Sur le banc ou hors groupe, Paddy Jackson peine toujours à exprimer son potentiel. Il s’est livré cette semaine.
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USAP : "Personne ne veut mal jouer" - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
- Date de début
Bonjour, quelqu'un peut il poster une copie de l'article ?
Merci
Merci
Deux articles sur Paddy? Il n'y a rien d'autre à dire ou on prépare le public à ce qu'il reste la saison prochaine?
https://www.lindependant.fr/2019/03/08/personne-ne-veut-mal-jouer,8056522.php
USAP : "Personne ne veut mal jouer"
Sur le banc ou hors groupe, Paddy Jackson peine toujours à exprimer son potentiel. Il s’est livré cette semaine.
Êtes-vous soulagé d’avoir retrouvé le terrain face à Toulon (11-24) ?
Oui, bien sûr. Je suis entré à un moment où il n’y avait pas beaucoup d’écart au score et on a marqué, ce qui nous a permis de nous rapprocher. Malheureusement, on a fait des erreurs, comme toute la saison, qui permettent aux adversaires de marquer. J’étais heureux de jouer et de revenir à Aimé-Giral, prêt à aider l’équipe, à essayer de gagner le match. Malheureusement, on ne l’a pas fait, mais je pense que depuis Noël, on joue mieux. On a battu Montpellier (10-28), on aurait pu battre Agen (13-20) et Toulon. Je crois qu’on s’entraîne mieux et qu’on joue mieux. On n’a pas eu les résultats espérés, mais je crois qu’on fait mieux vivre le ballon.
Buter, c’est comme au golf, parfois ça se dérègle
Comment avez-vous vécu votre mise à l’écart contre Montpellier et Agen ?
J’ai envie de jouer tous les matches, mais j’étais avec l’équipe pour la victoire à Montpellier, on a fait un très bon match et l’atmosphère était super après le match. Et j’étais content de revenir pour Toulon.
Le staff vous a-t-il expliqué ses choix ?
C’est son choix et c’est lui qui décide. Enzo (Selponi) joue très bien et Julien (Farnoux) et les autres arrières ont montré à quel point ils étaient bons contre Montpellier. C’est une décision du staff, je la respecte.
On insiste, mais comment avez-vous ressenti le fait de ne pas jouer ?
C’est la vie. C’est une saison difficile pour l’USAP, pour tout le monde. L’entraîneur a des choix à faire. Je suis assez vieux et assez grand pour ne pas en prendre ombrage. Donc je me suis entraîné dur, j’ai essayé d’aider l’équipe pour préparer Montpellier et Agen. Je savais que j’allais finir par rejouer alors j’ai patienté jusqu’à ce que Patrick (Arlettaz, l’entraîneur) décide de m’utiliser.
Votre prestation face à Pau n’était pas bonne. Savez-vous pourquoi ?
J’ai raté une pénalité facile, peut-être à cause de la confiance, mais il y a beaucoup de paramètres. Buter, c’est un peu comme le golf, il y a des périodes où ça se dérègle. C’est la première fois de ma carrière que ça m’arrive. Il faut simplement que je m’entraîne, que je travaille dur. J’ai manqué cette pénalité contre Pau, mais je ne crois pas que j’étais en difficulté. J’étais heureux de jouer, je voulais jouer le reste du match. Patrick m’a sorti mais je ne pense pas que j’étais en difficulté, en dehors de cette pénalité ratée.
Comment avez-vous vécu les sifflets du public au moment de votre remplacement face à Pau ?
C’est difficile pour les supporters parce qu’on ne gagne pas. Ils viennent nous encourager à chaque match, ils sont vraiment extraordinaires. Après chaque match, ils sont là pour nous et je comprends leur frustration. L’équipe aussi est frustrée, le staff, les joueurs et les supporters aussi. Je comprends. C’est le sport, c’est la vie. Je ne le prends pas mal.
L’initiative de jouer arrière vient-elle de vous ?
Non, Patrick m’a dit qu’il voulait me faire jouer arrière et j’en étais heureux. J’ai déjà joué à ce poste quand j’ai dû remplacer des arrières blessés. J’étais vraiment content d’évoluer à ce poste, j’ai aimé le faire contre Bordeaux (11-22) et Pau (24-30). Je suis demi d’ouverture, mais au poste d’arrière, il y a plus d’espace et de liberté et je peux aider l’ouvreur.
On a l’impression de ne pas voir le meilleur Paddy Jackson cette saison. Êtes-vous d’accord ?
Oui, bien sûr. C’est une saison difficile pour tout le monde. Je ne pense pas que je joue à mon meilleur niveau, mais je pense que c’est aussi le cas de l’équipe. Dans ce cas-là, il faut juste avoir confiance en soi, en l’équipe. Il faut que je m’entraîne dur parce que j’ai envie de bien jouer. Personne ne veut mal jouer. Dans une carrière, il y a toujours des moments où vous jouez bien, d’autres moins.
Imaginiez-vous une telle situation en signant ici ?
Non. Je savais que ce serait difficile. Quand je suis arrivé, j’ai parlé avec les coaches, on avait beaucoup de travail à faire. Ça allait être dur. J’ai pensé qu’on passerait un cap et qu’on gagnerait des matches. Ce qui est frustrant, c’est que je pense à des matches que nous devions gagner, comme Montpellier et Lyon (16-22) ici, Agen chez eux (25-23) et ici. Il y a une poignée de matches qui étaient à notre portée. C’est triste. Ça fait mal aux supporters, aux joueurs.
Je dois prendre une décision (sur mon avenir)
Qu’attendez-vous de la fin de saison ?
Mon ambition est de gagner avec l’USAP, m’entraîner mieux physiquement et aider l’équipe. Nous avons encore des matches difficiles qui arrivent. Mon ambition est de finir la saison à notre meilleur parce que tout le monde dans le club, le staff, l’encadrement et les supporters ont été très bons avec moi. Les joueurs sont devenus d’incroyables amis pour moi. Je veux juste finir fort avec eux et prendre du plaisir. Prendre du plaisir pour le temps qu’il me reste ici.
Il vous reste un an de contrat mais vous parlez comme si vous alliez partir. Est-ce le cas ?
Je discute toujours en ce moment avec ces clubs qui m’ont contacté. Je dois prendre une décision.
Pourriez-vous jouer en Pro D2 avec l’USAP ?
Je ne sais pas. Je dois discuter, évaluer mes options et nous verrons.
Pensez-vous qu’un jour, vous pourrez rentrer jouer en Irlande en paix ?
Oui, je pense. Ça peut arriver. Ça dépend si je le veux vraiment. Mais là où j’habite, c’est très petit et c’est bien de partir, expérimenter une nouvelle culture, découvrir de nouvelles personnes. Je pense que si je voulais, ça pourrait le faire. Mais à cet instant, je ne sais pas si j’ai envie de repartir chez moi. On verra plus tard.
Une rumeur vous envoie au London Irish.
Oui, c’est une possibilité. C’est un des clubs avec lesquels je discute. Il y a trois ou quatre différents clubs, certains en Angleterre, d’autres en France. Il faut juste prendre une décision.
USAP : "Personne ne veut mal jouer"
Sur le banc ou hors groupe, Paddy Jackson peine toujours à exprimer son potentiel. Il s’est livré cette semaine.
Êtes-vous soulagé d’avoir retrouvé le terrain face à Toulon (11-24) ?
Oui, bien sûr. Je suis entré à un moment où il n’y avait pas beaucoup d’écart au score et on a marqué, ce qui nous a permis de nous rapprocher. Malheureusement, on a fait des erreurs, comme toute la saison, qui permettent aux adversaires de marquer. J’étais heureux de jouer et de revenir à Aimé-Giral, prêt à aider l’équipe, à essayer de gagner le match. Malheureusement, on ne l’a pas fait, mais je pense que depuis Noël, on joue mieux. On a battu Montpellier (10-28), on aurait pu battre Agen (13-20) et Toulon. Je crois qu’on s’entraîne mieux et qu’on joue mieux. On n’a pas eu les résultats espérés, mais je crois qu’on fait mieux vivre le ballon.
Buter, c’est comme au golf, parfois ça se dérègle
Comment avez-vous vécu votre mise à l’écart contre Montpellier et Agen ?
J’ai envie de jouer tous les matches, mais j’étais avec l’équipe pour la victoire à Montpellier, on a fait un très bon match et l’atmosphère était super après le match. Et j’étais content de revenir pour Toulon.
Le staff vous a-t-il expliqué ses choix ?
C’est son choix et c’est lui qui décide. Enzo (Selponi) joue très bien et Julien (Farnoux) et les autres arrières ont montré à quel point ils étaient bons contre Montpellier. C’est une décision du staff, je la respecte.
On insiste, mais comment avez-vous ressenti le fait de ne pas jouer ?
C’est la vie. C’est une saison difficile pour l’USAP, pour tout le monde. L’entraîneur a des choix à faire. Je suis assez vieux et assez grand pour ne pas en prendre ombrage. Donc je me suis entraîné dur, j’ai essayé d’aider l’équipe pour préparer Montpellier et Agen. Je savais que j’allais finir par rejouer alors j’ai patienté jusqu’à ce que Patrick (Arlettaz, l’entraîneur) décide de m’utiliser.
Votre prestation face à Pau n’était pas bonne. Savez-vous pourquoi ?
J’ai raté une pénalité facile, peut-être à cause de la confiance, mais il y a beaucoup de paramètres. Buter, c’est un peu comme le golf, il y a des périodes où ça se dérègle. C’est la première fois de ma carrière que ça m’arrive. Il faut simplement que je m’entraîne, que je travaille dur. J’ai manqué cette pénalité contre Pau, mais je ne crois pas que j’étais en difficulté. J’étais heureux de jouer, je voulais jouer le reste du match. Patrick m’a sorti mais je ne pense pas que j’étais en difficulté, en dehors de cette pénalité ratée.
Comment avez-vous vécu les sifflets du public au moment de votre remplacement face à Pau ?
C’est difficile pour les supporters parce qu’on ne gagne pas. Ils viennent nous encourager à chaque match, ils sont vraiment extraordinaires. Après chaque match, ils sont là pour nous et je comprends leur frustration. L’équipe aussi est frustrée, le staff, les joueurs et les supporters aussi. Je comprends. C’est le sport, c’est la vie. Je ne le prends pas mal.
L’initiative de jouer arrière vient-elle de vous ?
Non, Patrick m’a dit qu’il voulait me faire jouer arrière et j’en étais heureux. J’ai déjà joué à ce poste quand j’ai dû remplacer des arrières blessés. J’étais vraiment content d’évoluer à ce poste, j’ai aimé le faire contre Bordeaux (11-22) et Pau (24-30). Je suis demi d’ouverture, mais au poste d’arrière, il y a plus d’espace et de liberté et je peux aider l’ouvreur.
On a l’impression de ne pas voir le meilleur Paddy Jackson cette saison. Êtes-vous d’accord ?
Oui, bien sûr. C’est une saison difficile pour tout le monde. Je ne pense pas que je joue à mon meilleur niveau, mais je pense que c’est aussi le cas de l’équipe. Dans ce cas-là, il faut juste avoir confiance en soi, en l’équipe. Il faut que je m’entraîne dur parce que j’ai envie de bien jouer. Personne ne veut mal jouer. Dans une carrière, il y a toujours des moments où vous jouez bien, d’autres moins.
Imaginiez-vous une telle situation en signant ici ?
Non. Je savais que ce serait difficile. Quand je suis arrivé, j’ai parlé avec les coaches, on avait beaucoup de travail à faire. Ça allait être dur. J’ai pensé qu’on passerait un cap et qu’on gagnerait des matches. Ce qui est frustrant, c’est que je pense à des matches que nous devions gagner, comme Montpellier et Lyon (16-22) ici, Agen chez eux (25-23) et ici. Il y a une poignée de matches qui étaient à notre portée. C’est triste. Ça fait mal aux supporters, aux joueurs.
Je dois prendre une décision (sur mon avenir)
Qu’attendez-vous de la fin de saison ?
Mon ambition est de gagner avec l’USAP, m’entraîner mieux physiquement et aider l’équipe. Nous avons encore des matches difficiles qui arrivent. Mon ambition est de finir la saison à notre meilleur parce que tout le monde dans le club, le staff, l’encadrement et les supporters ont été très bons avec moi. Les joueurs sont devenus d’incroyables amis pour moi. Je veux juste finir fort avec eux et prendre du plaisir. Prendre du plaisir pour le temps qu’il me reste ici.
Il vous reste un an de contrat mais vous parlez comme si vous alliez partir. Est-ce le cas ?
Je discute toujours en ce moment avec ces clubs qui m’ont contacté. Je dois prendre une décision.
Pourriez-vous jouer en Pro D2 avec l’USAP ?
Je ne sais pas. Je dois discuter, évaluer mes options et nous verrons.
Pensez-vous qu’un jour, vous pourrez rentrer jouer en Irlande en paix ?
Oui, je pense. Ça peut arriver. Ça dépend si je le veux vraiment. Mais là où j’habite, c’est très petit et c’est bien de partir, expérimenter une nouvelle culture, découvrir de nouvelles personnes. Je pense que si je voulais, ça pourrait le faire. Mais à cet instant, je ne sais pas si j’ai envie de repartir chez moi. On verra plus tard.
Une rumeur vous envoie au London Irish.
Oui, c’est une possibilité. C’est un des clubs avec lesquels je discute. Il y a trois ou quatre différents clubs, certains en Angleterre, d’autres en France. Il faut juste prendre une décision.
Qu'il parte , bon sang!
Merci
Rectification, à la lecture de l'article il serait étonnant qu'avec les discussions de 3-4 clubs il reste ici. 
Qui plus est, libérer son salaire ne serait pas de trop pour la proD2.
Qui plus est, libérer son salaire ne serait pas de trop pour la proD2.-
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