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Usap - Fc Grenoble : La Finale

Dimanche ce sera le match d'une saison ! Celui qui nous menera vers l'excellence du moins nous donnera la possibilité de participer au moins une année plus si affinités ou nous amènera son lot de deceptions et de frustrations...Pas trop d'illusions a avoir au sortir d'une possible defaite dimanche, Oyo viendra nous croquer tout cru ( ils se sont préparés a cette éventualité depuis fort longtemps peut être depuis le debut de l'année...civile...)...LE MATCH DE LA SAISON...
 
Pro D2 – FCG : Stéphane Glas place Perpignan en « favori logique » pour la finale
3 mai 2018 Nicolas Breton 0 commentaire fcg, finale, finale pro D2, grenoble, perpignan, Pro D2, Stéphane Glas, usap

Après avoir réalisé l’exploit de s’imposer à Montauban le week-end dernier en demi-finale, Grenoble affrontera dimanche Perpignan pour décrocher le premier billet pour le Top 14. Et alors que Christian Lanta a clairement affiché ses ambitions, son homologue isérois Stéphane Glas colle volontiers l’étiquette de favoris aux Catalans. « Alors, effectivement, ils sont favoris logiques, à la vue de leur saison. Parce qu’ils ont fini premiers, ils nous ont battu deux fois. Après, c’est une finale. Une finale, ce n’est pas toujours la logique, raconte-t-il sur le site du club. Nous, on sait le match qu’on a à faire de toute façon. On n’est pas favori. Mais bon, c’est un rôle qui ne nous va pas plus mal non plus, je trouve. »

Glas : « On est excité, on est impatient »
D’autant que si la volonté est affichée de mettre la pression sur les épaules catalanes, le FCG aura bien évidemment son mot à dire sur la pelouse d’Ernest-Wallon. « On est sur notre troisième match de phase finale. Après, je sens beaucoup d’excitation de la part des joueurs. L’événement fait que, on est excité, on est impatient. Je le sens vraiment du côté des joueurs. Ensuite, la fatigue. Elle est toujours plus facile à digérer lorsqu’on gagne des matchs, lorsqu’on est en finale. Sur la fraicheur physique des gars, sur la fraicheur mentale, je pense que dimanche, on sera bien. »
 
Dimanche ce sera le match d'une saison ! Celui qui nous menera vers l'excellence du moins nous donnera la possibilité de participer au moins une année plus si affinités ou nous amènera son lot de deceptions et de frustrations...Pas trop d'illusions a avoir au sortir d'une possible defaite dimanche, Oyo viendra nous croquer tout cru ( ils se sont préparés a cette éventualité depuis fort longtemps peut être depuis le debut de l'année...civile...)...LE MATCH DE LA SAISON...

Pour l'instant , et jusqu'à samedi soir , il n'est absolument pas certain que se soit Oyonnax qui doive jouer le barrage. ....;)
 
Pour l'instant , et jusqu'à samedi soir , il n'est absolument pas certain que se soit Oyonnax qui doive jouer le barrage. ....;)
Oui...mais bon honnêtement je ne vois pas le CO s'incliner chez lui lors de la 26 ème journée...et louper sa qualif sur ce match...mais tu as raison : la glorieuse incertitude du sport ...
 
http://forum.fcgrenoble.com/viewtopic.php?id=26183

L’USAP c’est quand même le club qui a été relégable 3 minutes dans la saison et qui est descendu. Bon c’étaient pas les bonnes c’est sur mais quand même c’est vraiment pas de bol.
Tu as une saison régulière qui fait 2080 minutes (je compte pas les arrêts de jeu c’est déjà assez cruel) tu es relégable 3 minutes et tu descends.
103 ans de présence dans l’élite sans discontinuer et en 3 minutes crac!
Tu passes 0,01% de la saison dans le costard du relégable et tu descends.
Ramené sur un match ça fait 7 secondes.
Je dis ça parce que être mené 7 secondes par match et le perdre ça nous parle. C’est arrivé. Grace parfois à un catalan d’ailleurs. Mais le résultat est le même.
Bon nous quand on descend on descend.
Soit on enquille carrément la double relégation sportive et financière, tant qu’à faire autant assurer, soit on descend que d’un cran mais on y ajoute les « ingrédients ».
Gout immodéré des défaites dans le money time, donc, si possible sur des matchs cruciaux, avec erreur imparable de joueur clé, re-donc, ou « frilosité arbitrale » (1) au choix, jeu ambitieux ultra lisible et stéréotypé qui tire des larmes de reconnaissance aux coachs de la défense adverses, défense en polystyrène que l’on met un point d’honneur à ne surtout pas améliorer, mêlée en carton, prépa physique dévastatrice etc etc
Du coup nous on le sait dés décembre qu’on va y avoir droit.
Alors que là…

Quand j’étais petit j’aimais beaucoup leur maillot bleu clair et leurs chaussettes sang et or.
Ceux là même qu’ils portaient en finale en 77. Cette année c’étaient eux qui s’y collaient pour essayer d’empêcher Béziers d’empiler un nouveau titre. Porical père à l’arrière et aux buts ne suffit pas, pas plus que leur 2ème ligne dont l’évocation permettait aux mamans catalanes de faire avaler n’importe quoi à leurs rejetons. Imbernon titulaire du XV du grand chelem qui se faisait cracher dessus quand il rentrait sur la pelouse de Twickenham par des anglais horrifiés par la sauvagerie des frenchies, quoique légèrement conditionnés par une campagne de presse si peu orientée, y était associé à un certain Paul Goze. Pas un tendre donc. Mais ce n’était pas forcément lui le plus vilain. Le dénommé Goze avait sa petite réputation (déjà) qu’Eric Blanc résumera en déclarant il n’y a pas si longtemps que certains de ses adversaires d’alors étaient toujours en rééducation.

L’USAP un grand club de toujours qui symbolisa pour moi le retour du FCG au premier plan.
Après avoir gagné le droit d’échapper au purgatoire du groupe B (pour donner une idée on avait joué en poule Bédarrides, Condom ou Vic-Bigorre) où des années de disette nous avaient plongé, en battant Salles (un arbitre du même nom le prit pour lui et en nourrit une rancoeur tenace qui dura une petite quinzaine d’année et qu’il expurgea d’une manière assez controversée) notre rival d’alors à Lesdiguières dans un stade plein comme un oeuf, 10 ou 15000 spectateurs ce qui dans la configuration de l’époque était un record, nous eûmes droit à un petit bonus en la participation aux 16èmes de finales. Les 4 leaders de poules du groupe B affrontaient les 4 leaders du groupe A. L’accession étant acquise ce n’était que du bonus. Le match se joua à Nîmes et grâce à Freddy Pepenjack qui s’affala dans l’en-but, un peu à la manière de Lanfranchi 25 ans plus tôt pour l’essai du titre, et marqua les 4 points qui nous permirent de faire la course en tête tout du long avant d’être rejoint à la toute fin du match. Leur botteur avait arrosé toute la partie et rata logiquement cette transformation en coin difficile. Le match nul nous qualifia à je ne sais plus quel bénéfice et nous fument ainsi la sensation des seizièmes.
Quelques mois plus tard l’USAP se présentait à Lesdiguières pour laver l’affront sous un soleil printanier de mars. Ma déception de rater le concert des Ramones au Palais d’hiver à Lyon fut vite dissipée par le match tonitruant dont nous gratifièrent nos rouges et bleus. Gebus avait asséné un coup de poing sur la tête d’un adversaire hors jeu dans un maul comme s’il avait tapé du poing sur la table avec tellement de discrétion que ça s’était vu du sommet du Moucherotte. L’arbitre n’avait pu faire autrement, même à l’époque, que de le sanctionner. Une pénalité, les cartons jaunes n’existaient pas et les rouges réservés aux meurtres avec préméditation devant la tribune officielle et encore. On en voyait peu.
Mais ce match restera gravé en moi à grâce au triplé qu’inscrivit notre ailier pour fêter ses 18 ans lui qui était passé directement des cadets à l’équipe première. Liénard voyait en lui un futur Irvine mais son étoile s’éteignit prématurément par une triste journée d’aout à 22 ans à peine.

En 2 matchs on avait fait notre retour chez les grands.

Les catalans ils sont pas toujours rigolos. Je me souviens d’un père catalan qui avait puni son fils pour ses résultats scolaires en le privant d’une demi-finale de championnat de France minimes. Pourtant sans lui pas sur qu’on y aurait été en demi. On était passé ras les fesses en huitième contre …l’USAP. Sur une mêlée à 5 à la fin d’un match cadenassé où notre domination avait collé leur troisième ligne au paquet et avait libéré un espace dans lequel il s’était engouffré pour l’essai de la gagne. L’honneur fut sauf pour les catalans quand ils apprirent que l’ouvreur en question était le fils d’un des leurs.
Notre entraineur avait usé de tous les arguments possibles pour le faire fléchir mais va faire changer d’avis un catalan. Ils avaient pourtant joué ensemble, il était surnommé Manolete eu égard à ses appuis déconcertants censés évoquer le torero (son fils avait les mêmes) et le fait qu’il pénalisait autant l’équipe que son fils ne fit pas varier sa décision d’un iota. Cela pénalisa l’équipe mais c’est Bibi qui en profita pour accéder à la feuille de match et jouer une mi-temps je crois. Je l’en remercie.
Les catalans lâchent pas l’affaire.

Une fois dans un bus une catalane de bonne foi mais en faute avait cru pouvoir faire entendre raison à des contrôleurs, la pauvre. Au bout de 30 secondes quand elle a annoncé qu’elle était catalane ( je pense que seuls les corses dégainent leur origine plus rapidement) j’ai compris que les contrôleurs étaient cuits, les pauvres. Elle s’est tellement énervée que le chauffeur a fini par dévier le bus pour la déposer au commissariat de l’arrondissement.
Les catalans ont du caractère.

Ca se voit aussi dans les stades, surtout le leur.
Certains de leurs supporters font passer les pires voisins de VPL au SDA pour des parangons de vertu, des modèles de finesse et des exemples de fair-play.
Aller à Aymé Giral…
Ceci dit ça me rappelle la première finale au SDF en 98 entre le Stade français, le promu qui avait explosé Toulouse quadruple champion en titre en demi, et l’USAP qu’on avait pas vu à ce niveau depuis plus de 20 ans. Tous les catalans d’Ile de France étaient venus rejoindre ceux qui étaient « montés » à Paris. Le stade était entièrement aux couleurs de Perpignan et la maigre centaine de supporters parisiens agitait ses drapeaux de façon assez risible tant ils étaient à la marge. Ça pétait le feu partout. Sur le coup d’envoi Thomas Liévremont avait quasiment traversé le terrain pour être repris dans les 22 parisiens. Enorme bronca.
Et puis plus rien. Le SF a mis la main sur le match et a éteint le public. Le match était plié avant la mi-temps et c’est la finale la plus calme à laquelle j’ai jamais assisté. On entendait les mouches voler. A 5 minutes de la fin l’USAP a sauvé l’honneur et ainsi évité une fanny qui aurait envoyer l’équipe à minima aux Kerguelen, en marquant un essai qui portait le score à 34 à 7. Ouf.

Aujourd’hui c’est l’année ou jamais pour L’USAP de remonter. Son président qui oeuvre pour refaire émerger la fibre catalane du club en utilisant les recettes habituelles y est presque. Les millions qu’il a injecté dans le club après les multiples exhumations de cadavres que son prédécesseur a laissé dans les divers placard vont peut être enfin déboucher sur une récompense.
Et ce serait amplement mérité. Ils ont dominé toute la saison, gagné à Montauban et Grenoble, leurs dauphins, ont fait face à des coups durs humains et sportifs qui les a à coup sur resserré et probablement donné ce supplément d’âme qui fait les grandes aventures, disposent d’un peuple en effervescence qui trépigne depuis 4 ans et prêt à déferler sur la ville rose.
D’ailleurs personne ne s’y trompe puisque TOUS les « observateurs » (Marc Liévremont en tête, mais comment lui en vouloir lui l’ancien usapiste qui avait assez singulièrement patiné sous le maillot du SF alors qu’il pouvait reprendre le catalan qui allait marquer l’essai en 98) prédisent un succès perpignanais et se réjouissent de leur retour en top 14.
Et franchement un top 14 sans catalans ça ressemble à rien.
Entièrement d’accord là dessus (sans basques non plus ok mais pour eux je crains que cela prenne un peu plus de temps, on verra plus rapidement des derbys en fédérale1 à mon avis).
Amis catalans vous allez monter!

Mais la semaine d’après.
Dans un barrage dantesque où vous pourrez évacuer toute la déception de la semaine précédente et venger l’honneur mis à mal il y a 20 ans au SDF en pulvérisant des parisiens pâlichons, tétanisés par l’ambiance et l’enjeu dont le rose semblera bien terne face au sang et or triomphant, et ainsi illustrer la supériorité du rugby identitaire en chantant « Paris, Paris on t’…… » pour exprimer l’immense respect et l’insondable crainte que les parigôts vous inspirent!

Bon je déconnais, ça va être très très dur pour nous même si je rêve d’un Ernest Wallon aussi silencieux que le SDF de 98.
Bon match à tous et n’oubliez pas de boire un coup ensemble après le match quelque soit le résultat…
 
Superbe texte
 
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