@un traginer Depuis un match à Toulon en 2011/2012 où on prend une branlée mémorable (0 -38) - pour l'époque, maintenant c'est devenu normal - j'ai le sentiment qu'on ne reverra plus jamais l'USAP championne de France, ni même jouer les premiers rôles.
Oui sans doute. Je n'en rêve même plus je te dirais.
Moi de toute façon le monde dégueulasse qu'on nous a construit dans le rugby, à coups de Guazzini, Laporte, Altrad et Cie, en nous racontant qu'il fallait bien que toute le monde en ait un peu, qu'il fallait pas rester comme ça, comme des culs-terreux transis, c'est pas le mien.
La logique ça devrait être d'expliquer la même chose à ces enfoirés, qu'il en faut pour tout le monde, qu'y a pas de raisons qu'il y en aient que pour quatre millionnaires du BTP (comme quoi la France...) et six pelés des "métropoles". Mais bon...on connaît le courage et la détermination de nos dirigeants.
On s'est fait pourrir complètement notre pays. On pouvait pas rêver garder un truc comme l'USAP, qui marche et qui nous rende fiers.
Par contre, outre le panorama général, j'ai pas l'impression qu'on ai bien fait les choses pour lutter. Et je crois que les résultats le prouvent assez.
Il fallait soit des joueurs, soit des entraîneurs qui ont suivi le fil de la "professionnalisation" (pas beaucoup, mais au moins un 8, une charnière, un arrière) pour se maintenir. On ne les a pas eus.
Or à l'USAP, je pense que seuls les résultats peuvent permettre de minimiser le gap financier. Et ce que propose Rivière, plus ou moins, c'est de construire sans plus de pognon les conditions des victoires de demain. C'est mettre les choses à l'envers.