A lire, puis à méditer.
Depuis plusieurs semaines, la presse algérienne se fait l'écho de tensions entre la communauté chinoise installée en Algérie et la population locale.Tensions qui ont donné lieu cet été à de graves agressions à l'encontre de ces immigrés asiatiques et dont la violence a même poussé les autorités chinoises à intervenir auprès de leurs homologues maghrébins pour leur demander de mettre fin à ces pugilats.
Les Chinois ont abusé de la gentillesse des Algériens, On les a accepté malgré leurs défauts, aujourd'hui ils nous agressent chez nous, a déclaré Mounir à l'A.F.P. --- « Ils boivent de l'alcool devant leurs boutiques au vu et au su des Algériens et s'exhibent parfois en short dans le quartier. Ce sont des comportements contraires à notre religion et notre culture », a précisé Abdellah, un autre habitant du quartier. Des critiques que Song explique par « un sentiment de concurrence et de jalousie ». A Bab Ezzouar, à Alger, plus de 200 commerces appartiennent à des Chinois. « Leurs produits sont vendus à des prix très compétitifs, ils sont ouverts tous les jours, donc ils gagnent de l'argent, ce qui déplaît aux Algériens », observe-t-il.
Étonnant, non ? Ces mêmes Chinois sont implantés en France depuis des lustres mais n'ont que rarement attisé le ressentiment des Français, contrairement à d'autres communautés.
Mais que les Algériens se rassurent, leurs immigrés Chinois ne brûlent pas encore le drapeau national dans la rue, n'imposent pas leurs coutumes alimentaires dans les écoles, n'exigent pas la construction de temples, ne réclament pas d'horaires de piscine aménagés, ne contredisent pas l'enseignement des sciences, se satisfont de médecins masculins pour leurs épouses, ne profitent pas indûment des aides sociales.