pana66
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http://www.lindependant.fr/2013/05/30/sylvain-deroeux-l-usap-n-est-pas-l-armee-du-salut,1759397.php
Sylvain Deroeux : "L'USAP n'est pas l'Armée du Salut !"
Sylvain Deroeux réplique à Vern Cotter qui, hier encore, insistait pour recruter Sébastien Vahaamahina, le seconde ligne catalan. Le directeur général de l'USAP épingle le presque ex-coach de Clermont. Un garçon comme Vahaamahina devrait déjà être là, à Clermont ! J'aimerais l'avoir et j'espère encore l'avoir. Il veut venir, il ne faut pas laisser passer cette opportunité. Il faut savoir ce que l'on veut !". Hier matin dans La Montagne, le quotidien auvergnat, Vern Cotter réglait ses comptes avec ses dirigeants après son double échec en H-Cup et en Top 14. Le coach néo-zélandais accusait aussi quelques cadres de l'équipe, dont Brock James. Il relançait également le dossier Vahaamahina. Depuis plusieurs mois, Clermont courtise assidûment le seconde ligne de l'USAP. Mais, ce dernier possède encore un an de contrat avec le club catalan. Plusieurs fois, l'USAP a rejeté publiquement l'éventualité d'un départ du seconde ligne, parti en tournée avec le XV de France en Nouvelle-Zélande. Hier après-midi, Vern Cotter a proposé sa démission à l'ASM. Ce qui n'a pas suffi à apaiser la réplique de Sylvain Deroeux. Le directeur général de l'USAP met les points sur les i.
Clermont veut toujours Vahaamahina. Peut-il quitter l'USAP ?
Ça fait plus de six mois que dure la campagne d'intox de Clermont au sujet de Sébastien. Un gamin de 21 ans que l'on a invité, tous frais payés, pendant trois jours à visiter les installations de Clermont ; sur qui on a entretenu la rumeur qu'il était libérable alors qu'il a encore un an de contrat à l'USAP ; jusqu'à cette interview de Cotter qui insiste encore. Ça suffit ! Sébastien Vahaamahina est sous contrat avec l'USAP. Nous n'avons jamais eu le moindre contact avec son agent ou un dirigeant de Clermont pour savoir si l'USAP voulait le libérer. Et, l'USAP veut le conserver. La moindre des choses, me semble-t-il, c'est de se renseigner avant d'entamer une campagne de déstabilisation.
Pourtant, Vern Cotter regrette que ses dirigeants n'aient pas bouclé le recrutement de l'ASM ?
Si Cotter veut régler ses comptes avec ses dirigeants qu'il le fasse sans venir chercher l'USAP. Je veux juste rappeler qu'il possède dans son effectif quatre internationaux au poste de seconde ligne (Hines, Cudmore, Pierre, Jacquet) et qu'il n'avait pas besoin d'un gamin de 21 ans pour gagner la Coupe d'Europe. Cotter a tout ce qu'il veut à Clermont en terme de joueurs, de logistique et de cash. Beaucoup d'entraîneurs se contenteraient de moins. Pendant six mois, nous n'avons pas répondu, maintenant, je dis stop ! Personne n'est à vendre à l'USAP. Le club ne bradera aucun joueur. L'USAP n'est pas l'Armée du Salut !
N'avez-vous pas entretenu ce flou en espérant une rentrée d'argent en vendant un joueur sous contrat ?
Nous n'avons jamais proposé Vahaamahina. Point final. S'il nous quitte à la fin de son contrat, ce que nous ne souhaitons pas, nous toucherons aussi des indemnités de formation. Si Cotter voulait tellement Vahaamahina, il était à Brive jusqu'en juin 2011, à une heure d'autoroute de Clermont, il n'avait qu'à prendre sa voiture. C'est bien beau ensuite de donner des leçons à tout le monde. Cotter n'a aussi pas conservé Romain Taofifenua au centre de formation de l'ASM. Aujourd'hui, ça suffit. Sébastien est et reste à l'USAP. A bon entendeur... "Vahaamahina n'est à vendre. Point final !", insiste Sylvain Deroeux.
Sylvain Deroeux : "L'USAP n'est pas l'Armée du Salut !"
Sylvain Deroeux réplique à Vern Cotter qui, hier encore, insistait pour recruter Sébastien Vahaamahina, le seconde ligne catalan. Le directeur général de l'USAP épingle le presque ex-coach de Clermont. Un garçon comme Vahaamahina devrait déjà être là, à Clermont ! J'aimerais l'avoir et j'espère encore l'avoir. Il veut venir, il ne faut pas laisser passer cette opportunité. Il faut savoir ce que l'on veut !". Hier matin dans La Montagne, le quotidien auvergnat, Vern Cotter réglait ses comptes avec ses dirigeants après son double échec en H-Cup et en Top 14. Le coach néo-zélandais accusait aussi quelques cadres de l'équipe, dont Brock James. Il relançait également le dossier Vahaamahina. Depuis plusieurs mois, Clermont courtise assidûment le seconde ligne de l'USAP. Mais, ce dernier possède encore un an de contrat avec le club catalan. Plusieurs fois, l'USAP a rejeté publiquement l'éventualité d'un départ du seconde ligne, parti en tournée avec le XV de France en Nouvelle-Zélande. Hier après-midi, Vern Cotter a proposé sa démission à l'ASM. Ce qui n'a pas suffi à apaiser la réplique de Sylvain Deroeux. Le directeur général de l'USAP met les points sur les i.
Clermont veut toujours Vahaamahina. Peut-il quitter l'USAP ?
Ça fait plus de six mois que dure la campagne d'intox de Clermont au sujet de Sébastien. Un gamin de 21 ans que l'on a invité, tous frais payés, pendant trois jours à visiter les installations de Clermont ; sur qui on a entretenu la rumeur qu'il était libérable alors qu'il a encore un an de contrat à l'USAP ; jusqu'à cette interview de Cotter qui insiste encore. Ça suffit ! Sébastien Vahaamahina est sous contrat avec l'USAP. Nous n'avons jamais eu le moindre contact avec son agent ou un dirigeant de Clermont pour savoir si l'USAP voulait le libérer. Et, l'USAP veut le conserver. La moindre des choses, me semble-t-il, c'est de se renseigner avant d'entamer une campagne de déstabilisation.
Pourtant, Vern Cotter regrette que ses dirigeants n'aient pas bouclé le recrutement de l'ASM ?
Si Cotter veut régler ses comptes avec ses dirigeants qu'il le fasse sans venir chercher l'USAP. Je veux juste rappeler qu'il possède dans son effectif quatre internationaux au poste de seconde ligne (Hines, Cudmore, Pierre, Jacquet) et qu'il n'avait pas besoin d'un gamin de 21 ans pour gagner la Coupe d'Europe. Cotter a tout ce qu'il veut à Clermont en terme de joueurs, de logistique et de cash. Beaucoup d'entraîneurs se contenteraient de moins. Pendant six mois, nous n'avons pas répondu, maintenant, je dis stop ! Personne n'est à vendre à l'USAP. Le club ne bradera aucun joueur. L'USAP n'est pas l'Armée du Salut !
N'avez-vous pas entretenu ce flou en espérant une rentrée d'argent en vendant un joueur sous contrat ?
Nous n'avons jamais proposé Vahaamahina. Point final. S'il nous quitte à la fin de son contrat, ce que nous ne souhaitons pas, nous toucherons aussi des indemnités de formation. Si Cotter voulait tellement Vahaamahina, il était à Brive jusqu'en juin 2011, à une heure d'autoroute de Clermont, il n'avait qu'à prendre sa voiture. C'est bien beau ensuite de donner des leçons à tout le monde. Cotter n'a aussi pas conservé Romain Taofifenua au centre de formation de l'ASM. Aujourd'hui, ça suffit. Sébastien est et reste à l'USAP. A bon entendeur... "Vahaamahina n'est à vendre. Point final !", insiste Sylvain Deroeux.