eltorero
USAPiste convaincu
N’était-il pas possible d’avoir des garanties plus solides ?
Pas dans les délais aussi courts ! Si vous y arrivez, vous, venez me trouver ! Expliquez-moi comment faire ! […] Quand j’ai créé, en vingt-quatre heures et avec un capital de 1 000 €, Sotaco Management, la société qui devait reprendre le club, c’était pour y mettre des fonds censés racheter l’ASBH et financer le recrutement. C’est la raison pour laquelle vous ne trouvez rien de concret à propos de Sotaco sur Internet. Et cette société, je ne sais pas ce que je vais en faire du coup… Peut-être acheter un club de pétanque, allez savoir…
Aviez-vous l’accord de Tracfin ?
Oui ! On ne serait jamais passé devant la DNACG, sinon !
Au départ, Robert Ménard avait lui aussi des doutes sur votre surface financière…
Allez le voir maintenant et posez-lui la question. Vous verrez qu’il ne les a plus…
Qui est Samir Ben Romdhane ?
Monsieur Ben Romdhane est né à Bizerte (Tunisie) mais possède la nationalité française. Il est aussi résident émirati.
Quoi d’autre ?
Monsieur Ben Romdhane, il est plus blanc que n’importe qui. Quand vous êtes dans la commercialisation du pétrole, il faut en effet montrer patte blanche avant d’avoir les autorisations nécessaires. Le jour où il a créé sa société, il a d’ailleurs eu droit à une longue enquête sur sa personne. On ne met pas le pied dans cet univers-là en claquant des doigts.
Comment a-t-il réagi quand vous avez jeté l’éponge ?
Mal. Il m’en a voulu. Béziers était devenu son bébé. Il voulait en faire quelque chose de grandiose, il voulait ses gladiateurs, il en parlait tout le temps. Je lui ai dit : "Je comprends. Mais on ne va pas mettre la société en péril pour ça."
Quelle est la véracité sur la surface financière de Samir Ben Romdhane ?
Un contrat de pétrole signifie des allocations annuelles portant sur plusieurs milliards d’euros. Je ne vous en dirai pas davantage parce qu’il voulait rester discret…
Le rachat aurait-il donc été acté sur les fonds personnels de Monsieur Ben Romdhane ?
Oui. Et lui serait resté en coulisses. Celui qui aurait reçu les tomates les jours de défaite, c’est moi… (rires)
Quand les Qataris sont arrivés au PSG, ils sont arrivés à visage découvert. Pourquoi cette discrétion ?
Les Qataris sont arrivés au PSG en tant que nation, pas nous ! à Béziers, nous sommes venus en notre nom, sur un coup de cœur. De la pub, nous n’en voulions pas. On pensait être propriétaires sans que personne ne connaisse jamais l’identité de Monsieur Ben Romdhane.
On le dit proche de la famille royale d’Abu Dhabi. Est-ce un fantasme ?
Non, c’est tout à fait réel.
Que veniez-vous chercher à Béziers, sincèrement ?
Déjà, nous voulions devenir les plus gros propriétaires de vignes de la région et faire des investissements dans la ville. On pouvait faire du business. Le rugby, c’était juste l’affect, la part de rêve.
Les salaires présentés lors de votre recrutement étaient parfois excessifs, si l’on en croit les joueurs et les agents…
Et récemment, j’ai freiné des deux pieds lorsque j’en ai eu conscience. Je ne connaissais pas le marché du rugby. Dès lors que ce fut le cas, je n’ai pas voulu que nous tombions dans l’indécence.
Est-ce terminé avec Béziers ?
Je ne sais pas… Allez savoir… J’ai envie de dire aux propriétaires actuels : "Revoyez votre copie parce qu’en l’état, avec des fusils partout, on ne peut pas y aller." Si Béziers n’a pas besoin de nous dans l’immédiat, on va prendre une année sabbatique pour réfléchir et mettre une stratégie en place. Peut-être seront-ils dans de meilleures dispositions, dans quelques temps.
On a aussi parlé de vous à Nice…
Béziers avait quelque chose de mythique que n’a pas Nice, un club avec lequel il y a eu quelques touches. En arrivant à Béziers, on réveillait la belle endormie. Le challenge était là. Notre investissement ne se serait pas arrêté aux 30 millions de dollars (26 millions d’euros) évoqués dans la presse.
Point(s): 30 Évaluer: Plus - Moins
Pas dans les délais aussi courts ! Si vous y arrivez, vous, venez me trouver ! Expliquez-moi comment faire ! […] Quand j’ai créé, en vingt-quatre heures et avec un capital de 1 000 €, Sotaco Management, la société qui devait reprendre le club, c’était pour y mettre des fonds censés racheter l’ASBH et financer le recrutement. C’est la raison pour laquelle vous ne trouvez rien de concret à propos de Sotaco sur Internet. Et cette société, je ne sais pas ce que je vais en faire du coup… Peut-être acheter un club de pétanque, allez savoir…
Aviez-vous l’accord de Tracfin ?
Oui ! On ne serait jamais passé devant la DNACG, sinon !
Au départ, Robert Ménard avait lui aussi des doutes sur votre surface financière…
Allez le voir maintenant et posez-lui la question. Vous verrez qu’il ne les a plus…
Qui est Samir Ben Romdhane ?
Monsieur Ben Romdhane est né à Bizerte (Tunisie) mais possède la nationalité française. Il est aussi résident émirati.
Quoi d’autre ?
Monsieur Ben Romdhane, il est plus blanc que n’importe qui. Quand vous êtes dans la commercialisation du pétrole, il faut en effet montrer patte blanche avant d’avoir les autorisations nécessaires. Le jour où il a créé sa société, il a d’ailleurs eu droit à une longue enquête sur sa personne. On ne met pas le pied dans cet univers-là en claquant des doigts.
Comment a-t-il réagi quand vous avez jeté l’éponge ?
Mal. Il m’en a voulu. Béziers était devenu son bébé. Il voulait en faire quelque chose de grandiose, il voulait ses gladiateurs, il en parlait tout le temps. Je lui ai dit : "Je comprends. Mais on ne va pas mettre la société en péril pour ça."
Quelle est la véracité sur la surface financière de Samir Ben Romdhane ?
Un contrat de pétrole signifie des allocations annuelles portant sur plusieurs milliards d’euros. Je ne vous en dirai pas davantage parce qu’il voulait rester discret…
Le rachat aurait-il donc été acté sur les fonds personnels de Monsieur Ben Romdhane ?
Oui. Et lui serait resté en coulisses. Celui qui aurait reçu les tomates les jours de défaite, c’est moi… (rires)
Quand les Qataris sont arrivés au PSG, ils sont arrivés à visage découvert. Pourquoi cette discrétion ?
Les Qataris sont arrivés au PSG en tant que nation, pas nous ! à Béziers, nous sommes venus en notre nom, sur un coup de cœur. De la pub, nous n’en voulions pas. On pensait être propriétaires sans que personne ne connaisse jamais l’identité de Monsieur Ben Romdhane.
On le dit proche de la famille royale d’Abu Dhabi. Est-ce un fantasme ?
Non, c’est tout à fait réel.
Que veniez-vous chercher à Béziers, sincèrement ?
Déjà, nous voulions devenir les plus gros propriétaires de vignes de la région et faire des investissements dans la ville. On pouvait faire du business. Le rugby, c’était juste l’affect, la part de rêve.
Les salaires présentés lors de votre recrutement étaient parfois excessifs, si l’on en croit les joueurs et les agents…
Et récemment, j’ai freiné des deux pieds lorsque j’en ai eu conscience. Je ne connaissais pas le marché du rugby. Dès lors que ce fut le cas, je n’ai pas voulu que nous tombions dans l’indécence.
Est-ce terminé avec Béziers ?
Je ne sais pas… Allez savoir… J’ai envie de dire aux propriétaires actuels : "Revoyez votre copie parce qu’en l’état, avec des fusils partout, on ne peut pas y aller." Si Béziers n’a pas besoin de nous dans l’immédiat, on va prendre une année sabbatique pour réfléchir et mettre une stratégie en place. Peut-être seront-ils dans de meilleures dispositions, dans quelques temps.
On a aussi parlé de vous à Nice…
Béziers avait quelque chose de mythique que n’a pas Nice, un club avec lequel il y a eu quelques touches. En arrivant à Béziers, on réveillait la belle endormie. Le challenge était là. Notre investissement ne se serait pas arrêté aux 30 millions de dollars (26 millions d’euros) évoqués dans la presse.
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