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L'entretien des pelouses de Gilbert-Brutus et d'Aimé-Giral confié à une société Lyonnaise -...
- Auteur du sujet Articles de presse
- Date de début
sang-et-or66
USAPiste impliqué
Pourtant celle de Brutus est superbe
, mais je crois qu'a Giral elle a attrapée un champignon...BN99
Passe sa vie sur le forum
Sans doute la solution la plus adaptée aux conditions climatiques méditerranéennes ...
jfm66
Passe sa vie sur le forum
Je trouve pas le prix sî excessif que ca.
Déjà l'estimation du marché (puisque il s'agit d'un appel d'offre) n'est pas de 200 000€HT mais de 185 000€HT (voir publication dans les sites spécialisés sur les marchés publics) pour le stade Aimé Giral. De plus pour avoir eu connaissance de l'appel d'offre (travaillant avec les collectivités territoriales pour des marchés de travaux) il s'agissait d'un marché de service et donc le cout de la main d'œuvre est prépondérante dans l'offre. Quatre salariés à temps plein à l'année en imaginant qu'ils travaillent les dimanches (permanence lors des matchs le dimanche) et les frais annexes comme les charges types (frais de siège, charges, consommables, etc....) je suis pas loin de penser que le prestataire fera son "beurre" avec un seul terrain pour l'entretien et pas les deux. Et là aussi il faudrait connaître le cout du matériel qui sera utilisé (tondeuses, etc....), l'amortissement de celui-ci sur 1 an (car le marché est reconductible 3 fois à la date anniversaire du marché mais sans aucune garantie que la collectivité prolonge. Imaginons que la ville n'est pas satisfaite, que le cahier des charges CCTP n'est pas respecté ou tout simplement changement de la pelouse en synthétique) et le cout de l'entretien du matériel (réparations et contrôle périodique d'un bureau de contrôle type Dekra, Veritas, Socotec, Apave,etc....).
Sachant que souvent dans le cadre d'un appel d'offre de service les prestataires gagnent "peu". Ils gagnent sur la durée d'un contrat et/ou le volume pour générer un bénéficie net qui représente en moyenne 10 à 15% de l'estimation de base (contrairement aux marchés de travaux ou de fournitures ou la marge est plus grande).
Concernant le sujet il y a eu que 2 entreprises qui ont réalisés une offre (voir publication site des marchés publics), preuve sî il en fallait que les marges ne sont pas si importante que cela. Sur certaines offres nous sommes parfois une dizaine voir une quinzaine d'entreprises sur la "ligne de départ". Et à la fin il en restera qu'un
Je pense que tres souvent le contribuable sous estime le cout d'entretien et de maintenance des biens publics. Et j'ajoute, que lorsque j'entends le President (contribuable lui aussi) dire il y a quelques années qu'il souhaitait que le stade soit à la charge du club pour pouvoir le développer comme le club le souhaite et de facon plus rapide (il a raison sur le sujet) il avait sans doute oublié que le cout d'entretien d'un stade est prohibitif et que cela a un impact important sur les finances d'un club (finance qui était déjà à l'époque bien fragile). Je me souviens d'ailleurs que l'ancien mairie, avocat fiscaliste de formation, avait meme déclaré sûr FBR qu'il était prêt à donner au club la totale gestion du stade (pas étonnant car cela aurait représenté des économies non négligeables pour le budget de la commune). Le President c'était sans doute emballé un peu vite sur le sujet.
Si l'entretien d'un demi hectare de gazon, utilisé entre 15 et 20 fois par an (soit moins d'une semaine sur deux) coûte réellement 185 k€ (- les 10 à 15% de marge), alors il ne faut pas hésiter une seconde à mettre une pelouse hybride ou synthétique.Je trouve pas le prix sî excessif que ca.
Déjà l'estimation du marché (puisque il s'agit d'un appel d'offre) n'est pas de 200 000€HT mais de 185 000€HT (voir publication dans les sites spécialisés sur les marchés publics) pour le stade Aimé Giral. De plus pour avoir eu connaissance de l'appel d'offre (travaillant avec les collectivités territoriales pour des marchés de travaux) il s'agissait d'un marché de service et donc le cout de la main d'œuvre est prépondérante dans l'offre. Quatre salariés à temps plein à l'année en imaginant qu'ils travaillent les dimanches (permanence lors des matchs le dimanche) et les frais annexes comme les charges types (frais de siège, charges, consommables, etc....) je suis pas loin de penser que le prestataire fera son "beurre" avec un seul terrain pour l'entretien et pas les deux. Et là aussi il faudrait connaître le cout du matériel qui sera utilisé (tondeuses, etc....), l'amortissement de celui-ci sur 1 an (car le marché est reconductible 3 fois à la date anniversaire du marché mais sans aucune garantie que la collectivité prolonge. Imaginons que la ville n'est pas satisfaite, que le cahier des charges CCTP n'est pas respecté ou tout simplement changement de la pelouse en synthétique) et le cout de l'entretien du matériel (réparations et contrôle périodique d'un bureau de contrôle type Dekra, Veritas, Socotec, Apave,etc....).
Sachant que souvent dans le cadre d'un appel d'offre de service les prestataires gagnent "peu". Ils gagnent sur la durée d'un contrat et/ou le volume pour générer un bénéficie net qui représente en moyenne 10 à 15% de l'estimation de base (contrairement aux marchés de travaux ou de fournitures ou la marge est plus grande).
Concernant le sujet il y a eu que 2 entreprises qui ont réalisés une offre (voir publication site des marchés publics), preuve sî il en fallait que les marges ne sont pas si importante que cela. Sur certaines offres nous sommes parfois une dizaine voir une quinzaine d'entreprises sur la "ligne de départ". Et à la fin il en restera qu'un
Je pense que tres souvent le contribuable sous estime le cout d'entretien et de maintenance des biens publics. Et j'ajoute, que lorsque j'entends le President (contribuable lui aussi) dire il y a quelques années qu'il souhaitait que le stade soit à la charge du club pour pouvoir le développer comme le club le souhaite et de facon plus rapide (il a raison sur le sujet) il avait sans doute oublié que le cout d'entretien d'un stade est prohibitif et que cela a un impact important sur les finances d'un club (finance qui était déjà à l'époque bien fragile). Je me souviens d'ailleurs que l'ancien mairie, avocat fiscaliste de formation, avait meme déclaré sûr FBR qu'il était prêt à donner au club la totale gestion du stade (pas étonnant car cela aurait représenté des économies non négligeables pour le budget de la commune). Le President c'était sans doute emballé un peu vite sur le sujet.
Si les maraîchers avaient ces prix de revient, imagines tu le prix auquel tu paierais tes salades ou tes asperges ???
Par ailleurs la ville de Perpignan a un service dédié à l'entretien des espaces verts. Ils n'ont pas le matériel pour retourner, semer, tondre, arroser ? Ce qui manque, c'est peut être l'agronome ou le spécialiste pour décider quoi faire et à quel moment... quand je vois les arrosages en plein été à midi, ça me rend dingue. Y'a pas besoin d'un anglais pour déjà faire la base du travail.
Je ne suis pas un spécialiste des pelouses mais même avec une pelouse hybride, tu as besoin d'un service de jardiniers pour l'entretien. D'après des articles récents que j'ai pu voir, une pelouse hybride c'est entre 1 et 2 M €. Ensuite, est-ce que l'entretien coûte moins cher
Un extrait que j'ai trouvé d'un article récent :
"Justement, pour affronter l’hiver et ses conditions difficiles, les rectangles verts subissent un traitement particulier. Ainsi, à Lens, l’entreprise IDverde choie la pelouse de Bollaert-Delelis. "Généralement, sur les terrains de haut niveau, on installe un chauffage dans le sol et un système de luminothérapie. Ainsi, le terrain continue de pousser en hiver comme en été, explique Armel Bever, si on n’apporte pas cet entretien, même sur une pelouse hybride, on observe un repos végétatif." Si cet investissement propose un grand nombre d’avantages, il est notamment moins cher à la construction qu’une pelouse synthétique. En effet, pour se doter d'une pelouse hybride, il faut généralement compter entre 1,2 et 1,5 millions d'euros, c'est ce qu'a déboursé Lens cet été, un investissement certain mais qui est vite amorti dans la mesure où, avec un bon entretien, un terrain de la sorte peut être conservé plus de 20 ans."
Un autre article parle de 500 à 600 k€ d'investissement : https://www.acteursdusport.fr/article/hybride-naturelle-ou-synthetique-quelle-pelouse-pour-quelle-utilisation.10697
La pousse du gazon est quasi nulle vers 5 - 6°C au niveau du sol et effectivement, si on veut que "ça pousse" en naturel comme en hybride, il faut chauffer quand on est en dessous de ces températures. Chez nous, la température moyenne mensuelle n'est jamais inférieure à 7.5°C (https://fr.climate-data.org/europe/france/languedoc-roussillon/perpignan-6339/)
Mais l'entretien a l'air d'être effectivement le même, c'est juste la consommation en eau (et donc sa résistance en été) qui est moins élevée et le nombre d'heures où on peut l'utiliser qui est largement plus important.
La pousse du gazon est quasi nulle vers 5 - 6°C au niveau du sol et effectivement, si on veut que "ça pousse" en naturel comme en hybride, il faut chauffer quand on est en dessous de ces températures. Chez nous, la température moyenne mensuelle n'est jamais inférieure à 7.5°C (https://fr.climate-data.org/europe/france/languedoc-roussillon/perpignan-6339/)
Mais l'entretien a l'air d'être effectivement le même, c'est juste la consommation en eau (et donc sa résistance en été) qui est moins élevée et le nombre d'heures où on peut l'utiliser qui est largement plus important.
jfm66
Passe sa vie sur le forum
Il s’agit là d’un choix politique. L’élu dit qu’il y a une baisse des effectifs de 25% et de budget de 10%. La municipalité a donc fait le choix d’une externalisation (et la il s’agit d’un autre débat sur les priorités ou non d’un budget municipal).
Je pense qu’effectivement les services municipaux possèdent déjà du matériel mais peut-être que le matériel n’est plus adapté? Trop coûteux à l’entretien? Et le matériel présent pourrait être redistribué dans d’autres secteurs comme les pelouses du Parc de Sports, du Stade Jean Laffon, de la pleine des jeux, ou de l’extension à venir du Parc San Vicens actuellement en travaux (si il y a pelouse bien sur),etc.....ou il n’y a peut-être pas ce type de matériel parfois onéreux.
Ce que je sais, pour avoir été acheteur public dans une grosse collectivité territoriale et aujourd’hui cadre dans une entreprise privé qui répond quotidiennement a ce type d’appel d’offre (mon job), c’est qu’une Mairie, un Département, une région, une EPCI (communauté comm, agglo, urbaine, etc....) passe un marché avec une entreprise privé quand elle n’est pas (ou plus) en mesure elle même de réaliser des travaux, l’entretien ou la fourniture de prestations par ses propres moyens et que dans le choix de l’entreprise il y a obligatoirement deux critères, le prix et le mémoire technique (les solutions pour répondre à l’appel d’offre, les moyens en place, etc....la partie technique). Les candidats sont départagés sur les critères que je cite (parfois d’autres critères comme les délais, etc....). Mais surtout, c’est la ou je veux en venir, c’est qu’une collectivité où EPCI qui fait le choix de sous traiter a un privé une chose qu’elle faisait auparavant c’est bien sûr pour faire des économies.
En effet, avec les réductions successives de la DGF (dotation globale de fonctionnement) de l’état vers les collectivités, il a fallu trouver des économies à faire. Afin d’éviter une hausse trop importante de la fiscalité locale (pas forcément super appréciée du contribuable, et donc des électeurs) les collectivités, pour réduire les coûts, sous-traite de plus en plus au privé la partie fonctionnement de leurs budgets (comme l’externalisation de certaines communes ou EPCI de la gestion de l’eau à Veolia, la Saur, etc...., le nettoiement des locaux a des entreprises privés, etc....). En faisant cela elle économise de la main d’œuvre (quelles peuvent redistribuer à d’autres tâches, et économise sur le consommable, et l’acquisition de matériel) voir même sur le long terme réduire ses effectifs (l’ancien maire de Perpignan avait par exemple réduit le nombre d’agents sous son mandat en comparaison du nombre d’agents sous la mandature précédente. La réforme territoriale et des EPCI aidant en accentuant les transferts de compétences et des personnels).
C’est l’une des seules méthodes (pas la seule) pour réduire les coûts sur les budgets locaux. Sachant qu’une collectivité sera toujours frileuse de réduire son budget investissement qui lui fait bien souvent vivre les tissus économiques locaux (le BTP par exemple) dont certaines entreprises vivent quasi exclusivement de la commande publique.
Donc même si cela nous paraît excessif, il faut bien se dire que lorsque la ville gérée cela ça devait coûter à minima aussi chère que le montant du marché (185000€HT par an).
Par expérience, j’ai jamais vu un marché de service qui couterait plus que si une collectivité ou EPCI le faisait elle même(si elle en avait les moyens par du personnel municipal bien sûr. Je parle de service et pas de fourniture).
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