Albera
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Source l’Equipe
Les supporters de Perpignan appellent au don pour payer l'amende du club
Après un dérapage il y a trois semaines, les supporters de Perpignan vont mettre la main à la poche pour aider le club à payer la lourde amende infligée par la Ligue et, autour d'eux, tout le monde joue l'apaisement avant de recevoir Bordeaux-Bègles ce samedi (17 heures).
Le 22 mai, après le verdict de la commission de discipline qui condamnait son club à 15 000 euros d'amende (plus 10 000 d'un précédent sursis) pour le comportement de certains supporters, le président de l'USAP, François Rivière, a demandé à son directeur général, Bruno Rolland, d'augmenter de dix euros les mille et quelques billets encore disponibles pour la rencontre de cet après-midi contre Bordeaux. « Quand on a un des plus petits budgets du Top 14 (environ 21 millions d'euros, seul Oyonnax fonctionne avec moins), explique François Rivière, il n'y a pas beaucoup de solutions pour régler les amendes. Mais Bruno m'a dit que ce n'était pas juste de punir des personnes qui n'y étaient pour rien et surtout, il avait compris que quelque chose était en train de bouger au sein des groupes de supporters. »Pas de dispositif particulier ce samedi
Il n'y aura donc pas de dispositif de surveillance particulier ce samedi après-midi et il n'a même pas été question de déployer, comme à Bayonne, une grande structure en plastique pour isoler le tunnel où passent les joueurs et les arbitres, sous une des deux tribunes populaires du stade Aimé-Giral, la tribune Vaquer. « On l'utilisait il y a encore deux ou trois saisons mais elle a été détruite par la grêle », explique Rivière qui reste persuadé « qu'il ne se passera rien de répréhensible cette fois ».Car dès le lendemain de la rencontre perdue contre Clermont (38-25) le 11 mai, qui avait vu une poignée de supporters déraper - chants d'insultes contre l'arbitre (qui avait le malheur d'être né en Auvergne), jets de gobelets de bière lors de sa sortie -, les dirigeants avaient reçu plusieurs messages, « des textos, des mails de personnes qui regrettaient que ces excès retombent sur le club, raconte Rivière. On a le sang un peu bouillant ici, et on est parfois à la limite, mais je ne voudrais pas que ça fasse oublier notre sens de la communion, les 4 000 supporters qui se sont déplacés à Montpellier, ceux qui chantent à l'unisson avec les fans de Bayonne ».