Pour rester sur l'idée du supporteur .
D’abord,
D’abord, y a le devin ,
Lui qui est comme un bon vin ,
Lui qui a un gros nez ,
Lui qui en sait plus qu'son hombre ,
Monsieur tellement qu'y voit ,
Tellement qu'il a vu ,
Qui fait rien que de dire pourquoi ,
Mais lui qui en sait plus ,
Lui qui est bien sûr de lui ,
Et qui s'prend pour le roi ,
Qui nous saoule toutes les sam'dis ,
Avec du mauvais vin ,
Mais qui trouve c'est certain ,
Que son équipe roupille ,
Raide et toujours sûr de lui ,
Qui voudrait qu'elle enquille ,
Et puis qui balbutie ,
Toujours amer , ses belles phrases .
Faut vous dire, Monsieur ,
Que chez ces gens-là ,
On ne plaisante pas, Monsieur ,
On ne plaisante pas, on affirme .
Et puis, y a l'autre ,
Des lunettes dans les cheveux ,
Qu'a jamais su se taire ,
Qu'est savant comme on les aime ,
Même qu'il donnerait ses conseils ,
A de simples entraineurs heureux ,
Qui a joué dans sa vie ,
Dans un club de la ville ,
Enfin d'une autre ville ,
Et que c'est pas fini ,
Qui fait ses p'tites commentaires ,
Avec son p'tit stylo ,
Avec son p'tit micro ,
Avec ses p'tit bravos ,
Qu'aimerait bien avoir l'air ,
Mais qui a pas l'air du tout ,
Faut pas jouer les riches ,
Quand on sait rien du tout ,
Faut vous dire, Monsieur ,
Que chez ces gens-là ,
On n'dit pas, Monsieur ,
On n'dit pas, on établi .
Et puis, il y a les autres ,
Le râleur qui ne dit rien ,
Ou bien n'importe quoi .
Et du soir au matin ,
Sous sa belle plume d'apôtre ,
Et dans son cadre en bois ,
Y a la parole de l'expert ,
Qui nous sort ses tirades ,
Et qui r'garde son égo ,
Et sert sa soupe froide ..
Et ça fait des grands flop ,
Et ça fait des grands flop ,
Et puis y a celui des premières ,
Qu'en finit pas d'vibrer ,
Et qui attend que la pâte lève ,
Vu qu'c'est pour ça qu'il paye ,
Et qu'on n'écoute même pas ,
C'que ce pauvre manant raconte ,
Faut vous dire, Monsieur ,
Que chez ces gens-là ,
On n'cause pas, Monsieur ,
On n'cause pas, on "prose" ,
Et puis et puis ,
Et puis il y a moi ,
Qui est con comme un soleil ,
Et qui m'aime pareil ,
Que moi j'aime Usap ,
Même qu'on me dit souvent ,
Que j'ai plus ma raison ,
Pour des tas de problèmes ,
Mais ce que je suis sûr ,
C'est qu'on vivra dedans ,
C'est qu'on fera la fête ,
Et que si c'est pas sûr ,
C'est quand même peut-être ,
Parce que les autres veulent ça ,
Parce que les autres veulent ça ,
Les autres ils disent comme moi ,
Que cette année on touche l'bois ,
Que cette année c'est tout bon ,
Qu'on y arrivera ,
J'ai jamais vu tout ça ,
Ou alors y a longtemps ,
Ou bien j'ai oublié ,
On ne peut pas être marron ,
Enfin on ne veut pas ,
Parfois quand on se voit ,
De vrai que c'est pas exprès ,
Avec des yeux mouillants ,
On dit qu'il reviendra ,
On sait qu'il reviendra .
Alors pour cet instant ,
Pour cet instant seulement ,
Alors moi je les crois, Monsieur ,
Pour cet instant ,
Pour cet instant seulement ,
Parce qu'avec ces gens-là ,
Monsieur, on ne s'en sort pas ,
On ne s'endort pas, Monsieur ,
On ne s'endort pas ,
C'est pas encor trop tard, M'sieur ,
Tout ces gens là y croit.
D’abord,
D’abord, y a le devin ,
Lui qui est comme un bon vin ,
Lui qui a un gros nez ,
Lui qui en sait plus qu'son hombre ,
Monsieur tellement qu'y voit ,
Tellement qu'il a vu ,
Qui fait rien que de dire pourquoi ,
Mais lui qui en sait plus ,
Lui qui est bien sûr de lui ,
Et qui s'prend pour le roi ,
Qui nous saoule toutes les sam'dis ,
Avec du mauvais vin ,
Mais qui trouve c'est certain ,
Que son équipe roupille ,
Raide et toujours sûr de lui ,
Qui voudrait qu'elle enquille ,
Et puis qui balbutie ,
Toujours amer , ses belles phrases .
Faut vous dire, Monsieur ,
Que chez ces gens-là ,
On ne plaisante pas, Monsieur ,
On ne plaisante pas, on affirme .
Et puis, y a l'autre ,
Des lunettes dans les cheveux ,
Qu'a jamais su se taire ,
Qu'est savant comme on les aime ,
Même qu'il donnerait ses conseils ,
A de simples entraineurs heureux ,
Qui a joué dans sa vie ,
Dans un club de la ville ,
Enfin d'une autre ville ,
Et que c'est pas fini ,
Qui fait ses p'tites commentaires ,
Avec son p'tit stylo ,
Avec son p'tit micro ,
Avec ses p'tit bravos ,
Qu'aimerait bien avoir l'air ,
Mais qui a pas l'air du tout ,
Faut pas jouer les riches ,
Quand on sait rien du tout ,
Faut vous dire, Monsieur ,
Que chez ces gens-là ,
On n'dit pas, Monsieur ,
On n'dit pas, on établi .
Et puis, il y a les autres ,
Le râleur qui ne dit rien ,
Ou bien n'importe quoi .
Et du soir au matin ,
Sous sa belle plume d'apôtre ,
Et dans son cadre en bois ,
Y a la parole de l'expert ,
Qui nous sort ses tirades ,
Et qui r'garde son égo ,
Et sert sa soupe froide ..
Et ça fait des grands flop ,
Et ça fait des grands flop ,
Et puis y a celui des premières ,
Qu'en finit pas d'vibrer ,
Et qui attend que la pâte lève ,
Vu qu'c'est pour ça qu'il paye ,
Et qu'on n'écoute même pas ,
C'que ce pauvre manant raconte ,
Faut vous dire, Monsieur ,
Que chez ces gens-là ,
On n'cause pas, Monsieur ,
On n'cause pas, on "prose" ,
Et puis et puis ,
Et puis il y a moi ,
Qui est con comme un soleil ,
Et qui m'aime pareil ,
Que moi j'aime Usap ,
Même qu'on me dit souvent ,
Que j'ai plus ma raison ,
Pour des tas de problèmes ,
Mais ce que je suis sûr ,
C'est qu'on vivra dedans ,
C'est qu'on fera la fête ,
Et que si c'est pas sûr ,
C'est quand même peut-être ,
Parce que les autres veulent ça ,
Parce que les autres veulent ça ,
Les autres ils disent comme moi ,
Que cette année on touche l'bois ,
Que cette année c'est tout bon ,
Qu'on y arrivera ,
J'ai jamais vu tout ça ,
Ou alors y a longtemps ,
Ou bien j'ai oublié ,
On ne peut pas être marron ,
Enfin on ne veut pas ,
Parfois quand on se voit ,
De vrai que c'est pas exprès ,
Avec des yeux mouillants ,
On dit qu'il reviendra ,
On sait qu'il reviendra .
Alors pour cet instant ,
Pour cet instant seulement ,
Alors moi je les crois, Monsieur ,
Pour cet instant ,
Pour cet instant seulement ,
Parce qu'avec ces gens-là ,
Monsieur, on ne s'en sort pas ,
On ne s'endort pas, Monsieur ,
On ne s'endort pas ,
C'est pas encor trop tard, M'sieur ,
Tout ces gens là y croit.