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Le directeur sportif sang et or évoque la montée en Top 14 et la nécessité de recruter en vue du maintien.
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je te remercieChristian, plus de 10.000 supporteurs présents mardi pour fêter le sacre de l'USAP place de la Victoire, aviez-vous déjà connu un tel engouement?
Je ne vais rien inventer en disant que c'est exceptionnel, que c'est très particulier. Quand tu penses à la culture catalane, tu penses USAP et les Catalans sont très attachés à ce que représente l'USAP. L'USAP fait partie de l'histoire de la Catalogne et le fait que le club soit resté au plus haut niveau pendant des années faisait la fierté de toute la Catalogne. La fierté catalane avait été un peu égratignée par la descente et le retour au Top 14 se traduit aussi par cet engouement. C'est pour ça sûrement que c'est aussi magique, aussi excessif, aussi passionnel.
On prend une petite baffe, non?
On s'y habitue très bien (rires). C'est très agréable. En tout cas, je sentais le poids de la responsabilité en arrivant ici et je le ressens encore plus. C'est à la fois formidable, mais on voit que les mois qui vont venir sont d'une importance capitale pour le club et le pays catalan.
Pas le temps de souffler pour vous avec la préparation de la montée.
Oui, mais on n'a pas le choix. Pour faire ce métier-là;, comme plein d'autres d'ailleurs, il faut de la passion, de l'ambition. On profite de ce moment-là, on a envie de le prolonger et on sait que si on bosse bien, on peut y arriver. Ce qu'on a fait pendant deux ans, tout le monde oublie la saison passée, mais moi j'y tiens, a permis de construire les fondations.
L'objectif sera-t-il le maintien la saison prochaine?
Bien sûr. Il ne peut pas y en avoir d'autre. On ne peut pas expliquer qu'on veut être en coupe d'Europe la saison prochaine. Quand on voit les matches de Top 14, on voit bien le fossé qu'il y a. Je l'ai dit il y a deux ans: plus que monter, il faut se donner les moyens de se maintenir en Top 14. Et si on se maintient, on va tout faire pour, ce sera une vraie réussite.
Le niveau du Top 14 a-t-il augmenté depuis la descente de l'USAP en 2014?
Il y a un différentiel énorme. Toutes les équipes ont de meilleurs effectifs. L'intensité des matches est bien supérieure à ce qu'elle était il y a quatre ans, même si ce n'est pas forcément le cas en qualité de jeu. Bon, on voit quand même de grands matches de rugby. Mais, de la même manière, la Pro D2 est aussi supérieure à ce qu'elle était il y a quatre ans. Mais on ne se plaint pas du tout. Ànous d'arriver à notre meilleur niveau, à garder le même état d'esprit. On sait qu'on aura des moments difficiles et c'est là qu'il faudra que le groupe soit fort mentalement, mais je crois que les joueurs le sont avec ce qu'ils ont traversé et la manière dont ils ont remporté ce titre. Ils ont fini premiers, puis ont inscrit trente points en demie (28-8 contre Mont-de-Marsan) et quarante points en finale (38-13 contre Grenoble). Ils se sont forgés un grand moral, une grande confiance et surtout une cohésion énorme qui doit nous aider à traverser les difficultés du Top 14.
L'ossature de l'équipe qui a obtenu la montée peut-elle évoluer jusqu'au niveau du Top 14?
En tout cas, on va la garder. On croit en ces garçons. Ils nous ont tellement surpris cette année. On a beaucoup de joueurs qui sont loin encore de leur meilleur niveau. L'ossature de cette équipe-là, c'est des garçons qui sont encore à 80%, pour certains, de leur potentiel. Les 20% qui manquent, si on arrive à créer les conditions pour qu'ils les obtiennent, ils seront compétitifs en Top 14, bien sûr.
Combien de recrues sont nécessaires pour atteindre le maintien?
Il nous faut dans les huit joueurs. On avait un effectif un peu court déjà pour la Pro D2 et c'est du non-stop le Top 14 entre les coupes d'Europe et le championnat, donc il faudra énormément étoffer l'effectif.
Quels postes sont prioritaires?
Il nous faut cinq joueurs devant et trois ou quatre derrière.
Quand vous êtes arrivé, il y a deux ans, pensiez-vous ramener si vite l'USAP en Top 14?
Quand on veut réussir, il ne faut pas se mettre des jalons incontournables. En tout cas moi, je ne sais pas faire autrement, j'ai besoin d'un peu de temps pour construire. Moi et le staff, on pensait au départ qu'il nous faudrait sûrement un an de plus. Une équipe, c'est souvent trois ans, surtout avec des garçons qui avaient besoin de progresser. Ce n'était pas une équipe où les joueurs étaient tous à un niveau abouti. Il a fallu que chaque garçon s'améliore, se développe. Mais il y a eu une progression plus rapide que ce qu'on pensait. Ca validait le fait qu'on disait que cette équipe avait du potentiel. Patrick et moi en étions convaincus.
À titre personnel, vous avez encore un an de contrat, songez-vous à étirer votre engagement au-delà de cette échéance?
Je suis quelqu'un qui ne se projette pas, qui vit le moment présent.
Quel est votre pronostic pour Grenoble-Oyonnax en barrage d'accession au Top 14 samedi?
Je pronostique Oyo. J'ai toujours dit que six jours après une finale perdue, c'est très compliqué. On y laisse beaucoup d'énergie mentale et physique. On y perd aussi de la confiance et Oyo, c'est très costaud. Ils sont dans cette dynamique de maintien. Ils ont fait plusieurs exploits cette année. Je ne souhaite rien de mal à Grenoble, mais je les vois mal passer ce cap-là. Cela dit, je suis un très mauvais pronostiqueur.
Pas de Brown, alors?On peut logiquement imaginer :
- un pilier gauche
- un talonneur
- un seconde ligne ou un flanker (on a quand même 5 secondes lignes, à moins d'en faire descendre un)
- un flanker
- un huit
- un demi d'ouverture
- un ou deux centres
- un arrière
Je ne le compte pas comme une recrue.Pas de Brown, alors?
Pas de Brown, alors?
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