colas
USAPiste sérieux
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Le problème, c'est pas qu'ils votent. Le problème, c'est qu'ils puissent élire.
Dissonance cognitive ?
Le problème, c'est pas qu'ils votent. Le problème, c'est qu'ils puissent élire.
Bref, l'étranger(e) que tu côtoies depuis 10 ans, qui travaille à tes maisons et à tes routes, qui torche tes enfants et s'occupe de tes grands parents n'est rien d'autre qu'un ennemi intérieur ... Obscurantisme venu du fond des temps ou diversion idéologique de crise ? Je m'interroge ...
L'étranger que je côtoie depuis dix ans pourrait sur sa seule demande devenir français. Dans le cas contraire, il fait le choix de rester étranger et donc de demeurer dans une autre communauté nationale de la mienne. C'est si dur à comprendre ?Bref, l'étranger(e) que tu côtoies depuis 10 ans, qui travaille à tes maisons et à tes routes, qui torche tes enfants et s'occupe de tes grands parents n'est rien d'autre qu'un ennemi intérieur ... Obscurantisme venu du fond des temps ou diversion idéologique de crise ? Je m'interroge ...
S'il s'agit de donner un avis, ils ont déjà le droit de pétition. On parle d'émettre un vote, donc de prendre directement part au processus de décision.
Je ne crois pas que la dignité électorale se dégrade en fonction de la circonscription où elle s'exprime. Il y a la même compétence, le même pouvoir et la même majesté à fixer le taux de la taxe d'habitation ou celui de TVA : c'est le même pognon pris à la même personne à l'arrivée, même si le premier dépend du conseil municipal et le second du Parlement. C'est vraiment un théorie étrange de considérer que l'étranger est digne de voter aux municipales mais pas aux cantonales, tu ne crois pas ?
Tout ceci procède du détricotage de la citoyenneté : pas son abaissement jospinien à la notion de civisme, mais la vertu proprement révolutionnaire consistant à impliquer chacun dans la vie de sa cité. Si l'étranger est intégré et se sent français, qu'il le devienne et il sera accueilli à bras ouverts avec les mêmes droits que tous les autres ; s'il ne l'est pas assez et préfère demeurer lier à son pays d'origine, je ne lui en fais pas grief, mais je ne conçois pas qu'il ait son mot à dire autant que moi.
Bref, l'étranger(e) que tu côtoies depuis 10 ans, qui travaille à tes maisons et à tes routes, qui torche tes enfants et s'occupe de tes grands parents n'est rien d'autre qu'un ennemi intérieur ... Obscurantisme venu du fond des temps ou diversion idéologique de crise ? Je m'interroge ...
J'ai pendant de longues années voté en Angleterre pour les élections régionales (local government election ) tout en étant bien intégré, bien français et sans jamais avoir eu la moindre intention de prendre la nationalité britannique. En cela je représente bien les 300.000 français qui habitent à Londres. "qu'il le devienne": comme souvent tu pousses ton bouchon tellement loin que tu as tendance à déraper. J'ai beaucoup d'amis anglais à Collioure; ils payent leurs taxes, participent à la vie du village (l'année prochaine une de mes amies va y marier sa fille), et sont parfaitement intégrés. Pourquoi donc ne pourraient-ils pas voter pour les élections régionales? C'est si dur à comprendre ?
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