j'ai trouvé ça comparatif entre perpignan et bourges
1- Le budget
Évidemment, les ressources financières dont dispose le Bourges Basket, qui dispute l'Euroligue tous les ans, sont sans commune mesure avec celles de Perpignan. Le budget annuel du club berruyer est de 2.600.000 euros soit plus de trois fois celui de son futur adversaire qui plafonne à 850.000 euros.
2- La masse salariale
Le nombre est le même. A Perpignan comme à Bourges la masse salariale représente 63 % du budget du club. Ce qui donne un total de 535.500 euros pour Perpignan contre 1.638.000 euros pour Bourges.
3- Les subventions
Le Bourges Basket bénéficie de 884.000 euros de subventions, soit 34 % de son budget. De son côté le Perpignan Basket a pour l'instant touché 220.000 euros en provenance de la mairie et est en attente "du retour des conventions signées" en ce qui concerne le Conseil Général et le Conseil Régional. 220.000 euros soit un peu moins de 26 % de son budget.
4- L'affluence
2700 supporters en moyenne se pressent au Palais des Sports de Bourges qui peut accueillir au maximum 3100 personnes. A Perpignan, ce sont 700 fidèles qui se retrouvent tous les samedis au gymnase Pons, dont la capacité d'accueil est de 732 spectateurs.
5- Le palmarès
Tout simplement incomparable. Le Perpignan Basket, qui évoluait encore en Nationale 2 (le 4e échelon national) il y a à peine deux ans, compte deux titres à son palmarès : celui de Champion de France de N2 en 2010 et le Trophée de France 2006. Celui de Bourges est long comme le bras. Jugez plutôt : 10 titres de Champion de France, 7 Coupe de France, 7 Tournoi de la Fédération, mais aussi 3 Euroligue gagnées au début du siècle et 1 Coupe Ronchetti (la petite Coupe d'Europe). Le plus beau palmarès du basket féminin français, en somme.
6- L'ambition
Pour Perpignan et son manager Patrick Esteban, il est, à moyen terme, de "s'installer en Ligue Féminine". De son côté, Bourges ambitionne "de reconquérir le titre européen. Même si c'est compliqué financièrement de lutter avec des clubs, notamment d'Europe de l'Est, qui possèdent jusqu'à quatre fois notre budget", admet Pierre Fosset. Pour augmenter les revenus de son club, le président du Bourges Basket a une idée en tête : "On souhaite évoquer avec le conseil municipal un projet d'agrandissement du Palais des Sports". Et ainsi porter sa capacité d'accueil à 5000 personnes.
7- La place dans la ville
Au pays des deux rugbys, où l'USAP et les Dragons Catalans sont vecteur de l'identité catalane, le basket féminin se fait petit à petit sa place au soleil. Là où le Bourges Basket n'a pas de concurrence les soirs de match puisque dans la cité berruyère, qui compte 67.000 habitants (contre 118.000 à Perpignan), le basket est le seul sport à compter un club professionnel. Le club de foot, qui évoluait jadis en Ligue 2, végète en CFA2 alors que celui de rugby fréquente la Fédérale 2...
8- L'effectif
En début de saison, Perpignan a fait le pari de la jeunesse en recrutant des éléments prometteurs comme Héléna Ciak, Clémentine Samson, Isabelle Strunc ou Pauline Thizy, encadrées par des joueuses expérimentées à l'image de l'internationale Pauline Lo ou Agathe Nnindjem. Pari réussi pour l'instant puisque la formation catalane occupe la première place de son championnat.
Celui des Tango est franchement impressionnant. Plusieurs éléments de l'équipe de France évoluent à Bourges. A commencer par la meneuse Céline Dumerc, mais aussi Jennifer Digbeu, Emmeline Ndongué, Nwal-Endéné Miyem ou Marielle Amant. Bourges compte également dans ses rangs plusieurs étrangères de haut niveau comme l'ailière forte Ieva Kublina (Lettonie), l'ailière grecque Stylianí Kaltsídou et l'arrière américaine Kiesha Brown. Tout ce beau monde se retrouvera à Pons demain soir (20 h) pour un duel qui s'annonce déséquilibré. Sur le papier.