Me suis peut - être mal exprimé. Quand je parle d'information publique et publiée dans les revues à comité de lecture, c'est un "et" pas un "ou" que j'ai écrit. Je ne voulais absolument pas parler des hommes ou des femmes politiques qui, au - delà de leurs compétences (ou pas) en analyse des faits scientifiques, prennent en compte tout un tas d'autres facteurs quand ils font leurs déclarations. Je ne parle d'ailleurs pas de politique sur le forum, ça ne m'intéresse pas et je considère qu'en ce qui me concerne, ce n'est pas le lieu de le faire.
Et j'ai ajouté que je savais pertinemment que, ponctuellement, y compris dans ces revues il y a des abus qui, parfois, mettent longtemps avant d'être révélés : ça a été je crois me souvenir, le cas d'une méta étude au début de la pandémie qui avait en fait pipoté des données prétendument venues (de mémoire) d'Australie entre autres. Pour ce qui est de Moreno et de sa collaboration avec un concurrent de Pfizer, l'information est confirmée. Et même s'il n'était pas collaborateur d'un concurrent, j'ai tendance à accorder plus de crédit à ceux qui publient sur le sujet, qu'ils aient ou pas participé à la mise au point de la technologie en question, et moins aux débatteurs de tous ordre.
Sur le fond, le paramètre essentiel qui n'a pas été pris en compte assez tôt, c'est le décalage immense entre l'ampleur de la contagiosité du virus et la capacité mondiale à vacciner la population. On ne peut espérer s'en sortir que si effectivement Omicron ou son successeur est peu virulent (au sens de créer des complications et d'engorger les services hospitaliers), très contagieux, avec une immunité naturelle ou par une seconde génération de vaccins suffisamment forte et le développement de modèles thérapeutiques efficaces avec comme hors vaccins (prise en charge mécanique ou médicamenteuse des gens atteints ou fragiles). C'est mon avis et il me semble que l'OMS va aussi dans ce sens depuis quelques semaines. Il faut aussi se poser sérieusement la question de ce qui se passe en Afrique (et peut être dans d'autres parties du monde "non occidental").