Albera
USAPiste sérieux
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Interview du président dans l'équipe de ce jour
L'USAP est en grand danger. Les trois victoires consécutives de Brive, aujourd'hui 13e, ont plongé le club catalan, qui n'a plus gagné depuis la réception de Bordeaux-Bègles le 26 novembre (23-20), au fin fond du classement. Après avoir arraché son maintien en barrage la saison dernière, Perpignan est dans l'urgence.
Après la défaite à Clermont samedi (31-20), le président François Rivière s'est longuement entretenu avec le manager Patrick Arlettaz, l'entraîneur David Marty et les joueurs. Il se dit aujourd'hui convaincu que c'est avec ce fonctionnement que le club va s'en sortir. Après l'intermède Challenge européen (l'USAP va recevoir Glasgow et ira à Bristol), la réception du Stade Français le 28 janvier s'annonce brûlante.
« A-t-il été question d'une remise en cause du staff après la défaite à Clermont ?
Les joueurs ont montré à Clermont une détermination sans faille. Mais la pièce n'est pas tombée du bon côté. Ça fait au moins trois fois que ça nous arrive cette saison, après les matches à Pau (défaite 16-14) et à Bayonne (défaite 24-20). Des matches où on menait à dix minutes de la fin et qu'on a fini par perdre, avec ou sans bonus défensif. Après le match à Clermont, j'ai voulu prendre le temps d'en parler avec Patrick Arlettaz, David Marty est les joueurs pour savoir dans quel état d'esprit nous étions pour aborder ces 11 matches qu'il nous reste pour sauver le club. Sur les six prochains matches, on a quatre réceptions et deux matches à l'extérieur dont un à Brive (le 4 février). La saison va se jouer là...
Que s'est-il dit dans les réunions avec votre staff et vos joueurs ?
J'ai vu longuement Patrick Arlettaz dimanche avec Bruno Rolland, mon directeur général, et j'ai voulu qu'il prenne le temps de parler à ses joueurs et qu'on prenne le temps de parler à nos joueurs ensemble. Lundi, on s'est vu avec les leaders de l'équipe et je sors d'une réunion avec tout le groupe, staff et joueurs confondus (mardi après-midi). J'ai pu voir dans quel état d'esprit ils étaient et si la confiance était totale entre les joueurs et le staff.
Les joueurs m'ont assuré, certains m'ont même écrit, qu'ils étaient prêts à attaquer ensemble ces 11 matches et qu'ils allaient se battre. Dont acte. Les joueurs ont les clés du camion pour ces 11 matches qui sont essentiels pour l'avenir du club. Car on doit rester en Top 14. J'ai besoin d'avoir un groupe solidaire, uni. Les joueurs me disent que c'est le cas, donc je leur demande de relever le gant.
Avec une confiance totale pour le staff ?
Je pense même que la confiance entre le staff et les joueurs est renforcée après tous ces échanges. Il est bien de temps en temps de secouer un peu les choses pour que chacun prenne ses responsabilités. Si tout le monde le fait, staff et joueurs, ça me va très très bien. Quand on est en difficulté, ce n'est pas le moment de déstabiliser tout le monde car en général, c'est encore pire après... Il faut montrer qu'on se fait confiance, et je devais être certain que tout le monde était aligné sur cet objectif de donner tout notre possible pour que sur les 11 prochains matches, on en gagne cinq ou six et qu'on se maintienne en Top 14. Maintenant on arrête de discuter, on s'entraîne et on se concentre sur l'objectif.
À quel point la situation sportive vous inquiète ?
Je vous rassure, je suis toujours inquiet, un angoissé permanent. Je ne le suis pas plus aujourd'hui que la saison dernière au même moment. On savait que la saison allait être difficile, elle l'est. Il faut l'accepter sinon il faut faire un autre métier.
Réception du Stade Français, déplacement à Brive, réception de Pau... Est-ce que tout se joue sur les trois prochains matches ?
Tous les matches qui nous attendent seront un tournant. Mais oui, au-delà de ces trois matches, il faudrait faire un quatre sur quatre sur les quatre prochaines rencontres à la maison. Regardez ce qui s'est passé pour Brive, que tout le monde envoyait en Pro D2. Ils ont gagné trois matches consécutifs, ils sont très bien revenus. En trois matches, tout a changé pour eux.
Un retour en Pro D2, ce serait un échec ? Une catastrophe ?
Ni un échec ni une catastrophe. On l'a déjà vécu deux fois et les deux fois on est revenus en Top 14. Mais ce serait indubitablement un frein, un ralentissement. On a un programme de mise aux normes d'Aimé-Giral, un projet de nouveau centre d'entraînement, de formation. Si le sportif ne suit pas, ça ne fait que retarder l'ensemble. Mais cela ne ferait que le retarder, pas le remettre en cause. Cela nous freinerait alors que j'ai besoin au contraire d'un accélérateur de puissance. »
L'USAP est en grand danger. Les trois victoires consécutives de Brive, aujourd'hui 13e, ont plongé le club catalan, qui n'a plus gagné depuis la réception de Bordeaux-Bègles le 26 novembre (23-20), au fin fond du classement. Après avoir arraché son maintien en barrage la saison dernière, Perpignan est dans l'urgence.
Après la défaite à Clermont samedi (31-20), le président François Rivière s'est longuement entretenu avec le manager Patrick Arlettaz, l'entraîneur David Marty et les joueurs. Il se dit aujourd'hui convaincu que c'est avec ce fonctionnement que le club va s'en sortir. Après l'intermède Challenge européen (l'USAP va recevoir Glasgow et ira à Bristol), la réception du Stade Français le 28 janvier s'annonce brûlante.
« A-t-il été question d'une remise en cause du staff après la défaite à Clermont ?
Les joueurs ont montré à Clermont une détermination sans faille. Mais la pièce n'est pas tombée du bon côté. Ça fait au moins trois fois que ça nous arrive cette saison, après les matches à Pau (défaite 16-14) et à Bayonne (défaite 24-20). Des matches où on menait à dix minutes de la fin et qu'on a fini par perdre, avec ou sans bonus défensif. Après le match à Clermont, j'ai voulu prendre le temps d'en parler avec Patrick Arlettaz, David Marty est les joueurs pour savoir dans quel état d'esprit nous étions pour aborder ces 11 matches qu'il nous reste pour sauver le club. Sur les six prochains matches, on a quatre réceptions et deux matches à l'extérieur dont un à Brive (le 4 février). La saison va se jouer là...
Que s'est-il dit dans les réunions avec votre staff et vos joueurs ?
J'ai vu longuement Patrick Arlettaz dimanche avec Bruno Rolland, mon directeur général, et j'ai voulu qu'il prenne le temps de parler à ses joueurs et qu'on prenne le temps de parler à nos joueurs ensemble. Lundi, on s'est vu avec les leaders de l'équipe et je sors d'une réunion avec tout le groupe, staff et joueurs confondus (mardi après-midi). J'ai pu voir dans quel état d'esprit ils étaient et si la confiance était totale entre les joueurs et le staff.
Les joueurs m'ont assuré, certains m'ont même écrit, qu'ils étaient prêts à attaquer ensemble ces 11 matches et qu'ils allaient se battre. Dont acte. Les joueurs ont les clés du camion pour ces 11 matches qui sont essentiels pour l'avenir du club. Car on doit rester en Top 14. J'ai besoin d'avoir un groupe solidaire, uni. Les joueurs me disent que c'est le cas, donc je leur demande de relever le gant.
Avec une confiance totale pour le staff ?
Je pense même que la confiance entre le staff et les joueurs est renforcée après tous ces échanges. Il est bien de temps en temps de secouer un peu les choses pour que chacun prenne ses responsabilités. Si tout le monde le fait, staff et joueurs, ça me va très très bien. Quand on est en difficulté, ce n'est pas le moment de déstabiliser tout le monde car en général, c'est encore pire après... Il faut montrer qu'on se fait confiance, et je devais être certain que tout le monde était aligné sur cet objectif de donner tout notre possible pour que sur les 11 prochains matches, on en gagne cinq ou six et qu'on se maintienne en Top 14. Maintenant on arrête de discuter, on s'entraîne et on se concentre sur l'objectif.
À quel point la situation sportive vous inquiète ?
Je vous rassure, je suis toujours inquiet, un angoissé permanent. Je ne le suis pas plus aujourd'hui que la saison dernière au même moment. On savait que la saison allait être difficile, elle l'est. Il faut l'accepter sinon il faut faire un autre métier.
Réception du Stade Français, déplacement à Brive, réception de Pau... Est-ce que tout se joue sur les trois prochains matches ?
Tous les matches qui nous attendent seront un tournant. Mais oui, au-delà de ces trois matches, il faudrait faire un quatre sur quatre sur les quatre prochaines rencontres à la maison. Regardez ce qui s'est passé pour Brive, que tout le monde envoyait en Pro D2. Ils ont gagné trois matches consécutifs, ils sont très bien revenus. En trois matches, tout a changé pour eux.
Un retour en Pro D2, ce serait un échec ? Une catastrophe ?
Ni un échec ni une catastrophe. On l'a déjà vécu deux fois et les deux fois on est revenus en Top 14. Mais ce serait indubitablement un frein, un ralentissement. On a un programme de mise aux normes d'Aimé-Giral, un projet de nouveau centre d'entraînement, de formation. Si le sportif ne suit pas, ça ne fait que retarder l'ensemble. Mais cela ne ferait que le retarder, pas le remettre en cause. Cela nous freinerait alors que j'ai besoin au contraire d'un accélérateur de puissance. »