USAP/François Gelez: «Les joueurs sont atteints»
Le 19 septembre à 09h48 par Recueilli par V.C. | Mis à jour il y a 6 heures
Gelez accuse la défense. PHOTO/Claude Boyer
François Gelez, l’entraîneur des trois-quarts de l’USAP, met le compte de cette troisième défaite d’affilée sur le dos de la défense. Et mise sur plusieurs semaines avant de sortir complètement la tête de l’eau.
- François, troisième défaite d’affilée pour l’USAP, avec un score lourd à l’arrivée...
Cette défaite n’est pas comparable à celle de la semaine dernière contre Dax, qui est un gros point noir.
Carcassonne sera bien mieux classé que l’an dernier. Aujourd’hui (dimanche, NDLR), on espérait une réaction des joueurs, une capacité à se transcender. Le groupe est atteint un peu plus profondément qu’il ne veut bien le dire lui-même, les joueurs sont plus atteints que ce qu’ils veulent bien le montrer. La convalescence va être sûrement plus longue.
Il va falloir plusieurs semaines de travail avant de trouver un niveau acceptable. Malheureusement, on montre tous les signes d’une équipe faible défensivement. En première mi-temps, contre le vent, il fallait jouer à cache-ballon et faire un minimum de fautes. Mais on leur a offert toutes les possibilités de se mettre bien dans le match. On est dans une période difficile, les gens ne comprennent pas comment l’USAP peut être à cette place, mais c’est la dure réalité du sport.
C’est bateau de dire qu’il faut faire des grosses semaines de travail mais, malheureusement, on ne voit que ça comme solution.
- Paradoxalement, la conquête a été bonne. D’où vient le problème?
Le gros déficit, c’est la défense. On prend 38 points, 4 essais... La conquête a été intéressante mais il faut savoir pourquoi cette défense, qui avait offert des signes encourageants, a été mise autant en difficulté sur la largeur.
Il y a la préparation, le système, mais aussi la responsabilité des joueurs. La défense est le miroir grossissant de l’aspect mental et de la force de caractère d’une équipe. Il faut qu’on la travaille mais les joueurs doivent se remettre en question.
- Une réaction s’impose à Vannes pour stopper l’hémorragie...
Quoiqu’il se passe à Vannes, ce ne sera pas suffisant. Il faut qu’on arrive à progresser. J’ose espérer qu’on a touché le fond contre Dax et que chaque week-end va nous amener plus de certitudes.
On va refaire une analyse, re discuter, re réfléchir, peut-être changer quelques joueurs...Ce qui est sûr, c’est qu’il nous faut une vraie progression. L’histoire du choc psychologique, du déclic, ça marche quand les équipes sont déjà en place.
Nous, on est encore en construction.