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Ayant vu le match depuis le stade il me tardait de le voir à la télé pour mieux comprendre. J'ai donc noté chaque élément qui m'ont intéressé pour vous en faire un retour à froid.
J'ai fait l'analyse environ jusqu'à la 50 ème minutes, ensuite entre les blessures ayant chamboulé le coaching ( Posolo 80 minutes, Eru en 7...) je me suis arrêté.
Le premier point c'est bien sur la touche. Je crois que on est tous d'accord, on a sombré complètement. Il faut rappeler que le Stade Français est une des meilleures équipes dans ce domaine depuis plusieurs années. Et que les joueurs du pack que nous avons affrontés été tous à Paris deja l'an dernier. De plus Maurouard est arrivé en retard lors de la préparation, et le nombre considérable de recrues a joué sur les synchronisation. Je voudrais juste arrêter de lire que c'est la faute à Maurouard, quand Montgaillard est rentré cela n'a rien changé.
Ensuite il y a la mélée. Jusqu'à la 50 ème où le poids des blessures se sont fait ressentir sur la fatigue de certains, sur l'organisation et les automatismes avec une Compo sans doute très peu attendus, et la rentrée de Montgaillard, on peut noter que : 6 pénalités à 2 pour nous. Donc la mélée n'est pas ci catastrophique dans des conditions normales.
Ensuite vient le jeu courant. On peut noter que l'on a eu des ambitions de loin mais que l'on a beaucoup utilisé le jeu au pied dans le camp parisien, ce qui peut étonner. D'autant plus que nous avons concédés plusieurs ballons qui nous ont couté cher ( en avant de Oviedo, de Naqelevu...). Conjugués à des manques d'automatismes sur la couverture par exemple, comme l'erreur Dupichot-Crossdale qui amène le premier essai.
Malgré le manque de munition lié à la touche en souffrance, on a pu voir quelques lancements très intéressant. Malheureusement gâché par des détails techniques ( En avant de Oviedo dans un trou, de Veredamu dans les 22, de Crossdale et Dupichot après un franchissement, de Crossdale après être entré dans un trou, de Labouteley après une belle attaque...).
J'ai trouvé la défense efficace et agressive. Seulement deux essais un à 13, et un sur une touche perdu.
Malheureusement je crois que on a eu droit à un petit McIntyre, assez peu inspiré et en manque de justesse. Le tout avec une indiscipline majeure, qui a permis a Paris de renverser la pression bien trop facilement.
Si je doit résumer je dirais que on est face à un Iceberg. Un fond interessant, mais une surface qui à pris l'eau. Entre le manque d'automatismes, les blessures, le coaching chamboulés, et la grosse équipe pragmatique stable et en place en face, la mission était extrêmement dure. Et ne m'inquiète absolument pas pour notre capacité à sortir des performances de niveau Top 14 très rapidement. Car tout ces changements, avec autant de cadre absents, et une préparation très courte, nécessite de l'indulgence.
Evidement, pour la confiance il va falloir sortir des performances digne de ce nom à Clermont et au Racing et si possible ramener des points. Mais je fais une confiance totale à cette équipe pour réagir, et régler les détails pour laisser apparaître la cylindrée sous le tracteur pourri et poussiéreux apparu Samedi.
J'ai fait l'analyse environ jusqu'à la 50 ème minutes, ensuite entre les blessures ayant chamboulé le coaching ( Posolo 80 minutes, Eru en 7...) je me suis arrêté.
Le premier point c'est bien sur la touche. Je crois que on est tous d'accord, on a sombré complètement. Il faut rappeler que le Stade Français est une des meilleures équipes dans ce domaine depuis plusieurs années. Et que les joueurs du pack que nous avons affrontés été tous à Paris deja l'an dernier. De plus Maurouard est arrivé en retard lors de la préparation, et le nombre considérable de recrues a joué sur les synchronisation. Je voudrais juste arrêter de lire que c'est la faute à Maurouard, quand Montgaillard est rentré cela n'a rien changé.
Ensuite il y a la mélée. Jusqu'à la 50 ème où le poids des blessures se sont fait ressentir sur la fatigue de certains, sur l'organisation et les automatismes avec une Compo sans doute très peu attendus, et la rentrée de Montgaillard, on peut noter que : 6 pénalités à 2 pour nous. Donc la mélée n'est pas ci catastrophique dans des conditions normales.
Ensuite vient le jeu courant. On peut noter que l'on a eu des ambitions de loin mais que l'on a beaucoup utilisé le jeu au pied dans le camp parisien, ce qui peut étonner. D'autant plus que nous avons concédés plusieurs ballons qui nous ont couté cher ( en avant de Oviedo, de Naqelevu...). Conjugués à des manques d'automatismes sur la couverture par exemple, comme l'erreur Dupichot-Crossdale qui amène le premier essai.
Malgré le manque de munition lié à la touche en souffrance, on a pu voir quelques lancements très intéressant. Malheureusement gâché par des détails techniques ( En avant de Oviedo dans un trou, de Veredamu dans les 22, de Crossdale et Dupichot après un franchissement, de Crossdale après être entré dans un trou, de Labouteley après une belle attaque...).
J'ai trouvé la défense efficace et agressive. Seulement deux essais un à 13, et un sur une touche perdu.
Malheureusement je crois que on a eu droit à un petit McIntyre, assez peu inspiré et en manque de justesse. Le tout avec une indiscipline majeure, qui a permis a Paris de renverser la pression bien trop facilement.
Si je doit résumer je dirais que on est face à un Iceberg. Un fond interessant, mais une surface qui à pris l'eau. Entre le manque d'automatismes, les blessures, le coaching chamboulés, et la grosse équipe pragmatique stable et en place en face, la mission était extrêmement dure. Et ne m'inquiète absolument pas pour notre capacité à sortir des performances de niveau Top 14 très rapidement. Car tout ces changements, avec autant de cadre absents, et une préparation très courte, nécessite de l'indulgence.
Evidement, pour la confiance il va falloir sortir des performances digne de ce nom à Clermont et au Racing et si possible ramener des points. Mais je fais une confiance totale à cette équipe pour réagir, et régler les détails pour laisser apparaître la cylindrée sous le tracteur pourri et poussiéreux apparu Samedi.