• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Le "projet catalan" de Christian Lanta, nouveau manager de l'USAP - Lindependant.fr

Le stade a moderniser !
Le verdict est sanglant et concerne aussi tout le club a mon avis
C`est l`avantage de faire venir quelqu`un de l`extérieur qui connaît bien le monde du rugby , il peut donner des avis qui permettront de faire évoluer l`usap
Etonnant quand méme que personne ne s`en soit aperçu
Niveau recherche des sponsors , faudrait aussi recruter un spécialiste , car là aussi il me semble qu`il y a pas mal a faire
 
Ce qu'il y a d'intéressant avec Lanta, c'est son expérience, son vécu, son âge. Il n'a rien à prouver mais il a à apporter. Il ne lie pas on son destin à celui des Agenais mais au renouveau de l'USAP. Il pointe les défaillances de l'après-titre, en creux il remonte gentiment les bretelles de Rivière qui n'aurait jamais du communiquer sur la remontée, la reconquête.., il pose les bases avant les objectifs, il voit large (le stade), on le sent sans a priori sur les joueurs, le capitaine, il sait qu'il doit faire avec des moyens qui sont comptés. Bref, il ne nous raconte pas des blagues et ne met pas la charrue avant les boeufs ni la vitesse avant la conquête. Plutôt intéressante cette vision exigeante et réaliste. Il a les clés du camion. A nous de nous emmener le plus loin possible.
 
Un LANTA lucide,sur les structures du club,les failles dans le jeu peu structuré de l'équipe.La situation financiére du club,pas d'idées préconçues sur le capitanat et les joueurs
qui seront auditionnés individuellement. iL met les choses dans l'ordre avant de penser au jeu,conquête,défense,jeu. Il veut persuader les joueurs qu'ils jouent dans un club historique avec des valeurs.
Un programme, que de nombreux usapistes vont soutenir,la meilleure recrue de l'usap,c'est paut-être lui!

Coach,fais nous rêver VISCA USAP
 
Pour sa première interview accordée à L'Indépendant, le nouveau manager de l'USAP, Christian Lanta, est apparu tour à tour passionné, exigeant et mesuré. Avec un seul objectif : rendre au club sa grandeur.


Le traumatisme de la descente


Il est bon de rappeler que la descente de Perpignan en Pro D2 (en 2014) fut un vrai séisme. Personne ne s'y attendait. Un club qui se bat pour le maintien, les dirigeants, s'ils sont bons, s'y préparent et c'est leur devoir. Mais là, ce fut une année terrible. Quand le club n'est pas préparé, le désastre est d'autant plus important, ça a une résonance terrible à tous les niveaux : perte des meilleurs joueurs, des partenariats, baisse du budget... Ça ne crée pas l'amitié et la solidarité. Ce qui est arrivé à Perpignan aurait produit les mêmes effets ailleurs. Dans ces moments-là, on fait plein de conneries car plein de choses nous échappent : recrutement précipité et pas toujours cohérent etc... Remonter sur ces ruines-là, c'est toujours difficile. Depuis deux mois, je suis en période d'écoute avant de tirer des conclusions. Je veux me faire une idée, sans a priori. J'ai la sensation que les choses sont en train d'être digérées. Peut-être que le président a remis les choses en ordre budgétairement. Peut-être est-ce un nouveau départ. Mais on ne peut pas le verbaliser en disant : 'On va remonter'. Ça ne se décrète pas. La montée ne sera que la conséquence de tout ce qui va être mis en œuvre


Aimé-Giral, un stade à

Je suis dans l'authenticité. Aimé-Giral est un stade magnifique, mais je suis surpris car l'outil de la performance a dix ans de retard. Les infrastructures purement sportives n'ont pas suivi le titre 2009, ça fait drôle de voir ça. Je viens dans un esprit de construction. Dans n'importe quel club, l'outil sportif de la performance est meilleur qu'ici. Le président l'a compris. On a des projets là-dessus

Travailler les fondamentaux


La cohésion d'une équipe, on la retrouve sur et en dehors du terrain. Or, en deux mois, j'ai vu une équipe qui n'était pas en confiance. Autant on la sentait capable d'enchaîner et de mettre de la vitesse, si ce n'est que le socle premier du jeu n'était pas en place : la conquête, la mêlée et la touche étaient largement insuffisantes. Cette équipe avait très peu souvent le ballon et, défensivement, elle n'était pas assez efficace. Si la défense n'y est pas, tu n'existes pas. Pour finir, l'USAP avait deux visages, dont un très fragile à l'extérieur. Quand on est en Pro D2, si on ne fait pas la course en tête dans les trois premiers, c'est très difficile de rivaliser


La catalanité au cœur du

Je suis très respectueux de l'histoire et de la culture d'un club, ça me semble fondamental. Même s'il y a moins de joueurs catalans dans l'équipe, je crois qu'on peut parler de projet de club catalan. En tout cas, je ne ferai pas sans m'appuyer sur cette culture et cette histoire. Un club, ce n'est pas qu'une équipe. C'est tout un ensemble qui réussit - partenaires, dirigeants, président, public. Il faut une synergie de l'ensemble de ces participants. Ma venue est totalement indépendante de la présence de François Gelez et Philippe Benetton. Mon choix n'a jamais été conditionné par ça, surtout pas. Si je suis sorti de ma retraite - j'avais la volonté de ne jamais en sortir -, c'est parce que c'est l'USAP, même si on n'est pas obligé de me croire. L'USAP a réveillé ma passion. Je n'ai pas la prétention d'y arriver seul. Mon intention est de rassembler au maximum les énergies


Une intelligence du

L'USAP s'est souvent nourrie du conflit mais l'intelligence c'est de ne pas forcément répéter tout ce qui s'est fait dans le passé. Il y a une intelligence du conflit. Si ça doit faire évoluer le club et avancer, le conflit est utile. S'il est bassement utilitaire, de pouvoir et de dissension, franchement, il n'y a pas d'intérêt


Responsabiliser les joueurs

Je ne suis pas quelqu'un de très ingénieux avec des idées innovantes chaque jour. Je ne connais qu'une chose : s'entraîner, créer une cohésion et une ambition dans l'équipe. Les premiers porteurs du projet, ce sont les joueurs. S'ils se sentent individuellement responsables, mettent leur ego de côté et sont au service de l'équipe, on créera les conditions d'un retour dans l'élite. A moi et mon staff de créer ces conditions pour qu'on soit le plus performant possible


Le titre 2009 ne doit pas être un

Un titre, ça ne peut jamais s'oublier. À l'époque, j'étais passé dans le coin pour le mariage de Mathieu Barrau, j'avais vu la ferveur délirante des supporters. En même temps, ce n'est plus l'histoire d'aujourd'hui. Derrière ce titre, le club n'a pas enchaîné, alors qu'on pouvait penser que, peut-être, l'USAP entrerait dans une autre dimension. Gardons ce titre en mémoire. Je veux que les joueurs soient conscients qu'ils évoluent dans un club qui a une vraie histoire. Je veux qu'ils se sentent missionnés pour remettre Perpignan au plus haut niveau. C'est une vraie ambition



Le capitaine choisi début août

Je n'ai pas encore choisi le capitaine. Je prendrai ma décision début août. Ce qui m'importe, c'est de ne pas être perméable. Pour l'instant, j'écoute. J'ai rencontré tout le staff individuellement. Je veux me faire ma propre idée et j'ai besoin de temps. À partir du 4 juillet, je vais rencontrer les joueurs un par un, afin de voir leur profil, leur ambition et leur engagement. Le choix d'un capitaine et des leaders qui l'entourent est fondamental


Pas de recrutement supplémentaire en N.9

Pour l'instant, j'ai envie de faire confiance aux joueurs qui sont là. Un jeune comme Écochard présente plein de qualités, le moment est venu pour lui de s'affirmer. J'ai aussi rencontré Sébastien Descons, qui est frustré par ses dernières saisons et qui a une grosse envie. J'aime bien cet attelage de jeunesse et d'expérience. La plupart du recrutement était fait quand je suis arrivé. J'ai juste poussé pour Muller et Matanavou. On fait avec les moyens du bord. Je crois beaucoup en la vérité du terrain et il y aura peut-être des choses qui surprendront. La conquête sera déterminante, l'efficacité du buteur aussi. Il faut beaucoup de pragmatisme et d'efficacité si on veut remonter. Le projet du président François Rivière m'a plu. Il ne m'a jamais caché les difficultés dans lesquelles était le club. J'ai apprécié cette sincérité


L'expérience, le chaînon manquant

Il aura fallu un long moment avant que le président François Rivière, dans son souci permanent de maîtriser la com'de l'USAP, n'autorise cet entretien avec le nouveau manager Christian Lanta. Peine perdue.

Travail, cohésion, efficacité, sont les principaux éléments de langage du Toulousain, estampillé agenais tant son destin fut lié avec le SUA. L'homme est un vieux de la vieille et s'assume comme tel, après une trentaine d'années à batailler sur tous les terrains de France et d'Italie

Son expérience parle pour lui, son palmarès itou, deux mamelles qui font cruellement défaut aux sang et or en Pro D2. À 64 ans, Christian Lanta n'a donc pas hésité à sortir de sa retraite pour les beaux yeux de l'USAP, preuve que le club conserve encore un fort pouvoir d'attraction. Lanta ne dit pas encore l'USAP mais Perpignan, comme ses prédécesseurs Olivier Saisset (2000-04) et Jacques Brunel (2007-11), vieux sages aux convictions solidement ancrées, qui avaient su trouver la bonne distance avec la catalanité


À écouter Lanta deviser avec passion sur l'histoire centenaire du club, on comprend vite qu'il a son idée pour remédier à la crise d'identité frappant les sang et or depuis deux ans. Oui au respect des cultures, non au conservatisme forcené. Rien ne sera facile pour autant, et l'intéressé le sait

À la lumière du passé, tous les entraîneurs de ces vingt dernières années ont galéré les six premiers mois avant de se fondre dans le moule catalan. Fort d'un contrat de trois ans, Lanta le manager veut d'ores et déjà enraciner l'USAP dans la modernité, elle qui a pris des wagons de retard sur le plan des infrastructures

L'ampleur de la tâche est grande, l'ambition ne l'est pas moins. Pour un seul but : faire monter l'USAP en Top 14 et ressusciter la passion
Merci de nous avoir fais suivre l'entier article qui permet de mieux connaître l'homme
 
Attention vouloir ce n'est pas pouvoir ! Et rêve et illusion, ce n'est pas du tout pareil ... Alors, attends un peu avant d'être sûr ! Perso, j'aurais pris un coach anglo-saxo du Sud pour remonter vite ...

Ah oui, genre le Sud Af de Montpellier... Un vrai bonheur ! Pitié. Merci M. Lanta de nous épargner ça.
 
Une équipe qui joue le maintien , les dirigeants s ils sont bons , ils s'y préparent .....
Il parle pour qui ?:cogite:lol
 
Lanta est conscient qu'il faut un bon buteur pour monter!!??? Mais il sait qu'on a pas de bon buteur!!???? Et notre seul buteur correct est blessé et va manquer de debut de saison
 
Retour
Haut