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Agen-Usap. Julien Farnoux en dehors du groupe, Enzo Selponi pourrait débuter à l’arrière demain.
Arrière malgré lui. Et si tel était le destin d’Enzo Selponi ? Le déplacement à Agen, ce dimanche (12h30), devrait aller dans ce sens. Après la «belle claque», dixit l’habituel ouvreur, reçue face au Stade Français (15-46), le staff a décidé de se passer de Julien Farnoux, titulaire du poste depuis deux saisons et demie, dans ce qui ressemble à une sanction sportive. Avec Jonathan Bousquet et Raphaël Carbou, l’arrière avait déjà été remplacé dès la mi-temps le week-end dernier. En pole pour reprendre le flambeau: Enzo Selponi.
Je me sens prêt
Depuis mi-novembre dernier et une prestation éblouissante à l’arrière (25 points), la question lui est rabâchée. Le recrutement de Paddy Jackson en dix et l’absence de recrues à l’arrière ont fait le reste. «Patrick le sait, je le sais, mon poste c’est dix, répète patiemment l’ex-Montpelliérain. Pour le moment, Paddy vient d’arriver et il faut l’installer à ce poste. Il a un niveau international, il peut nous amener plus de choses à l’heure actuelle que moi.»
Au vu des qualités démontrées par l’Irlandais, Selponi devra cravacher pour espérer renverser la hiérarchie au poste d’ouvreur. Mais dès les matches amicaux, le staff l’a testé à l’arrière. Et comme d’habitude, il a fait la maille. «En quinze je me régale aussi, assure Selponi. C’est une approche différente de demi d’ouverture mais, quelque part, c’est les mêmes relations que l’on a.» Puisque son utilisation à l’arrière sera plus que du dépannage, il travaille au quotidien les deux postes. «C’est compliqué, mais ça évacue un peu la pression que tu as systématiquement lorsque tu ne joues qu’à ton poste.»
Cette saison Enzo Selponi renoue également un fil détendu avec ce Top 14 qu’il avait commencé à découvrir avec Montpellier (trois matches en 2013). «J’étais tout minot, encadré par des stars et des internationaux à chaque poste, se souvient «Selpo». Je me sens prêt, un peu revanchard envers moi-même à rejouer en Top 14. J’ai 25 ans, on arrive à la maturité à mon poste de demi d’ouverture. Il faut bien sûr améliorer certains secteurs, mais je pense que c’est une question de temps avant d’arriver au niveau que j’espère avoir.» Chez certains, cette phrase passerait pour de la prétention. Pas chez Selponi, dont une des qualités unanimement louée est la confiance en soi. Un atout réel pour l’USAP qui doit à tout prix chasser les premiers doutes.
Pierre Cribeillet
Arrière malgré lui. Et si tel était le destin d’Enzo Selponi ? Le déplacement à Agen, ce dimanche (12h30), devrait aller dans ce sens. Après la «belle claque», dixit l’habituel ouvreur, reçue face au Stade Français (15-46), le staff a décidé de se passer de Julien Farnoux, titulaire du poste depuis deux saisons et demie, dans ce qui ressemble à une sanction sportive. Avec Jonathan Bousquet et Raphaël Carbou, l’arrière avait déjà été remplacé dès la mi-temps le week-end dernier. En pole pour reprendre le flambeau: Enzo Selponi.
Je me sens prêt
Depuis mi-novembre dernier et une prestation éblouissante à l’arrière (25 points), la question lui est rabâchée. Le recrutement de Paddy Jackson en dix et l’absence de recrues à l’arrière ont fait le reste. «Patrick le sait, je le sais, mon poste c’est dix, répète patiemment l’ex-Montpelliérain. Pour le moment, Paddy vient d’arriver et il faut l’installer à ce poste. Il a un niveau international, il peut nous amener plus de choses à l’heure actuelle que moi.»
Au vu des qualités démontrées par l’Irlandais, Selponi devra cravacher pour espérer renverser la hiérarchie au poste d’ouvreur. Mais dès les matches amicaux, le staff l’a testé à l’arrière. Et comme d’habitude, il a fait la maille. «En quinze je me régale aussi, assure Selponi. C’est une approche différente de demi d’ouverture mais, quelque part, c’est les mêmes relations que l’on a.» Puisque son utilisation à l’arrière sera plus que du dépannage, il travaille au quotidien les deux postes. «C’est compliqué, mais ça évacue un peu la pression que tu as systématiquement lorsque tu ne joues qu’à ton poste.»
Cette saison Enzo Selponi renoue également un fil détendu avec ce Top 14 qu’il avait commencé à découvrir avec Montpellier (trois matches en 2013). «J’étais tout minot, encadré par des stars et des internationaux à chaque poste, se souvient «Selpo». Je me sens prêt, un peu revanchard envers moi-même à rejouer en Top 14. J’ai 25 ans, on arrive à la maturité à mon poste de demi d’ouverture. Il faut bien sûr améliorer certains secteurs, mais je pense que c’est une question de temps avant d’arriver au niveau que j’espère avoir.» Chez certains, cette phrase passerait pour de la prétention. Pas chez Selponi, dont une des qualités unanimement louée est la confiance en soi. Un atout réel pour l’USAP qui doit à tout prix chasser les premiers doutes.
Pierre Cribeillet
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