Undelraco
Passe du temps sur le forum
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Pour le match de samedi c'est surtout la faiblesse technique ou des joueurs qui a gâché le spectacle. L'USAP a bien tenté de jouer à la main mais ça a été plutôt un festival de passes devant la défense en franchissant peu. Et pour le jeu d'avant on a eu de bonnes touches, des mêlées rarement propres et gâchées par l'arbitrage (pour une fois clément avec l'USAP donc ça atténue la critique) et des phases d'avants (rucks et mauls) pas toujours très bien conduites même si là aussi, on a vu tour à tour l'USAP et Bayonne alterner du bien et du pas terrible.
Pardon de m'autociter mais le contraste entre le match contre Bayonne et celui de Barcelona permet de relancer le débat.
On a eu ce samedi, avec à peu près la même équipe de notre coté (à Hook près sur la conduite du jeu quand même) la démonstration quasiment inverse. Du jeu à la fois déployé et efficace et adapté aux moyens de l'USAP. Peut être que ce sera le seul match de la saison et qu'il sera difficile de reproduire ce genre de performance, mais qu'est-ce qui fait que ça foire contre Bayonne et que la semaine d'après ça explose en feu d'artifice contre Toulouse ? A entendre les déclarations après, même si le terrible décès a conduit les joueurs de l'USAP à garder le silence, les combinaisons travaillées dans la semaine ont marché quand elles avaient foiré contre Bayonne. Et contrairement au dicton populaire en rugby on a eu, no scrum, win.
Il y a peu d'explications techniques hormis l'adversaires, des éléments de forme des joueurs et de charge et formes de travail à l'entrainement, renseignements dont nous ne disposons pas mais qui éclairent lorsqu'on les connait.
Par contre des éléments psychologiques sont prépondérants. Une confiance qui se renforce ou s'effrite quand les premiers coups sont réussis ou ratés : le fait que les premières offensives et la première combinaison ait payé incite les joueurs à tenter toujours plus tant que ça marche. A l'inverse, même si ça n'a pas eu de conséquence, on a eu un Hook qui a raté l'essentiel de ses tirs pénalités ou transformations.
Il me semble que cela se voyait moins fa temps. Les principales transformations dans le rugby c'est qu'il y a moins de style de jeu spécifique à une équipe mais des capacités d'adaptation, il y a un rôle fort d'éléments psychologiques quand le résultat et parfois la forme des matches étaient prévisible et, enfin, on a comme au tennis ou dans des sports individuels des équipes qui craquent, ou qui se refont au gré des séquences du match ou d'un match à l'autre. Même si sur la durée on retrouve les logiques de qualité du niveau des effectifs, du nombre de grands joueurs et des moyens du club, on va vers davantage de surprises et ce n'est pas plus mal.