"Personne ne s'est fait tuer à Aimé-Giral"
Mario Ledesma avait beau chercher, hier après l'entraînement du MHR sur le terrain annexe du Stade Yves du Manoir, il a dû se rendre à l'évidence : non, il n'a jamais gagné sur la pelouse d'Aimé-Giral durant sa carrière de joueur (à Narbonne, Castres et Clermont). Par contre, il y a connu la réussite depuis qu'il est devenu entraîneur puisque l'an dernier, il était dans le staff d'un Stade Français large vainqueur à Perpignan "avec le bonus offensif" aime-t-il à rappeler (16-35). Désormais entraîneur des avants de Montpellier, Ledesma sait donc toute la difficulté de venir s'imposer dans la marmite d'Aimé-Giral où "c'est toujours excitant de jouer".
Super Mario ose même un peu la caricature trouvant l'ambiance d'Aimé-Giral "un peu folklorique où on t'insulte dans tous les sens mais ça reste sympa, bon enfant. Personne ne s'est fait tuer à Aimé-Giral", lâche-t-il même dans un éclat de rire. Et pourtant, l'ancien talonneur a connu des ambiances chaudes et tendues à Perpignan notamment avec Narbonne (où il a joué de 2001 à 2003). "C'était celui-là le derby ! Aujourd'hui, il n'y a plus Narbonne ni Béziers et Perpignan-Montpellier ne remplacera pas Perpignan-Narbonne. Je me souviens y avoir pris un 39-0" (en 2002- 2003), sourit-il jaune encore aujourd'hui.
Mas ? No comment !
Et un derby bouillant, c'est justement ce qui attend Montpellier, l'annonce du départ de Nicolas Mas au MHR la saison prochaine ayant traumatisé des supporters catalans mobilisés. Sur le sujet, Mario Ledesma a joué le cadrage-débord': «Mais ça, il n'y a personne qui l'a annoncé". Heureusement, l'ancien talonneur est plus prolixe pour évoquer ses prochains adversaires que ses futurs joueurs trouvant que cette "belle équipe" de l'USAP "montait en puissance". "C'est une équipe que j'aime voir jouer, elle est complète. Historiquement, la mêlée est importante pour eux, ils sont performants en touche, agressifs, leur paquet est très mobile avec les deux jeunes deuxième ligne (Romain Taofifenua et Sébastien Vahaamahina) qui montent en puissance eux aussi. Ils ont aussi une bonne 3e ligne. On ne peut pas dire qu'ils aient de gros points faibles."
Actuellement dans une bonne dynamique (6 succès sur les 7 derniers matches en Top 14 et H-Cup), le MHR s'appuiera sur "ses certitudes dans certains secteurs" pour venir contrarier les Catalans à condition d'être un brin "plus réaliste".
Mario Ledesma avait beau chercher, hier après l'entraînement du MHR sur le terrain annexe du Stade Yves du Manoir, il a dû se rendre à l'évidence : non, il n'a jamais gagné sur la pelouse d'Aimé-Giral durant sa carrière de joueur (à Narbonne, Castres et Clermont). Par contre, il y a connu la réussite depuis qu'il est devenu entraîneur puisque l'an dernier, il était dans le staff d'un Stade Français large vainqueur à Perpignan "avec le bonus offensif" aime-t-il à rappeler (16-35). Désormais entraîneur des avants de Montpellier, Ledesma sait donc toute la difficulté de venir s'imposer dans la marmite d'Aimé-Giral où "c'est toujours excitant de jouer".
Super Mario ose même un peu la caricature trouvant l'ambiance d'Aimé-Giral "un peu folklorique où on t'insulte dans tous les sens mais ça reste sympa, bon enfant. Personne ne s'est fait tuer à Aimé-Giral", lâche-t-il même dans un éclat de rire. Et pourtant, l'ancien talonneur a connu des ambiances chaudes et tendues à Perpignan notamment avec Narbonne (où il a joué de 2001 à 2003). "C'était celui-là le derby ! Aujourd'hui, il n'y a plus Narbonne ni Béziers et Perpignan-Montpellier ne remplacera pas Perpignan-Narbonne. Je me souviens y avoir pris un 39-0" (en 2002- 2003), sourit-il jaune encore aujourd'hui.
Mas ? No comment !
Et un derby bouillant, c'est justement ce qui attend Montpellier, l'annonce du départ de Nicolas Mas au MHR la saison prochaine ayant traumatisé des supporters catalans mobilisés. Sur le sujet, Mario Ledesma a joué le cadrage-débord': «Mais ça, il n'y a personne qui l'a annoncé". Heureusement, l'ancien talonneur est plus prolixe pour évoquer ses prochains adversaires que ses futurs joueurs trouvant que cette "belle équipe" de l'USAP "montait en puissance". "C'est une équipe que j'aime voir jouer, elle est complète. Historiquement, la mêlée est importante pour eux, ils sont performants en touche, agressifs, leur paquet est très mobile avec les deux jeunes deuxième ligne (Romain Taofifenua et Sébastien Vahaamahina) qui montent en puissance eux aussi. Ils ont aussi une bonne 3e ligne. On ne peut pas dire qu'ils aient de gros points faibles."
Actuellement dans une bonne dynamique (6 succès sur les 7 derniers matches en Top 14 et H-Cup), le MHR s'appuiera sur "ses certitudes dans certains secteurs" pour venir contrarier les Catalans à condition d'être un brin "plus réaliste".
