[LIVE] Road trip to Vannes avec l'USAP
Le 23 septembre à 6h00 par Nicolas Laurent et lindependant.fr | Mis à jour il y a 3 heures
Douze heures de bus attendent l'USAP. PHOTO/Harry Jordan
900 kilomètres, douze heures de bus... Le voyage à Vannes, véritable expédition, pose la question de la récupération des organismes. Partis ce vendredi à l'aube, les sang et or font le dos rond. Certains ne manquent pas de faire partager leurs pérégrinations sur les réseaux sociaux. A commencer par Ally Strokosch. Les supporters aussi alimentent les conversation sur ce sujet.
Si les voyages forment la jeunesse, l'expédition menant à Vannes a de quoi rouiller les organismes à 48 heures d'un match crucial pour l'USAP. Blessé durant l'intersaison, l'ouvreur Enzo Selponi ne cache pas sa lassitude:
"Musculairement, douze heures de bus ça fait mal. J'aurais préféré qu'on parte en avion". Sans surprise, la préparation physique est au centre des préoccupations.
Concocté depuis des semaines par le staff, le long périple des Catalans vers la Bretagne commencera ce vendredi matin à sept heures. Douze heures de bus, et 900 kilomètres plus tard, les sang et or gagneront le Morbihan, où une séance d'étirements attendra les joueurs dès leur arrivée, prévue vers 19 heures.
"En arrivant vendredi (ce soir), les joueurs auront deux nuits pour évacuer le voyage, ce qui est suffisant. Nous ferons aussi une pause de deux heures à Bordeaux pour ménager au maximum leurs organismes", insiste le préparateur physique de l'USAP, Nicolas Szezur.
Ci-dessous, retrouvez le chemin à parcourir jusqu'au stade de la Rabine.
Privilégié à l'avion pour des raisons financières, le bus est aménagé pour permettre les longs déplacements et favoriser un 'certain' confort aux joueurs.
"Voyager en avion privé jusqu'à Vannes aurait coûté 50.000 euros au club", justifie de son côté le président François Rivière, en vantant les bienfaits de la promiscuité:
"Je pense que cela va faire du bien aux joueurs d'être ensemble. C'est important pour l'équipe de rester soudée", affirme-t-il. Pour "subir" le moins possible ce calvaire de douze heures, à chacun sa distraction pour tuer le temps. Jeux de cartes, livres, films sur tablettes...
"On en profitera pour rigoler, ce sera un bon moment", confie le deuxième ligne Yohan Vivalda sous forme de boutade. Samedi, l'entraînement aura lieu à 14 heures -l'horaire du match- pour une ultime préparation, avant de rejoindre dimanche le stade de la Rabine, où 7.000 supporters vannetais, gonflés à bloc, sont attendus. Une chose est sûre: en cas de quatrième défaite successive, le voyage retour risque d'être long et pesant pour les Catalans. Avec ou sans confort.
"Je pense que cela va faire du bien aux joueurs d'être ensemble", a sobrement déclaré le président François Rivière.