La démocratie représentative actuelle n'en est pas une, il faudrait au moins en informer la population au lieu de l'endormir.
Actuellement, c'est plutôt le pouvoir de l'argent, plus que jamais, et faire semblant de ne pas le voir, c'est être de mauvaise foi. Ceux qui ont les médias (au sens large) ont le pouvoir, et quand on voit par qui sont contrôlés les médias, on comprend pourquoi le système veut nous enfermer dans une pseudo-alternance entre les libéraux de droite et de gauche sociétale.
Le vote n'est absolument pas un choix de société, mais la validation du maintien au pouvoir de la force sponsorisée et médiatisée, qui prend des décisions en faveur de ceux qui la nourrissent, etc...
Qu'est-ce que tu préfères, un tyran éclairé ou une sombre démocratie ? La question est délicate ! En tout cas, pour moi, la démocratie est dogmatiquement présentée comme une fin en soi, et ça n'est pas vrai. Le but de la politique c'est le bien commun, et non pas que chacun s'exprime et vote à tout prix. Or aujourd'hui, de fait, le bien commun passe au second rang puisque c'est la déesse consensus qu'il convient d'adorer avant tout... Donc nous sommes bien sous le règne de la quantité, c'est-à-dire du sophisme puisque ce qui prime c'est l'obtention du consensus. Il faut niveler et s'aligner, et niveler et s'aligner sur quoi ? Ben forcément sur le plus petit puisqu'il ne grandit pas... Ce nivellement-là, sur le plus petit, afin d'obtenir le consensus et la majorité, c'est ce qu'on appelle l'humanisme et la démocratie.
Alors je sais bien que dire ce que je viens de dire génère immédiatement en retour l'étiquette "anarchiste d'extrême droite", mais je me fiche pas mal de cette pavloverie des mutins de Panurge, car effectivement, en cas de démocrature du crétinisme majoritaire il est bien compréhensible que l'intelligence fasse figure d'anarchie et que la non participation au consensus paraisse relever de l'extrêmisme, et de l'extrêmisme de droite puisque le consensus, l'humanime et les "forces de progrès" sont idéologiquement à gauche.
En réalité, si la politique démocratique était ce qu'elle doit être, je serais centre gauche, ou droite, c'est selon, mais ça ne signifie plus rien du tout de décréter ça aujourd'hui. Alors comme justement ça ne signifie rien d'être placé je ne sais où sur le panorama "politique" horizontal à deux dimensions, pas plus à gauche qu'au centre qu'à droite, je suis pour la troisième dimension et je suis en amont, à la source, car le centre réel c'est la source en cela qu'elle contient le reste. Je ne cache pas que j'en suis assez content et que j'ai pas l'intention d'en bouger pour l'instant.
