ARTICLE ABONNE LA DEPECHE DU 10.03.17
Th. Fortunel : «Un déplacement qui n'est pas facile»
Thomas Fortunel, le jeune ouvreur de l'USM, ancien international des moins de 20 ans, sait comment gagner à Perpignan, puisqu'il était de l'équipe qui s'y imposa la saison dernière. Mais il sait aussi que la tâche qui attend, ce dimanche, la formation sapiacaine, ne sera pas facile.
Thomas considérez-vous qu'après la défaite face à Agen, Montauban est au pied du mur avec l'impérieuse nécessité de rattraper les points perdus ?
Oui parce que nous étions sur la dynamique de rester invaincus jusqu'à la fin de la saison à Sapiac. Depuis la fin de la semaine dernière on n'est plus capables de mener à bien cette volonté. Il est certain que pour la suite, cela nous complique les choses en pensant à la qualification pour les demi-finales d'accession.
Première occasion de se refaire la cerise, c'est à Perpignan. Cela n'est pas forcément un déplacement facile ?
C'est même tout l'inverse parce que Perpignan est actuellement dans une phase ascendante si l'on occulte leur dernière défaite à Albi. Les Catalans ont une équipe très costaude qui joue beaucoup au ballon. Le match aura lieu à Aimé-Giral. On peut dire qu'il s'agit d'un déplacement qui est tout sauf facile.
L'an dernier, Montauban s'y était imposé et vous étiez sur le terrain pour ce grand moment de bonheur ?
Oui, nous avions gagné et je me souviens que ce jour-là Perpignan n'avait pas eu trop de réussite, un peu comme nous le week-end dernier en recevant Agen. Il ne faut pas se focaliser sur cette victoire. On y va cette année pour prendre le plus de points possible.
Vous allez devoir surmonter le public local qui fait tout pour peser sur le match ?
On va d'abord jouer dans un grand stade face à une équipe qui est soutenue par un sacré public catalan. C'est un facteur qui joue aussi sur le résultat. Mais cela ne doit pas nous enlever l'envie d'aller pourquoi pas y gagner.
Craignez-vous que la dernière défaite face à Agen vous handicape ?
Après la rencontre, jeudi dernier, on était un peu au fond du seau parce que l'on aurait aussi bien pu gagner la rencontre. On a eu une semaine pour évacuer ce souvenir et se projeter sur Perpignan avant l'ambition de revenir avec des points de ce voyage.
Comment faire pour y gagner ?
On s'est surtout bien reposé parce que les organismes ont été fatigués par l'enchaînement de quatre matchs en suivant. Ensuite, l'important est la précision aux entraînements.
Vendredi prochain à Sapiac, l'équipe de France des moins de 20 ans dans laquelle vous avez joué sera à Sapiac. Quel souvenir gardez-vous de cette période ?
C'est un niveau très intéressant où ça joue au ballon, même si physiquement cela tape moins qu'en professionnel. Il y a tout de même les meilleurs joueurs d'une catégorie d'âge. Cela sera intéressant d'aller voir l'équipe de France. Lorsque j'y ai joué nous avions une très bonne bande de copains venant de toute la France. J'en retrouve parfois sur les terrains. Cela fait plaisir.
Elle jouera face au Pays-de-Galles, vous les aviez-vous aussi affrontés. Que peut-on dire de cette équipe ?
Je les ai joués une fois. C'est une équipe qui ne lâche rien et qui est toujours prête à aller à la mine tout en jouant au ballon avec dextérité. C'est aussi une belle équipe.
La surmotivation de l'adversaire, tu t'en fous quand t'es sûr de toi. Quand t'annonce un objectif, tu te dois de l'atteindre pour pas passer pour un con, et ça comme motivation personnelle, y a pas mieux.
