Kockott: "Je veux partir de Castres"
Revenu d'Afrique du Sud où il était pour le mariage de sa sœur, le demi de mêlée de Castres, Rory Kockott, donne sa version des faits sur la récente polémique le concernant. Encore sous contrat avec le CO, lui assure avoir reçu des garanties orales de la part de ses dirigeants pour partir en fin de saison. Le bras de fer est lancé.
[
Quelle est justement votre vérité ?[/B]
R.K. : Pour moi, dans mon pays, quand il y a un accord entre deux personnes et qu'elles se serrent la main, c'est une promesse. Mais bon, on peut faire comme en football ici. On peut changer les choses, les personnes... On peut ne pas faire comme on le devrait en rugby. A mes yeux pourtant, les hommes du rugby, c'est différent. Entre hommes du rugby, on se dit les choses et elles restent.
Mais vous ressentez le besoin de partir de Castres ?
R.K. : J'ai vraiment besoin de prendre une décision pour mon avenir. Quand je suis parti en France, contrairement à ce que tout le monde pense, ce n'était pas facile. Là, j'ai beaucoup réfléchi depuis quatre mois et j'ai pris une décision avec le cœur. Franchement, c'est difficile mais je dois prendre la bonne décision.
Vous imaginez-vous porter encore le maillot de Castres en août prochain ?
R.K. : Si je me voyais encore ici, je ne parlerai pas comme ça devant la presse pour dire que je veux partir. Je le répète, c'est pour mon avenir. Un mec comme Chris Masoe est parti cette saison. Si je pars, un autre prendra ma place. Il saura saisir ma chance comme moi, je veux saisir la mienne dans un autre club, ou dans un autre pays comme l'Afrique du Sud. Prendre une décision, c'est dur, mais quand tu peux rater une opportunité, c'est encore plus dur.
Avez-vous reçu l'assurance de la part du CO que la situation pourra évoluer ?
R.K. : Non. Cela fait partie des choses que je ne comprends pas. J'ai déjà passé beaucoup de temps avec d'autres présidents dans ma vie mais ici, c'est plus dur car les personnes concernées ne peuvent pas entendre des ressentis personnels. Je le redis mais il y plus important que le business dans la vie.