Rugby - Top 14 : Toulon, roi déchu
Le RCT a subi dimanche, face au Racing-Métro, sa première défaite de la saison à domicile lors de la 15e journée (19-15).
Le racing-Métro a fait chuter Toulon. Une première à Mayol cette saison. (AFP)
En ce jour d’Epiphanie, le roi est déchu. Invaincu à domicile jusque-là (en six rencontres), Toulon a cédé devant la détermination d'un club qu'on disait pourtant fragile. Sous les yeux de Claude Onesta et des joueurs de l'équipe de France de handball, qui disputeront lundi, face à l'Argentine, un match de préparation au Mondial dans la cité varoise, les Franciliens ont respecté à la lettre leur plan : ne pas laisser leurs adversaires mettre en route la machine. En première période, c'est Jonathan Winiewski qui répond aux pénalités de Jonny Wilkinson (trois pour le Varois, une + un drop pour le Racingman). A la pause, les protégés de Bernard Laporte n'en mènent pas large (9-6).
«On n'a pas le Pilou-Pilou, on n'a pas ce stade formidable mais on a un gros coeur. On s'est dit dans le vestiaire qu'il fallait avoir l'amour de ce maillot. On n'a rien à envier à personne», Fabrice EstebanezTenant toujours aussi bien le défi physique imposé par les hommes de la Rade, Dimitri Szarzewski and co se prennent même à rêver quand Estebanez, bien servi, se joue de Bastareaud, résiste à Giteau et donne à Chavancy, qui aplatit (11-9, 43e). Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un (grand) pas. Solidaires, les joueurs du Racing-Métro résistent à tout. Aux deux nouvelles pénalités de Wilkinson, unique marqueur côté toulonnais. Aux dernières minutes, où poussés par Mayol, les locaux tentent le tout pour le tout. On le disait dans la tourmente. Le Racing quitte le Sud avec les honneurs, une victoire 19-15 et une neuvième place au classement.
«J’ai du mal à y croire, a reconnu Fabrice Estebanez sur Canal +. On n’a pas le Pilou-Pilou, on n'a pas ce stade formidable mais on a un gros coeur. On s'est dit dans le vestiaire qu'il fallait avoir l'amour de ce maillot. On n’a rien à envier à personne. On est fiers, on va se battre jusqu’au bout pour atteindre nos objectifs». «On avait confiance en cette équipe. Il y a eu des mots, des actes, de l'engagement. Nous sommes venus chercher quelque chose et nous l'avons obtenu. On va bien savourer, sans s'enflammer. Mais on ne va pas faire dans la fausse modestie, nous sommes très heureux ce soir» s'est réjoui l'entraîneur Gonzalo Quesada. Un peu moins heureux, Mourad Boudjellal et Bernard Laporte ont rejoint les vestiaires avant le coup de sifflet final. Toujours leader, Toulon ne compte plus que quatre points d'avance sur son dauphin, Clermont. La galette des rois a du mal à passer.
Julien GIOVANELLA
Le RCT a subi dimanche, face au Racing-Métro, sa première défaite de la saison à domicile lors de la 15e journée (19-15).
Le racing-Métro a fait chuter Toulon. Une première à Mayol cette saison. (AFP)
En ce jour d’Epiphanie, le roi est déchu. Invaincu à domicile jusque-là (en six rencontres), Toulon a cédé devant la détermination d'un club qu'on disait pourtant fragile. Sous les yeux de Claude Onesta et des joueurs de l'équipe de France de handball, qui disputeront lundi, face à l'Argentine, un match de préparation au Mondial dans la cité varoise, les Franciliens ont respecté à la lettre leur plan : ne pas laisser leurs adversaires mettre en route la machine. En première période, c'est Jonathan Winiewski qui répond aux pénalités de Jonny Wilkinson (trois pour le Varois, une + un drop pour le Racingman). A la pause, les protégés de Bernard Laporte n'en mènent pas large (9-6).
«On n'a pas le Pilou-Pilou, on n'a pas ce stade formidable mais on a un gros coeur. On s'est dit dans le vestiaire qu'il fallait avoir l'amour de ce maillot. On n'a rien à envier à personne», Fabrice EstebanezTenant toujours aussi bien le défi physique imposé par les hommes de la Rade, Dimitri Szarzewski and co se prennent même à rêver quand Estebanez, bien servi, se joue de Bastareaud, résiste à Giteau et donne à Chavancy, qui aplatit (11-9, 43e). Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un (grand) pas. Solidaires, les joueurs du Racing-Métro résistent à tout. Aux deux nouvelles pénalités de Wilkinson, unique marqueur côté toulonnais. Aux dernières minutes, où poussés par Mayol, les locaux tentent le tout pour le tout. On le disait dans la tourmente. Le Racing quitte le Sud avec les honneurs, une victoire 19-15 et une neuvième place au classement.
«J’ai du mal à y croire, a reconnu Fabrice Estebanez sur Canal +. On n’a pas le Pilou-Pilou, on n'a pas ce stade formidable mais on a un gros coeur. On s'est dit dans le vestiaire qu'il fallait avoir l'amour de ce maillot. On n’a rien à envier à personne. On est fiers, on va se battre jusqu’au bout pour atteindre nos objectifs». «On avait confiance en cette équipe. Il y a eu des mots, des actes, de l'engagement. Nous sommes venus chercher quelque chose et nous l'avons obtenu. On va bien savourer, sans s'enflammer. Mais on ne va pas faire dans la fausse modestie, nous sommes très heureux ce soir» s'est réjoui l'entraîneur Gonzalo Quesada. Un peu moins heureux, Mourad Boudjellal et Bernard Laporte ont rejoint les vestiaires avant le coup de sifflet final. Toujours leader, Toulon ne compte plus que quatre points d'avance sur son dauphin, Clermont. La galette des rois a du mal à passer.
Julien GIOVANELLA