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Section Paloise - Usap .

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Une balle de break gâchée #Midol

Perpignan Les Catalans avaient l’occasion de s’imposer pour la première fois et de frapper fort dans la lutte pour le maintien. Encore raté même si le troisième point atténue la déception.

«Tu vas la rater. » Les quelques mots d’encouragement prononcés par Mathieu Acebes à l’oreille d’Antoine Hastoy avant la pénalité décisive de la 82e minute n’y auront rien changé. Le coup de pied gagnant du jeune ouvreur béarnais, épatant de sang-froid à l’heure de vérité, a scellé le septième revers du promu en sept rencontres. La cruelle série se prolonge et le scénario envisagé par Christian Lanta, après la publication du calendrier cet été, a connu son dénouement: Perpignan n’a remporté aucun match sur ce premier bloc.

La brutalité des chiffres s’accompagne d’un sentiment doux-amer côté catalan. À quatre reprises, le promu s’est trouvé en position de décrocher un résultat positif dans les dernières minutes. À Agen, le coup de pied «ave maria» de Paddy Jackson avait fui les poteaux; face à Lyon, le baroud d’honneur de six minutes à quinze contre quatorze a été stoppé à cinq mètres de l’en-but; à Grenoble, le double bonus offensif et défensif avait été enterré dans la même zone; à Pau, enfin, le partage des points était acquis à la sirène. À chaque fois ou presque, à la fin, l’Usap craque, tremble, faillit… Parmi cette série de résultats frustrants, le scénario de la rencontre de samedi pourrait hanter les mémoires sang et or en fin de saison. Car face à une toute petite Section paloise, les Catalans disposaient d’une occasion presque inespérée de connaître la victoire en déplacement et ainsi le déclic tant attendu. La balle de break est manquée, gâchée même: «Dans le scénario, c’était presque le match idéal», reconnaît le manager. Au contact au score, présents défensivement, dominateurs dans les airs, les Sang et Or ont été pénalisés par leurs péchés capitaux du moment: les pertes de balle, « notre mal récurrent », et les fautes «stupides », « ces bêtises de promus ». Si ces dernières ont précipité la défaite, les faiblesses de la production offensive interpellent en premier lieu: toutes ces munitions lâchées, ces courses malvenues, ces incompréhensions fréquentes au sein des lignes arrière n’auront pas permis à Perpignan de forcer son destin. Les rois du jeu du ProD2 n’arrivent pas à retrouver leur élan, leur allant dans la cour des grands. « Nous n’avons pas encore franchi le seuil d’efficacité nécessaire pour poser de réels problèmes en Top 14 », reconnaît le manager. «Notre attaque est décevante, appuie Afusipa Taumoepeau. Il n’y a pas eu de phase de jeu véritable. Ce n’est pas possible à ce niveau. » Le salut aurait pu venir d’un éclair individuel mais les fulgurances de l’électrique Eroni Sau, l’abattage des omniprésents Mike Faleafa et Lucas Bachelier ou encore l’expérience d’un Paddy Jackson dont ses partenaires sont en droit d’attendre tellement plus dans la stratégie sont restés vains.

« NOS ADVERSAIRES ONT EU UN CALENDRIER PLUS FACILE »

Le petit point de bonus, le deuxième à l’extérieur, console mais ne satisfait pas: « Nous étions convaincus que nous pouvions gagner. C’est pourquoi il y a de la déception. On s’en veut mais c’est un point de gagné, tout de même. En termes comptables, c’est bien de l’avoir pris. » Un paradoxe parmi tant d’autres au sein du vestiaire catalan, à la fois si proche et si loin de la vérité, frustré et rassuré à moitié. Car si l’Usap compte sept défaites, depuis le véritable lancement de sa saison, à Agen, elle s’incline de seulement huit points en moyenne et ce, en dépit d’une dizaine de blessés en permanence. Car si l’Usap compte seulement trois unités au classement, elle n’en reste pas moins persuadée d’être dans les clous dans la lutte pour le maintien. Christian Lanta, explication à l’appui: « Bien sûr, je serais le plus heureux du monde avec dix points de plus. Mais la vérité est que nos concurrents directs ont eu un calendrier beaucoup plus facile que nous. Ils n’ont reçu que la fin de tableau. Nous essayons de maîtriser ce match à distance. » Ce constat, sincère, ne garantit rien. Il laisse juste entrevoir des lendemains potentiellement moins sombres.

Afusipa Taumoepeau et ses partenaires affirment donc garder espoir et confiance malgré les déboires et le manque de victoire: «Le groupe reste positif. On a beau entendre que les chiffres nous condamnent mais on croit en nous, en notre jeu et notre esprit. Quand je vois ce qui se dégage au travers de notre défense… » Les calculs et les belles paroles devront se convertir en succès, sans tarder. Entre les deux premiers blocs de Coupe d’Europe, le promu recevra à trois reprises — Toulouse, Castres et Bordeaux-Bègles — pour un seul déplacement. À un moment ou un autre, le déclic devra arriver. Ou alors, la sentence finira par devenir inévitable, quoi qu’ils en disent. V. B.
 

arrêt buffet

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Pour revenir à ce match suis-je le seul à avoir trouvé que Bachelier à gratté plusieurs ballons "legalement" sans que l'arbitre ne le récompense. ..
Pour moi c'était flagrant!
 
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