Supporters de l'USAP: il leur reste l’espoir
Ce samedi soir, l’ambiance dans les tribunes a connu une nouvelle défaite lors de la fin du match contre Toulouse.
74e minute de jeu, les tribunes d’Aimé-Giral laissent partir une vague de supporters blasés. Toulouse vient d’inscrire un énième essai. En réponse, l’USAP inscrit, elle, sa huitième défaite. En huit matches. « On leur fait trop de cadeaux, soupire Alain, en seconde mi-temps Toulouse a monté son niveau. Et là, l’erreur n’est plus possible. On en fait trois, on prend trois essais ». Le fan assure garder espoir, mais bien qu’il soit emmitouflé, son visage trahit sa déception. Car cette affiche USAP-Toulouse avait laissé quelques supporters rêveurs. La preuve, malgré le froid, ils étaient plus de 13 000 en tribunes, à pousser les quinze gaillards rouge et jaune. À la mi-temps, certains en étaient même sûrs. Cette rencontre serait la leur, celle de la victoire tant espérée, chérie. « On s’améliore à chaque match. Cette fois-ci, on y est. On va gagner Toulouse. Et cela va servir de déclic. Ce sera la première victoire d’une longue série je vous le dis ! », s’était même avancé Nicolas, inconditionnel de la Bronca.
On savait que ce serait dur, mais pas à ce point
La sirène hurle la fin du match sur un score de 36 à 18. La défaite est rude. Même pour le taulier Jean-Marc Pastoret, président des Barretines. « C’est dur, c’est dur, c’est dur. On le savait hein, mais sûrement pas à ce point. Les trente dernières minutes de la rencontre, on n’entend plus rien dans le stade. Mais bon… De toute façon, on se bat pour les quatre dernières places, pas pour les premières. Mais on continue d’espérer. Pour Toulon, on partira quand même avec trois bus de supporters ». L’homme au poncho veut garder le moral. Comme beaucoup d’ailleurs. « Espérer, cela ne coûte rien », confirme André. Tant qu’il y a de la vie…
Diane Sabouraud