usap-chevalier
Passe du temps sur le forum
L’ouvreur de Perpignan, Tommaso Allan, aura la responsabilité du jeu italien, samedi
Source : www.lamontagne.fr
Tommaso Allan veut montrer que le jeu italien ne se limite pas aux avants.
Bombardé titulaire à seulement 23 ans, Tommaso Allan va découvrir le Mondial contre la France, pour sa 18 e sélection, samedi. Une perspective qui n’effraie pas le Perpignanais.
Le débat est éternel, est-ce un avantage ou un inconvénient, pour deux sélections qui se connaissent comme l'Italie et la France, de s'affronter en Coupe du Monde ? La réponse à cette question tombera samedi soir à 23 heures.
À cet instant, Tommaso Allan aura bouclé son tout premier match du Mondial, après deux campagnes dans le tournoi des Six nations disputées comme second ouvreur. Loin, très loin, de son partenaire Mauro Bergamasco qui aura alors officiellement cinq Mondiaux au compteur.
Si l'expérience des anciens est une aide pour la jeune garde de la Squadra, le Perpignanais (23 ans) n'a pas cherché à déflorer l'événement avant l'heure en prenant conseil auprès d'ex-ouvreurs italiens. « J'avais parlé avec Diego (Dominguez) il y a un an et demi, il m'a aidé à avoir confiance en moi, mais comment on aborde un Mondial à l'ouverture, je n'ai pas posé la question, j'ai envie de découvrir ça tout seul. Ça fait trois mois qu'on parle de cette compétition, maintenant je veux que ça commence », glisse celui qui a évolué sous le maillot écossais dans les sélections de jeunes.
Deux ouvreurs pour un total de 20 capes
Malgré seulement 17 capes au compteur, c'est sur ses épaules que reposera le jeu italien, surtout en l'absence de son capitaine Sergio Parisse. Qui dit jeunesse à l'ouverture, dit aussi manque d'expérience, d'autant plus avec l'absence du Néo-Zélandais Kelly Haimona, le titulaire du dernier tournoi. Un autre joueur au CV pas exclusivement italien.
La preuve que l'Italie a du mal à former des ouvreurs ? « Je ne crois pas. On a de bons jeunes, comme Carlo Canna (23 ans, 3 sélections), qui a été formé en Italie. Il y a aussi de bons ouvreurs aux Zebre, qui ont bien progressé ces dernières années et qui vont continuer », plaide Allan.
Il n'empêche, le titulaire de l'édition 2015 a fait tout son parcours loin du championnat national. En France notamment, où il a continué d'évoluer à Perpignan malgré la descente en pro D2. « C'est un choix personnel. C'était bien pour moi de rester là, L'an dernier, même si j'ai été beaucoup blessé, j'ai pu gagner beaucoup de temps de jeu. Ça m'a donné de la confiance et ça m'a aidé à progresser. J'en avais parlé avec Jacques Brunel, et il pense la même chose que moi, qu'il faut que je joue plus, et si j'avais cherché à rester en Top 14, ça n'aurait peut-être pas été le cas. Et la Pro D2 reste une bonne compétition ».
La Pro D2, un choix personnel validé par Jacques Brunel
Même s'il évolue aujourd'hui à l'échelon inférieur, « Tommy » sera opposé samedi à certains adversaires qu'il a croisé, en de rares occasions, en Top 14. Et à la pression particulière d'évoluer contre la sélection du pays où il évolue, s'ajoute celle du résultat. « On a toujours dit que notre ambition, c'était de sortir des poules et de se qualifier pour les quarts. Tout le monde nous voit finir troisième, donc, dans un sens, on n'a rien à perdre, mais nous nous sommes fixé cet objectif », poursuit l'ouvreur.
Pour cela, pas question de se limiter à ce qui a longtemps fait la réputation de l'équipe d'Italie. « On veut montrer que la sélection, ce n'est pas que des avants. Il y a aussi de bons trois-quarts. Alors oui, contre la France, nous allons jouer, même si je ne vais pas tout dévoiler… Nous avons un plan de jeu, et je crois que ça peut fonctionner ».
C'est pourtant en voulant faire vivre un peu le ballon que l'Italie a connu une de ses dernières désillusions, en préparation, contre l'Écosse, avec trois essais encaissés sur des interceptions.
« Ce match, il faut l'oublier, on n'a pas bien joué, on ne s'était pas bien préparé. Nous allons devoir garder un peu plus le ballon, et ne pas faire de passe si nous ne sommes pas sûr à 100 % que le ballon restera pour nous », insiste le Catalan.
Pour son premier mondial, Tommaso Allan est prêt à prendre ses responsabilités, et il se veut confiant malgré l'ampleur de la tâche. « Jacques (Brunel) nous a bien préparés, on sait quoi faire pendant le match. De toute façon, sur le terrain, l'entraîneur n'est pas avec nous », recadre l'ouvreur.
L'ancien sorcier de Perpignan ne sera toutefois pas loin, tout comme la famille de Tommaso Allan, qui a prévu de faire le déplacement pour la grande première de l'Italien en Coupe du Monde.
Jean-Paul Cohade
Allez Tommy soit bon pour toi et pour l'USAP !!! et Bon Match !!!
Source : www.lamontagne.fr
Tommaso Allan veut montrer que le jeu italien ne se limite pas aux avants.
Bombardé titulaire à seulement 23 ans, Tommaso Allan va découvrir le Mondial contre la France, pour sa 18 e sélection, samedi. Une perspective qui n’effraie pas le Perpignanais.
Le débat est éternel, est-ce un avantage ou un inconvénient, pour deux sélections qui se connaissent comme l'Italie et la France, de s'affronter en Coupe du Monde ? La réponse à cette question tombera samedi soir à 23 heures.
À cet instant, Tommaso Allan aura bouclé son tout premier match du Mondial, après deux campagnes dans le tournoi des Six nations disputées comme second ouvreur. Loin, très loin, de son partenaire Mauro Bergamasco qui aura alors officiellement cinq Mondiaux au compteur.
Si l'expérience des anciens est une aide pour la jeune garde de la Squadra, le Perpignanais (23 ans) n'a pas cherché à déflorer l'événement avant l'heure en prenant conseil auprès d'ex-ouvreurs italiens. « J'avais parlé avec Diego (Dominguez) il y a un an et demi, il m'a aidé à avoir confiance en moi, mais comment on aborde un Mondial à l'ouverture, je n'ai pas posé la question, j'ai envie de découvrir ça tout seul. Ça fait trois mois qu'on parle de cette compétition, maintenant je veux que ça commence », glisse celui qui a évolué sous le maillot écossais dans les sélections de jeunes.
Deux ouvreurs pour un total de 20 capes
Malgré seulement 17 capes au compteur, c'est sur ses épaules que reposera le jeu italien, surtout en l'absence de son capitaine Sergio Parisse. Qui dit jeunesse à l'ouverture, dit aussi manque d'expérience, d'autant plus avec l'absence du Néo-Zélandais Kelly Haimona, le titulaire du dernier tournoi. Un autre joueur au CV pas exclusivement italien.
La preuve que l'Italie a du mal à former des ouvreurs ? « Je ne crois pas. On a de bons jeunes, comme Carlo Canna (23 ans, 3 sélections), qui a été formé en Italie. Il y a aussi de bons ouvreurs aux Zebre, qui ont bien progressé ces dernières années et qui vont continuer », plaide Allan.
Il n'empêche, le titulaire de l'édition 2015 a fait tout son parcours loin du championnat national. En France notamment, où il a continué d'évoluer à Perpignan malgré la descente en pro D2. « C'est un choix personnel. C'était bien pour moi de rester là, L'an dernier, même si j'ai été beaucoup blessé, j'ai pu gagner beaucoup de temps de jeu. Ça m'a donné de la confiance et ça m'a aidé à progresser. J'en avais parlé avec Jacques Brunel, et il pense la même chose que moi, qu'il faut que je joue plus, et si j'avais cherché à rester en Top 14, ça n'aurait peut-être pas été le cas. Et la Pro D2 reste une bonne compétition ».
La Pro D2, un choix personnel validé par Jacques Brunel
Même s'il évolue aujourd'hui à l'échelon inférieur, « Tommy » sera opposé samedi à certains adversaires qu'il a croisé, en de rares occasions, en Top 14. Et à la pression particulière d'évoluer contre la sélection du pays où il évolue, s'ajoute celle du résultat. « On a toujours dit que notre ambition, c'était de sortir des poules et de se qualifier pour les quarts. Tout le monde nous voit finir troisième, donc, dans un sens, on n'a rien à perdre, mais nous nous sommes fixé cet objectif », poursuit l'ouvreur.
Pour cela, pas question de se limiter à ce qui a longtemps fait la réputation de l'équipe d'Italie. « On veut montrer que la sélection, ce n'est pas que des avants. Il y a aussi de bons trois-quarts. Alors oui, contre la France, nous allons jouer, même si je ne vais pas tout dévoiler… Nous avons un plan de jeu, et je crois que ça peut fonctionner ».
C'est pourtant en voulant faire vivre un peu le ballon que l'Italie a connu une de ses dernières désillusions, en préparation, contre l'Écosse, avec trois essais encaissés sur des interceptions.
« Ce match, il faut l'oublier, on n'a pas bien joué, on ne s'était pas bien préparé. Nous allons devoir garder un peu plus le ballon, et ne pas faire de passe si nous ne sommes pas sûr à 100 % que le ballon restera pour nous », insiste le Catalan.
Pour son premier mondial, Tommaso Allan est prêt à prendre ses responsabilités, et il se veut confiant malgré l'ampleur de la tâche. « Jacques (Brunel) nous a bien préparés, on sait quoi faire pendant le match. De toute façon, sur le terrain, l'entraîneur n'est pas avec nous », recadre l'ouvreur.
L'ancien sorcier de Perpignan ne sera toutefois pas loin, tout comme la famille de Tommaso Allan, qui a prévu de faire le déplacement pour la grande première de l'Italien en Coupe du Monde.
Jean-Paul Cohade
Allez Tommy soit bon pour toi et pour l'USAP !!! et Bon Match !!!