Si nos têtes pensantes du CG avaient eu un minimum d'intelligence ( j'emploie volontairement ce mot car cette décision va mettre le département sans dessus-dessous pour 400 000 euros "seulement") , ils auraient balayé d'un revers de la main le devis de la Société espagnole moins-disante sur cet appel d'offre car elle n'a AUCUNE COMPETENCE pour réaliser ce chantier.
Elle est spécialisée dans la réfection de monuments historiques et n'a pour seul outillage que des massettes et des burins pour tailler la pierre alors que la construction de cette caserne exige d'avoir des centaines de m2 de banches , des grues de 30m et surtout des ouvriers qualifiés.
Cette Société ne répondant pas à ce critère, elle aurait pu (et dû) être rejetée
Le CG n'a rien à voir dans cette caserne sous maîtrise d'ouvrage du SDIS (si ce n'est que la Présidente du SDIS est aussi Présidente du CG mais le SDIS réunit les élus du CG
et des communes...). Tu crois réellement qu'on attribue un lot de gros oeuvre de béton banché sans demander des références techniques solides en la matière ???? Tu as une bien piètre et erronée image des procédures administratives !
Enfin pour finir et plus globalement, c'est dramatique de constater que cette frontière est vécue comme une fracture alors qu'elle devrait être une suture culturelle. Comme après la retirada, comme lors de l'entrée de l'Espagne dans la CEE, on s'assoit sur le "fier d'être catalan" et on voit l'étranger du sud comme une menace ou un moyen (Cf. les réfugiés républicains honteusement exploités dans les propriétés agricoles, merci les cousins du Nord). Que les charges soient différentes c'est un fait mais c'est franchement pas le ras de marée pour autant et que doivent dire les grandes surfaces espagnoles quand les ressortissants de leur pays se déversent dans les rayons d'Auchan ???? La vérité c'est que nous avons de ce coté-ci de la frontière une culture insupportable de la rente, rente foncière, rente culturelle, rente commerciale, rente intellectuelle (où l'on se dit catalaniste en s'exonérant de pratiquer la langue), rente politique et maintenant rente des marchés publics qui devraient être acquis aux locaux en rupture complète avec le droit élémentaire de la concurrence. La vérité c'est que le courage des sudistes de la frontière, les cousins du nord ne l'ont dans quasiment aucun domaine. Sans jamais oser se remettre en question on ne fait que pointer le sud du doigt en quémandant la compréhension de Paris. C'est réellement un drame d'avoir un aussi faible goût pour la concurrence et le défi ! Le XXIème siécle s'annonce mal !