Le rugby français doit bouger fort sur des points clés liés à l'élargissement de l'assiette de joueurs sélectionnables, c'est une évidence et je crois que FFR et LNR sont d'accords là dessus (pas forcément pour les mêmes raisons).Ok une petite claque de cow boy dans la gueule de Mourad, de Mohed et de Nanard. Les présidents ont choisis leur camp. Intéressant! Ca va calmer les 3 excités un petit moment (peut être).
Maintenant, c'est à eux de reprendre l'initiative, d'être imaginatifs et performants dans les négociations et dans leur propositions. Ils en ont les moyens, il y a des gens très bien dans la cellule de négo. Mais le risque est gros. Si ça n'avance pas leur responsabilité sera engagée au premier chef. J'espère que tout le monde, au profit du l'intérêt commun, saura s'assoir un tantinet sur ses dogmes.
Le rugby français doit bouger fort sur des points clés liés à l'élargissement de l'assiette de joueurs sélectionnables.
Les objectifs ne sont pas si éloignés, mais quand la LNR tentait de limiter le nombre d'étrangers, que faisait Laporte ?
Depuis 4 ans, beaucoup a été fait pour les internationaux : nombre de matchs en club limité, vacances imposées, la durée de mise à disposition à été largement augmentée, suivi physique permanent par le staff de l'équipe de France, y compris au sein du club, etc. Tout cela s'est fait au détriment des clubs qui doivent payer les internationaux et ne peuvent pas les faire jouer comme ils l'entendent. Les clubs y ont consenti pour le bien du rugby français (et dont par ricochet pour eux).
Une solution ne pourra être trouvée qu'en négociant, et ce que fait Laporte actuellement n'est pas ce que j'appelle une négociation, c'est juste un fanfaronnade tel le supporter qui insulte un joueur, bien protégé par les grillages qui entourent le terrain.
Pour tout dire, je suis assez pessimiste, je crains que Laporte ne veuille passer en force sur la mise à disposition des internationaux et que les clubs ne répliquent en les remplaçant par encore plus d'étrangers. Au final les internationaux ne joueraient presque plus en club et ce serait encore pire que de trop jouer.
La LNR, c'est les présidents de club, des personnes qui doivent assumer les conséquences de leurs décision. Ce n'est pas le cas de Laporte qui, s'il plante le rugby français, pourra toujours revenir à ses "affaires", casinos et autres montages alambiqués.