Les anglais ont decides ... dehors de l'UE.

[latulipe13]

L'Europe est un échec, autant financièrement que socialement .
Triste que ce soit les Anglais qui s'en aperçoivent les premiers.

 

[colas]

L'Europe est un échec, autant financièrement que socialement .
Triste que ce soit les Anglais qui s'en aperçoivent les premiers.

Mais bien sûr, il n'y a qu'à voir la sérénité économique qui s'est emparée du royaume depuis qu'il a fièrement annoncé son retrait de l'UE. Vous allez voir en direct dans les 3 prochaines années, le spectacle de la vie sans UE, ça va être bien, très bien même. Le premier effet il a une semaine et le Royaume Uni et ses ressortissants sont déjà devenus moins riches de 10% par rapport aux habitants de l'UE, accessoirement l'Allemagne emprunte à taux négatif à 10 ans et la France, ce malade économique en stade terminal se fait prêter de l'argent à 0,2%. Le problème démocratique je veux bien le concéder parce qu'on a construit l'Europe des Nations, l'Europe intergouvernementale où la Commission est aux mains des chefs d’État qui se cachent ensuite courageusement derrière elle et qui vident le Parlement de tout pouvoir délibératif. Mais c'est vrai que c'est bien pratique l'Europe pour s'essuyer les pieds, ça évite d'essayer d'en comprendre le fonctionnement et les bienfaits.

 

[Cata'tonique]

Pour réflexion :
Brexit : post-référendum, oligarchie triste

 

[colas]

Pour réflexion :
Brexit : post-référendum, oligarchie triste

J'ai du mal à envisager une analyse sociologique aussi tranchée choix du peuple contre choix des élites. Les Ecossais sont ils une élite organiquement constituée à 60%, les nord-irlandais surdiplomés oligarchiques à 55%. Il faut avoir constaté l’hystérie europhobe des tabloids anglais pour mesurer comment l'inconscient britanniques a été travaillé par une simple question d'ouverture au monde. Je comprends que l'on applaudisse le réflexe antimondialisation mais il faudra aussi expliquer aux britanniques qu'ils sont au fondement de ce commerce décomplexé et qu'en revanche même si cela n'était pas perceptible, une grande part de leur prospérité provenait de cette Europe où il n'avait qu'un pied pour profiter du marché commun, cotiser le moins possible et stériliser toutes les ambitions politiques. Considérant le taux de chômage en Angleterre, rien ne permettait d'attaquer aussi violemment des immigrés polonais et lituaniens qui viennent faire un sale boulot que plus personne ne veut faire là bas. C'est pourtant ce qui s'est étalé à la une du Sun pendant toute la campagne. Lordon a raison quand il conclut que c'est l'extrême droite qui dirige la bataille des idées aujourd'hui (et c'est le vrai vainqueur du Brexit, pas parce que les élits étaient minoritaires mais parce qu'elles étaient visés par la campagne) mais il ne fait pas partie de ceux qui l'aide à y voir clair (à mon avis).

 

[Cata'tonique]

Mais sur le fond, Lordon pointe quand même une sacrée contradiction.
Les réflexes xénophobes sont un autre versant du paradigme du bouc émissaire : ça va mal (et pas exclusivement matériellement) et on cherche sur qui taper avec le plus de facilité quand c'est un résultat de fait du neoliberalisme de créer de plus en plus d'inégalités et d'aller vers une confiscation de la démocratie soit en construisant une multiplicité d'échelons soit en expliquant au bon peuple qu'il n'y a pas d'autre solution soit en passant sous le tapis les résultats qui ne lui conviennent pas (cf. les non français et bataves au référendum précédent).
On peut le prendre par tous les bouts, y'a un truc qui va pas.

 

[Cata'tonique]

...Ils vont souffrir les anglais et c'est déjà bien parti. Mais le meilleur c'est quand même la désertion de Bojo et la fuite après désastre et aveux d'échec de Nigel Barrage. Ils mettent en exergue des valeurs de couardise, de lâcheté dt de honte qui sont à l'opposé des valeurs historiques de l'Angleterre.

Un journaliste britannique qui va dans ton sens :
« Flegme, excentricité, courage : clichés ou pas, ces traits britanniques semblent appartenir au passé »

 

[colas]

Pas exclusivement materiellement.E n effet tout est la.Les problemes sociaux economiques ne sont que le detonateur,le catalyseur de cette revolte des "gueux" a travers toute l'Europe.Mais de cette revolte la il ne faut surtout pas parler ,il vaut mieux la balayer d'un revers de main en la qualifiant de xenophobe ,de populiste de nationaliste en veillant bien sur a accoler a tous ces qualificatifs une connotation exclusivement négative et en agitant des peurs que l'on reproche à ses adversaires mais en ne tentant jamais au grand jamais d'en etudier les raisons profondes.Quand au peuple Anglais il existait et vivait avant l'union Européenne ,il vivra existera et comptera aprés.Ce qui embéte nos elites et ceux qui se prennent pour des beneficiaires de l'union européenne et de la mondialisation parce qu'ils ont placé quatre sous,qu'ils voyagent en Angleterre et ailleurs et qui parfois y travaillent ,c'est que les masques vo,nt tomber.Celui en particulier qui cachait la faillite de la France dans presque tous les domaines.Une déliquescence aggravée par les contraintes et les normes communautaire et notre asservissement a la remorque de l'Allemagne de Mme Merckel.Notre faiblesse et celle de nos dirigeants va eclater au grand jour.

Les quatre fables du Brexit (je me doute que le passage sur le référendum choquera les consciences bonapartistes mais le napoélonophile, que je suis, doit reconnaître que les plébiscites ont surtout pris les peuples pour des andouilles ; il faut cependant bien lire le reste !)

Les problèmes sociaux économiques simples catalyseur d'un retour à l'âme des peuples? T'as le bonjour de la Suisse, petit paradis socio-économique hors de l'UE hystérisé par la peur du (rare) musulman qui y vit. La crispation identitaire rend l'Europe bouc émissaire de toutes les turpitudes alors qu'elle n'a pour ambition que de donner aux peuples européens voix au chapitre dans la guerre commerciale qui bouleverse le monde et, maladroitement, de donner un plus petit dénominateur commun au modèle social et sociétal que nous partageons grâce aux Histoires et courants de pensée qui ont construit l'Europe occidentale (Etat Providence, Etat de droit, citoyenneté...). Le consumérisme a fait de nous des enfants gâtés et l'intolérance à la frustration commerciale oblige à trouver des coupables. La mondialisation a tiré les salaires vers le bas, c'est un fait et l'identité est un coupable bien pratique pour masquer la peur du déclassement des classes moyennes.

 

[Paulo 2 Palau]

Oui mais c'était 9h00 du mat et avec c'que t'avais éclusé avec ton copain René d'Millas t'étais plus étanche depuis longtemps et t'as encore rien pipé! Classique. C'est ton nutri qui va être content. T'avais mis une couche j'espère!

Connait pas ton René ...pauvre tanche

Ton fiancé Rudy est rentré chez lui? Tu es seule?