse, il se livre à une transition pour le moins douteuse « Il y a eu un enchaînement de trois matches en huit jours éprouvant. Les organismes finissent par craquer » comme si pour Biarritz le cas était différent. Ensuite, le débat se porte sur l’acclimatation rapide de notre recrue phare : Camille Lopez et la maturité qu’il va acquérir auprès du gentil Hook qui a ressigné, pour ceux qui hésitent encore : « À Perpignan, le vestiaire est ouvert, on n’est pas des sauvages ».
La fin de l’interview n’est qu’un résumé des idées déjà exposées.
Sans rancune Marc, je te souhaite autant de réussite que ton mentor. (surtout avec nous)