Le ratio occasions/réalisations n'est pas bon et ce manque de réalisme individuel et collectif, cette incapacité à tuer le match, à le gagner, à décourager l'adversaire a été le problème de l'USAP avec Benetton/Gelez et le reste avec Perry/Arlettaz. La différence est quand même que, contre une grosse équipe, l'USAP a beaucoup tenté et que, même si le % d'occasions au fond est faible, ça a suffit.
Mais dans cette situation, les joueurs sont sous pression, commettent des fautes, doivent faire beaucoup d'efforts et peuvent se faire reprendre. Et si Oyo avait planté un essai en fin de match, l'USAP était dans la crise.
Devant, je n'ai pas vu énormément de différence, mais derrière, malgré les erreurs, les joueurs ont porté le ballon. En fin de match, j'ai beaucoup apprécié la conservation (même si les deux derniers ballons sont bêtement rendus).
Alors le bonus ne doit pas dissimuler que beaucoup de progrès restent à faire et que la situation est fragile. Mais on a quelques raisons d'espérer puisque le bonus est pris contre un prétendant au titre (même si l'an dernier ça a été souvent le cas) et que cette équipe qui compte des joueurs de talent a aussi un âme (j'ai aimé cette émotion collective et cette union entre les joueurs entre eux et avec le public). Alors, à suivre ... En Davant, per sempre.