FAUST
Passe du temps sur le forum
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Ha mais je suis bien d'accord la formation est plus qu'importante, c'est là dessus qu'est l'avenir si le rugby veut grandir et revoir son modèle économique pour sortir de son "économie réelle" en se calquant comme ils sont en train de vouloir le faire enfin, sur le modèle du football français (qui est reconnu pour être un si ce n'est le meilleur modèle au monde). Le profit se trouve là.
Mais mon message traitait seulement du split "formé au club/jouer en équipe fanion de ton club en championnat pro.
C'est pour cela que j'ai pris le cas de Candelon.
Dans le rugby actuel j'aurais pu citer le parcours courageux de Tanga ou d'Hamdaoui.
Il y a de vrais réussite de jeunes qui étant barré dans leur club de formation s'épanouissent et réussissent ailleurs.
Bien, nous sommes d'accord. Il est difficile de dire exactement où et quand commence la formation d'un joueur. Si on prend le cas que j'avais évoqué avec Bloche de Dupichot. Tout le monde s'accorde à dire que c'est "formation Racing", mais à Pau le travail fournit a été d'une importance capitale dans sa stature de joueur pro.
Quand au ratio, joueur formé au club/Equipe fanion, il y a deux chose:
- L'école de rugby U6, U8, U10 etc...jusqu'en qu'en Prodé, F1 voire F2 Un travail fondamental qui paye et qui va payer encore plus avec les quotas jiff et surtout l'évolution de la formation. Je pense qu'on sortira de plus en plus de très bons jeunes en France. Il était temps. La dessus, la Fédé a fait un très bon travail. Ca, l'autre truffe peut dire ce qu'il veut, il y a un très bon réseau de petits clubs "fournisseurs" en France.
- Ensuite il y a (hélas encore) les espoirs et les clubs pros. Celui qui bénéficie de l'appellation "club formateur", c'est celui qui arrive à installer un joueur pro en championnat et dont les perfs sont constantes pour qu'il en deviennent titulaire. C'est la partie visible de l'iceberg même si le travail est colossal et la déperdition colossale également.
Prenons le cas que tu cites Hamdaoui. La Rochelle, Bdx, Clermont, BO, SF. Il était loin d'être barré à Clermont. Pas au niveau simplement. C'est au Bo, qu'il se révèle. Meilleure formation, environnement propice, meilleur conditions... Difficile à dire.
J'ai suivi dernièrement Yannick Yoyoutte, un jeune Guadeloupéen qui vient de faire sa première apparition à Toulouse. Si tu savais le taf qu'a fait bénévolement ses éducateurs au Gozier, les gens du Creps,de la fédé, le club, c'est énorme. pourtant c'est Toulouse qui va (peut être) en tirer la gloire
C'est là que pour les clubs pros, les indicateurs de performance sont attendues. La propension à transformé un jeune issu de l'école de rugby en espoir puis en pro durablement. Tous on leur méthodes pas tellement différentes, mais des hommes différents. Et on ne parle pas assez des entraineurs formateurs qui eux aussi, bougent. Et c'est aussi, ce qui fait que la perf de la formation fluctue. Il y a des cycles que les grosses écuries lissent maintenant en s'approvisionnant c'est la petits.
En conclusion le matché des transfert a subi une transformation et a privilégié les jeunes JIFF. Le problème aujourd'hui est qu'on ne peut laisser un libéralisme sauvage au risque de tuer des clubs historiquement formateurs comme Brive ou autres. Former un Bamba, c'est du temps (souvent bénévole) de la patience et un put...de travail. Acheter Bamba pour le LOU, un acte de 2h.
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