Futur joueur de l'USAP, Antoine Aucagne séduit par "les supporters et la passion autour du club"
Perpignan
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Lundi 17 juin 2024 à 16:29
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Le meilleur réalisateur de Pro D2, Antoine Aucagne jouera la saison prochaine avec l'USAP. À 24 ans, ce sera sa première expérience en Top 14. Le projet catalan l'a séduit et la ferveur aussi.
Antoine Aucagne, d'Aurillac à l'USAP © Maxppp - maxppp
France Bleu Roussillon : Pourquoi avoir choisi l'USAP pour continuer votre carrière? Qu'est ce qui vous a plu dans le projet du club ?
Antoine Aucagne : Déjà j'ai vite été fixé quand j'ai rencontré le staff, Franck Azéma, Bruno Rolland et David Marty. Leur discours, la vision qu'ils avaient de l'évolution du club m'ont plu. Le club est reparti sur un nouveau projet depuis l'arrivée de Franck Azéma. Après, il y a aussi le style de jeu qui est prôné, qu'on a pu voir se développer au fil de la saison. L'équipe a pas mal la possession et essaye de jouer, de multiplier les temps de jeu et c'est quelque chose qui m'a plu. Et puis après tout ce qu'il y a, on va dire autour, l'aspect historique du club, les supporters avec ce stade plein tout les week-ends, quand on joue au rugby, je pense que c'est important. Donc ce sont plusieurs facteurs qui ont appuyé mon choix.
Le fait d'avoir potentiellement du temps de jeu en Top 14, est-ce que ça a aussi fait pencher la balance pour l'USAP ?
Je ne sais pas si j'ai du temps de jeu assuré. Jake McIntyre qui a joué 10 est le joueur qui a eu le plus de temps de jeu si je ne me trompe pas. Il est installé. Il n'y a donc jamais trop de garanties de temps de jeu quand on change de club et surtout pour aller en Top 14. La concurrence est quand même présente dans tous les clubs, forcément j'espère avoir un maximum de temps de jeu mais je sais que ça va être compliqué. Ce qui me plaît c'est quand même la place que je peux avoir dans tout le dispositif, dans le fonctionnement, dans le système de jeu. Et, ce qui a pu faire pencher la balance, c'est aussi le côté supporters et passion, ça a joué un rôle très important.
Depuis votre signature à l'USAP, avez-vous regardé de plus près les matchs et toute la ferveur autour ?
Oui, en plus, ma signature est arrivée au début de la montée en puissance de l'équipe et cette ferveur de plus en plus importante. Quand j'ai su que j'allais rejoindre l'USAP la saison prochaine, j'ai suivi l'intégralité des matchs et, c'est vrai qu'on a pu voir un public qui était à fond derrière l'équipe et je pense que ça aide aussi pour avoir des résultats positifs. Quand on regarde, on se dit que ça doit être sacrément sympa, de jouer à l'USAP que ce soit à domicile ou même à l'extérieur. Ce contexte donne envie, ça a l'air bien plaisant. Je pense que c'est un des clubs où la ferveur est la plus importante et où les supporters sont chauds, ils ne sont pas spectateurs.
"Je suis prêt à voir autre chose"
Signer à l'USAP, est-ce aussi un moment important dans votre carrière pour franchir un cap ?
C'était surtout une envie. Quand on est sportif de haut niveau, on a envie de jouer au meilleur niveau possible et de se tester contre les plus grosses adversités. J'ai fait deux saisons pleines avec Aurillac avec quasiment 50 matchs joués en deux ans. Donc c'est vrai que quand l'opportunité s'est présentée pour rejoindre une équipe de Top 14, je me suis dit que c'était le bon moment. J'ai 24 ans et je pense que c'est un cap qui est nécessaire et je pense que c'était le bon moment parce que j'ai quand même acquis une certaine expérience sur les deux dernières saisons en Pro D2 et je pense que je suis je suis prêt à voir autre chose.
Je sais que je vais pouvoir m'appuyer sur des joueurs comme Jake McIntyre ou Tommaso Allan, ce sont des joueurs qui ont une grande expérience du Top 14. ils ne pourront que m'aider à m'imprégner du jeu de l'USAP. je vais prendre avec grand plaisir tout ce qu'ils peuvent m'apporter.
Quel a été votre parcours personnel rugbystique ?
J'ai été formé à Vichy, dans l'Allier. Je suis arrivé à Aurillac en Crabos deux ans et après, pendant un an, je suis reparti jouer en Fédérale 2 avec Vichy, l'année de mes 18 ans. Je suis revenu à Aurillac après ou j'ai fait une année en Espoirs et une autre année où j'ai commencé à intégrer le groupe pro. J'ai fait quatre années avec le groupe pro ensuite.
C'est donc aussi pour vous, personnellement, une nouvelle aventure et où vous allez quitter le cocon pour la première fois...
Je suis arrivé à Aurillac à seize ans, donc c'était ma deuxième ville. J'avais tous mes amis ici donc c'est un changement assez drastique que de venir à Perpignan. Ce n'est pas la porte à côté donc c'est aussi une évolution d'arriver dans un environnement où on ne connait pas forcément ses futurs coéquipiers. il va falloir s'adapte. Quand on intègre une équipe de rugby, c'est quand même assez facile de nouer des liens et de s'intégrer assez rapidement.
Il y a tout à découvrir, je ne connais que Giorgi Beria dans mes futurs coéquipiers. Il y a forcément un peu de stress car c'est nouveau. Il va falloir s'adapter mais j'ai aussi envie que ça commence pour vraiment faire partie de l'équipe et découvrir le fonctionnement d'un club de Top14 et voir comment ça se passe.
Maintenant, place à la préparation avant la reprise avec l'USAP le 15 juillet ?
Là je fais un peu de préparation perso, il le faut. Quand on passe de la Pro D2 au Top 14, forcément il y a un peu plus d'exigence. Il faut une bonne préparation physique et technique plus importante. J'ai la chance d'avoir terminé plus tôt la saison et d'avoir plus de temps pour me préparer donc j'essaye de m'en servir pour arriver en forme pour la reprise.
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