Les conséquences du rugby "moderne" sur la santé des joueurs

[Cata'tonique]

Un article intéressant qui suit un précédent un peu sur le même sujet.
En anglais malheureusement mais d'actualité malgré tout :
https://www.theguardian.com/sport/2020/dec/08/steve-thompson-interview-world-cup-rugby-union-dementia-special-report
et le précédent avec Joe Marler :
https://www.theguardian.com/sport/2020/oct/05/joe-marler-rugby-union-i-was-in-denial-there-was-anything-wrong-with-me
Des témoignages qui peuvent tempérer notre frustration, parfois, quand des placages "haut" sont sifflés et que sortent des cartons jaunes. D'ailleurs, ne faudrait - il pas être plus sévère encore sur ces phases de jeu et d'autres qui à long terme peuvent briser des vies.

 

[BN99]

Il serait instructif de tracer et détecter les faits de jeu ou brutalités à l'origine des commotions (je pense que des stats existent dans ce domaine ... )
En mettant de côté les brutalités, je note pour ma part, que souvent c'est le défenseur qui "s'éteint" tout seul, à cause d'une mauvaise position dans son plaquage (tête mal placée ou volonté de faire mal en percutant le haut du corps de l'adversaire ... )

 

[Cata'tonique]

Peut-être mais si tu lis le premier des 2 articles, un joueur champion du monde, donc pas un novice, dit qu'il faisait une commotion par séance d'entraînement !!! Et que les mecs qui encadraient en rigolaient. C'était il y a 15 ans, mais Marler c'est tout récent.

 

[santgaldric]

 

[Cata'tonique]

Le Guardian continue sa série de témoignages :
https://www.theguardian.com/sport/2020/dec/09/michael-lipman-if-i-knew-then-what-i-know-now-id-have-been-a-lot-more-careful

 

[santgaldric]

Belle défense d'un entraineur. Corporation qui a tendance à minimiser les séquelles des commotions.
Cette corporation est quand même un petit peu responsable de la baisse du temps de repos forcé pour les cas de commotions, d'après L'Equipe en exerçant un lobby auprès du comité médical de WR
Un exemple insupportable ?
1977 : Repos forcé de 3 semaines pour un joueur commotionné
2011 : Repos forcé de 6 jours pour un joueur commotionné

Il y a quand

 

[Cata'tonique]

Effrayant comme réaction ! Complètement à côté de la plaque.
Et tu trouveras quasiment la même de Eddie Jones qui a le cynisme de déclarer un truc du genre "après tout, on ne les force pas à jouer, ce sont eux qui décident" : (tiré d'une interview d'avant hier) Asked about physical toll on players, Jones said: “What we try to do is make sure the training is appropriate for the game. We try to make sure they have every opportunity to recover properly … At the end of the day, the players make a choice to play the game. No one is forcing them. We know there are demands on the body because it is a physically demanding game. We have made really good progress in making the game safe and the players have the choice about whether to play or not.”
A pleurer.

 

[Océan]

Belle défense d'un entraineur. Corporation qui a tendance à minimiser les séquelles des commotions.
Cette corporation est quand même un petit peu responsable de la baisse du temps de repos forcé pour les cas de commotions, d'après L'Equipe en exerçant un lobby auprès du comité médical de WR
Un exemple insupportable ?
1977 : Repos forcé de 3 semaines pour un joueur commotionné
2011 : Repos forcé de 6 jours pour un joueur commotionné

Voir la pièce jointe 14702Il y a quand

En 1977, une commotion, c'était un KO qui durait plus de 2 ou 3 minutes ! Le joueur qui bougeait un bras après 1 mn et un coup d'éponge magique finissait le match tranquillou. Combien de joueurs de ces années ont avoué s'être réveillés sous la douche ou dans le bus, bien qu'ayant terminé le match.
1977 et 2020 sont incomparables question violence des chocs, temps de jeu, préparation physique, vitesse, etc.
Il faut, bien sur, adapter les règles mais ce n'est pas avec des déclaration fracassantes ou en pointant du doigt tel ou tel entraineur ou staff médical.
Sauf erreur, il me semble que l'avis d'un médecin indépendant est requis quand le joueur n'a pas répondu correctement lors du protocole commotion : pas de reprise sans avis favorable.