• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Il se lâche ...

Marco

Bannis
Inscrit
5 Mars 2013
Messages
3 853
Réactions
2
Les joueurs son tiraillés entre leurs clubs et l'EDF.
Il n'y a plus d'engouement pour l'équipe de France . Même l'EDF est une concurente des clubs du Top 14, elle leur prends les joueurs pendant les doublons et " elle les fatigue et les rends au club complètement lessivés" . Qui plus est "elle ne les paye pas leue salaire alors que leur club assument toutes les charges (Parole entendu du côté de Toulousehahahahahaha)


Il fut un temps où avoir un joueur sélectionné pour l'EDF , c'était un honneur pour le club ... Maintenant , tout le monde regarde quel inconvénient cela va entraîner : les doublons et autres risques de fatigue , de blessure de suspension ( Cet année on a donné de ce côté)

Est-ce que Lièvremont et PSA sont capables de créer une "dynamique" autour de cette EDF . On dira tout ce qu'on voudra Laporte avait une autre personnalité , un autre impact sur les spectateurs , sur les médias et sur les joueurs .

En parlant des médias : le top 14 c'est caca + et l'EDF c'est A2... il n'y a pas photo........ sur le vainqueur de cette compétition médiatique..

Il serait interrssant de regarder ce qui se passe avec l'EDF de foot . Il y a 4 ans , à la fin de la Coupe du Monde , plus bas que que ça , ce n'est pas possible (peut-être les XIIIhaha)et aujourd'hui , il sont au top : ils font vendre ....
Un certain travail de D Deschamps est en train de porter ses fruits : sur les terrains et en dehors. Un discours toujours positif sur ses joueurs et des règles de vie qui "séduisent" les spectateurs : les écouteurs , les relations avec les médias , le comportement individuel. je ne l'ai jamais entendu pleurer sur le championnat sur les clubs etc etc

Alors qu'avec PSA d'un côté il y a les clubs et de l'autre l'EDF ; d'un côté il y a PSA, en face il y a les entraîneurs des clubs ; d'un côté il y a la FFR et de l'autre la LNR

Et entre les deux adversaires , il y a les joueurs, comme des gosses de parents divorcés qui se déchirent.
Tant que l'EDF ne sera pas au sommet de la pyramide rugby ce sera toujours ingérable et ce n'est pas la réglementation sur les "30 matchs" qui va arranger les choses.

PSA n'est pas capable , dans ces conditions de prépare convenablement l'EDF pour la coupe du Monde 2015, il devrait donner sa démission.
 

Marco

Bannis
Inscrit
5 Mars 2013
Messages
3 853
Réactions
2
Pour papi braguette du Foulon

Caresses de chien donnent des puceshahahahahaha
 

Carto

Dieu du forum
MEMBRE PREMIUM
Inscrit
25 Juillet 2012
Messages
33 541
Réactions
4 878
Ville
x
Bilan tournée d'été XV de France - Certains ont gagné du crédit, mais beaucoup en ont perdu !
Par Clément Mazella



Avec trois défaites en Australie, les satisfactions de la tournée ont été rares. Mais les déceptions légion. Nous dressons le bilan joueur par joueur.
Ils ont marqué des points

Trois matchs, trois titularisations et trois copies de bonne facture : Damien Chouly a vraiment tiré son épingle du jeu durant cette tournée d’été. Le Clermontois a franchi un vrai palier. Nommé capitaine de touche, le numéro 8 montre une technique individuelle intéressante. Surtout, il peut être utilisé à tous les postes de la troisième ligne. En l’absence de Szarzewski et Kayser blessés, Guilhem Guirado s’est rappelé au bon souvenir des sélectionneurs, étant l’autre élément très en vue de ce périple à l’autre bout du monde. Propre sur ses lancers et solide en mêlée fermée, il a surpris par son activité dans le jeu courant. Pour le moment, il serait le troisième talonneur pour le Mondial. Du renouveau, les Bleus en ont besoin en première ligne et deux satisfactions se dégagent: Alexandre Menini et Rabah Slimani. En mêlée fermée, ils ont prouvé qu’ils tenaient la comparaison. Petit souci: un certain manque de discipline. Surtout pour Slimani. A 24 ans, cela peut toujours se corriger. Mais il ne faut pas trainer en route. Derrière Papé et Maestri, Alexandre Flanquart s’est imposé comme la solution la plus crédible pour être le troisième deuxième ligne à être inscrit sur une feuille de match. Très intéressant dans les airs et en défense, malgré un certain manque de puissance.
Les indéboulonnables

240 minutes de temps de jeu pour Yoann Maestri et Wesley Fofana: clairement, pour Saint-André, ces deux joueurs sont des cadres indéboulonnables. Maestri, après une saison décevante, a retrouvé une certaine énergie qui lui a permis d’être l’un des meilleurs Bleus de la tournée. Pour Fofana, il aurait peut-être été judicieux de le faire souffler un peu et d’essayer d’autres solutions. Sauf que Saint-André était dans l’urgence de résultats positifs… Usé, Yoann Huget n’a pas trop brillé durant les trois tests mais il reste une valeur sûre et un indispensable de PSA (240 minutes jouées). Joueur le plus tranchant en attaque et surtout le plus entreprenant, Brice Dulin a encore pris un peu plus d’avance sur la concurrence et confirmait - s’il le fallait - qu’il était l’arrière numéro 1 du XV de France. Pas à 100% lors du premier test, Thierry Dusautoir reste un véritable exemple pour le reste du groupe. Généreux, fédérateur, il ne rechigne jamais à la besogne et abat un travail considérable en défense. Le capitaine, c’est lui ! Surpuissant, Mathieu Bastareaud a mis ses qualités de défense au service des Bleus et ses grosses facultés de grattage. Mais on attend bien plus du centre toulonnais, au jeu stéréotypé en attaque et qui n’arrive que rarement à faire jouer derrière lui. Performant en défense, Rémi Tales reste lui l’ouvreur titulaire aux yeux du staff des Bleus. On ne peut rien dire sur sa belle disposition au plaquage. Mais offensivement, le Castrais reste englué dans des schémas fermés et bien trop neutre dans l’animation, ne prenant guère d’initiatives. Il respecte à la lettre ce que lui demande le staff.
Gros travail de Dusautoir en défense face à l'Australie
Gros travail de Dusautoir en défense face à l'Australie - Icon Sport
Les énigmes

Deuxième ligne ? Troisième ligne ? Où situer Sébastien Vahaamahina ? Telle est la question. Une chose est sûre: le futur Clermontois a des qualités physiques incroyables mais n’a pas l’air de s’en rendre compte. Sa nonchalance sur le terrain - et en dehors – surprennent à un tel niveau. Bernard Le Roux, lui, est devenu le nouveau couteau suisse des Bleus pour cette tournée, étant utilisé en deuxième ligne alors qu’il n’y a jamais joué en club cette saison. Nouveau pari perdu par le staff français. Le rendement du Racingman n’est pas au niveau de ses aptitudes physiques. Laissé de côté par le RCT pour les phases finales, Frédéric Michalak a erré sur le terrain comme une âme en peine. Et puis, il serait bien de le fixer une fois pour toute à un seul et unique poste pour qu’il ait entièrement ses marques. Gaël Fickou, lui, a du talent mais le diamant reste à polir. Difficile toutefois de progresser sous le maillot bleu vu que Fofana et Bastareaud sont devant lui et que Saint-André les associe régulièrement. Pourtant, un puncheur pourrait être une belle option en tant que second centre. Ou du moins, une solution à tester. Perforant et mobile dans le jeu courant, Christopher Tolofua ne pourra pas percer au plus haut niveau s’il n’améliore pas son lancer en touche, déficient même lors des entraînements (!) Pour Yannick Nyanga, si ses matchs et qualités sont toujours mis en avant, il ne fait pourtant pas l’unanimité quand il s’agit de dégager les titulaires. Pourtant, il semble être l’un des meilleurs liens entre avants et trois-quarts.
Les déceptions

Un fantôme ! Thomas Domingo n’a plus rien à voir avec ce pilier qui tordait tous ses adversaires en mêlée et en faisait de lui l’une des références mondiales du poste. A besoin de recharger les batteries. Nicolas Mas, lui, est sur la pente descendante. Difficile de le blâmer tant il a apporté au rugby français. A 34 ans, le poids des ans semble avoir raison de lui. Comme Domingo, une bonne coupure lui fera du bien. Le Montpélliérain a même raté le test de Sydney en raison d’un "état de fatigue généralisé". C’est dire… Vincent Debaty, lui, reste éternellement dans l’ombre et ne convainc jamais pour obtenir une place de titulaire. Heureusement qu’il demeure polyvalent, sinon… En manque total de rythme, Fulgence Ouedraogo n’a fait que subir sur les impacts et fut rapidement dans le rouge. Impressionnant en championnat, Antoine Burban bloque lorsqu’il s’agit de briller au plus haut niveau. Hargneux mais aussi trop indiscipliné. A la mêlée, Morgan Parra et Maxime Machenaud n’ont quasiment rien montré et que trop rarement posé sur le jeu. La menace Kockott fera sans doute une victime chez l’un des deux joueurs. Enfin, Maxime Médard a perdu beaucoup de crédit. Ses dernières prestations laissent vraiment à désirer alors que son talent est immense. S’il continue comme cela, le Toulousain constituerait un immense gâchis.
Pourquoi les avoir pris ?

Usé et toujours en délicatesse avec une hanche, Louis Picamoles se serait bien passé d’un déplacement au Australie. Surtout pour jouer deux bouts de match et 35 minutes. Son potentiel, on le connait. C’est l’un des rares avants à régulièrement avancer. Autant le laisser se reposer et le rappeler pour les tests d’automne. Brice Mach, lui, n’a joué que neuf minutes. Comment le juger avec un si faible temps de jeu. Et pourquoi le prendre alors qu’il disputait la finale du Top 14 et ne pouvait postuler que pour les deux derniers matchs ? Felix Le Bourhis, pour sa première, était vraiment attendu. C’était vraiment intéressant de le retenir dans le groupe pour le récompenser de sa saison et de tester ce style de joueur. Ce fut un flop. Le titulariser à l’aile, lui habituel centre, constitue un véritable cadeau empoisonné. Le Bordelais n’a eu qu’une chance, c’est quand même dur. Rémi Lamérat, a joué les trois rencontres… et à chaque fois remplaçant. Et à une seule reprise à son poste de centre. Que peut alors en déduire le staff des Bleus ?
 

Carto

Dieu du forum
MEMBRE PREMIUM
Inscrit
25 Juillet 2012
Messages
33 541
Réactions
4 878
Ville
x
Les joueurs .

Bilan tournée d'été XV de France - Certains ont gagné du crédit, mais beaucoup en ont perdu !
Par Clément Mazella



Avec trois défaites en Australie, les satisfactions de la tournée ont été rares. Mais les déceptions légion. Nous dressons le bilan joueur par joueur.
Ils ont marqué des points

Trois matchs, trois titularisations et trois copies de bonne facture : Damien Chouly a vraiment tiré son épingle du jeu durant cette tournée d’été. Le Clermontois a franchi un vrai palier. Nommé capitaine de touche, le numéro 8 montre une technique individuelle intéressante. Surtout, il peut être utilisé à tous les postes de la troisième ligne. En l’absence de Szarzewski et Kayser blessés, Guilhem Guirado s’est rappelé au bon souvenir des sélectionneurs, étant l’autre élément très en vue de ce périple à l’autre bout du monde. Propre sur ses lancers et solide en mêlée fermée, il a surpris par son activité dans le jeu courant. Pour le moment, il serait le troisième talonneur pour le Mondial. Du renouveau, les Bleus en ont besoin en première ligne et deux satisfactions se dégagent: Alexandre Menini et Rabah Slimani. En mêlée fermée, ils ont prouvé qu’ils tenaient la comparaison. Petit souci: un certain manque de discipline. Surtout pour Slimani. A 24 ans, cela peut toujours se corriger. Mais il ne faut pas trainer en route. Derrière Papé et Maestri, Alexandre Flanquart s’est imposé comme la solution la plus crédible pour être le troisième deuxième ligne à être inscrit sur une feuille de match. Très intéressant dans les airs et en défense, malgré un certain manque de puissance.
Les indéboulonnables

240 minutes de temps de jeu pour Yoann Maestri et Wesley Fofana: clairement, pour Saint-André, ces deux joueurs sont des cadres indéboulonnables. Maestri, après une saison décevante, a retrouvé une certaine énergie qui lui a permis d’être l’un des meilleurs Bleus de la tournée. Pour Fofana, il aurait peut-être été judicieux de le faire souffler un peu et d’essayer d’autres solutions. Sauf que Saint-André était dans l’urgence de résultats positifs… Usé, Yoann Huget n’a pas trop brillé durant les trois tests mais il reste une valeur sûre et un indispensable de PSA (240 minutes jouées). Joueur le plus tranchant en attaque et surtout le plus entreprenant, Brice Dulin a encore pris un peu plus d’avance sur la concurrence et confirmait - s’il le fallait - qu’il était l’arrière numéro 1 du XV de France. Pas à 100% lors du premier test, Thierry Dusautoir reste un véritable exemple pour le reste du groupe. Généreux, fédérateur, il ne rechigne jamais à la besogne et abat un travail considérable en défense. Le capitaine, c’est lui ! Surpuissant, Mathieu Bastareaud a mis ses qualités de défense au service des Bleus et ses grosses facultés de grattage. Mais on attend bien plus du centre toulonnais, au jeu stéréotypé en attaque et qui n’arrive que rarement à faire jouer derrière lui. Performant en défense, Rémi Tales reste lui l’ouvreur titulaire aux yeux du staff des Bleus. On ne peut rien dire sur sa belle disposition au plaquage. Mais offensivement, le Castrais reste englué dans des schémas fermés et bien trop neutre dans l’animation, ne prenant guère d’initiatives. Il respecte à la lettre ce que lui demande le staff.
Gros travail de Dusautoir en défense face à l'Australie
Gros travail de Dusautoir en défense face à l'Australie - Icon Sport
Les énigmes

Deuxième ligne ? Troisième ligne ? Où situer Sébastien Vahaamahina ? Telle est la question. Une chose est sûre: le futur Clermontois a des qualités physiques incroyables mais n’a pas l’air de s’en rendre compte. Sa nonchalance sur le terrain - et en dehors – surprennent à un tel niveau. Bernard Le Roux, lui, est devenu le nouveau couteau suisse des Bleus pour cette tournée, étant utilisé en deuxième ligne alors qu’il n’y a jamais joué en club cette saison. Nouveau pari perdu par le staff français. Le rendement du Racingman n’est pas au niveau de ses aptitudes physiques. Laissé de côté par le RCT pour les phases finales, Frédéric Michalak a erré sur le terrain comme une âme en peine. Et puis, il serait bien de le fixer une fois pour toute à un seul et unique poste pour qu’il ait entièrement ses marques. Gaël Fickou, lui, a du talent mais le diamant reste à polir. Difficile toutefois de progresser sous le maillot bleu vu que Fofana et Bastareaud sont devant lui et que Saint-André les associe régulièrement. Pourtant, un puncheur pourrait être une belle option en tant que second centre. Ou du moins, une solution à tester. Perforant et mobile dans le jeu courant, Christopher Tolofua ne pourra pas percer au plus haut niveau s’il n’améliore pas son lancer en touche, déficient même lors des entraînements (!) Pour Yannick Nyanga, si ses matchs et qualités sont toujours mis en avant, il ne fait pourtant pas l’unanimité quand il s’agit de dégager les titulaires. Pourtant, il semble être l’un des meilleurs liens entre avants et trois-quarts.
Les déceptions

Un fantôme ! Thomas Domingo n’a plus rien à voir avec ce pilier qui tordait tous ses adversaires en mêlée et en faisait de lui l’une des références mondiales du poste. A besoin de recharger les batteries. Nicolas Mas, lui, est sur la pente descendante. Difficile de le blâmer tant il a apporté au rugby français. A 34 ans, le poids des ans semble avoir raison de lui. Comme Domingo, une bonne coupure lui fera du bien. Le Montpélliérain a même raté le test de Sydney en raison d’un "état de fatigue généralisé". C’est dire… Vincent Debaty, lui, reste éternellement dans l’ombre et ne convainc jamais pour obtenir une place de titulaire. Heureusement qu’il demeure polyvalent, sinon… En manque total de rythme, Fulgence Ouedraogo n’a fait que subir sur les impacts et fut rapidement dans le rouge. Impressionnant en championnat, Antoine Burban bloque lorsqu’il s’agit de briller au plus haut niveau. Hargneux mais aussi trop indiscipliné. A la mêlée, Morgan Parra et Maxime Machenaud n’ont quasiment rien montré et que trop rarement posé sur le jeu. La menace Kockott fera sans doute une victime chez l’un des deux joueurs. Enfin, Maxime Médard a perdu beaucoup de crédit. Ses dernières prestations laissent vraiment à désirer alors que son talent est immense. S’il continue comme cela, le Toulousain constituerait un immense gâchis.
Pourquoi les avoir pris ?

Usé et toujours en délicatesse avec une hanche, Louis Picamoles se serait bien passé d’un déplacement au Australie. Surtout pour jouer deux bouts de match et 35 minutes. Son potentiel, on le connait. C’est l’un des rares avants à régulièrement avancer. Autant le laisser se reposer et le rappeler pour les tests d’automne. Brice Mach, lui, n’a joué que neuf minutes. Comment le juger avec un si faible temps de jeu. Et pourquoi le prendre alors qu’il disputait la finale du Top 14 et ne pouvait postuler que pour les deux derniers matchs ? Felix Le Bourhis, pour sa première, était vraiment attendu. C’était vraiment intéressant de le retenir dans le groupe pour le récompenser de sa saison et de tester ce style de joueur. Ce fut un flop. Le titulariser à l’aile, lui habituel centre, constitue un véritable cadeau empoisonné. Le Bordelais n’a eu qu’une chance, c’est quand même dur. Rémi Lamérat, a joué les trois rencontres… et à chaque fois remplaçant. Et à une seule reprise à son poste de centre. Que peut alors en déduire le staff des Bleus ?
 

Carto

Dieu du forum
MEMBRE PREMIUM
Inscrit
25 Juillet 2012
Messages
33 541
Réactions
4 878
Ville
x
Le bilan tournée XV de France - Accusé Saint-André, levez-vous
Par Fabien Pomiès


38% de victoires: jamais un sélectionneur du XV de France n'a eu un ratio aussi faible. La France s'écroule et ne fait plus partie du gratin mondial. Il serait peut-être temps de réagir, non ?

A l’issue d’une tournée australienne qui aura été une longue descente aux enfers (3 défaites en autant de matchs, 95 points encaissés, 36 inscrits), difficile de ne pas avoir un énorme mal de crâne. D’une part par rapport au niveau de jeu affiché par le XV de France, mais surtout au regard du vaste chantier qui attend les Bleus d’ici à la Coupe du monde en Angleterre dans un peu plus d’un an. Des tournées compliquées dans l’Hémisphère Sud, les Tricolores en ont connu d’autres, on ne va pas se mentir. Dernier gros fait d’armes: les deux victoires en Nouvelle-Zélande en 1994. Depuis, des tournées à "trois défaites", les Français en ont connu trois (2002, 2003 et 2013). Celle de 2014 est donc la seconde de Philippe Saint-André depuis sa prise de fonction en janvier 2012. L’an passé, on pouvait se rassurer en arguant que les All Blacks sont injouables depuis le titre de champion du monde. Mais l’Australie ne joue pas dans la même cour...

On se souvient alors des promesses du sélectionneur en mai dernier, au sortir d’un nouveau Tournoi des 6 nations raté (4e place): "Notre groupe a déjà appris énormément en deux Tournois. Cette équipe s'est aussi aperçue que quand elle se lâche, quand elle joue à son meilleur potentiel, elle est capable de rivaliser avec tout le monde […] C'est la dernière tournée avant la Coupe du monde, elle va donc être importante sur le contenu, dans l'état d'esprit, dans la faculté des joueurs à se transcender. On y va avec énormément de positivité, d'envie et d'espoir". Des mots qui résonnent aujourd’hui tellement creux à quatorze mois du Mondial.
Aussi bien que l'Argentine et l'Ecosse...

Mais ne restons pas sur le cas unique de cette tournée et ayons une vision plus globale. On se rend alors compte que le bilan de Philippe Saint-André et son staff est bien loin des standards attendus pour une nation majeure de notre sport, si tant est que la France en soit encore une avec sa septième place mondiale. En vingt-neuf rencontres, les Bleus ne comptent que onze victoires, soit un ratio de 38%. Le plus mauvais pourcentage d’un sélectionneur français depuis 1992. De quoi faire regretter Bernard Laporte lors de son second mandat (69%), Pierre Berbizier (67%), le duo Skrela-Villepreux (65%) voire même le si critiqué Marc Lièvremont (60%). Bien sûr, tous ceux-là ont eu la chance de diriger plus de rencontres mais avouez qu’il faudra un sacré revirement de situation pour atteindre de telles statistiques.

Et les autres nations pendant ce temps ? Et bien elles continuent de creuser le fossé avec nos Bleus. On va prendre comme référence la date du 1er janvier 2012, date d’arrivée de PSA à la tête du XV de France. Les All Blacks se baladent (95% de victoires), tout comme les Springboks (79%) pendant que les Anglais (61%), les Wallabies (59%), les Irlandais (52%) et les Gallois (52%) limitent la casse en étant en positif. Et puis il reste les autres équipes, celles que l’on peut désormais classer au même rang que notre sélection nationale et ses 38%. Dans ce club "prisé", on y retrouve l’Argentine (39%), l’Écosse (37%) ou l’Italie (23%). Des formations en pleine crise ou qui espèrent en sortir si l’on prend le cas du XV du Chardon. Tout est dit...
 

madmax

USAPiste impliqué
Inscrit
27 Octobre 2012
Messages
923
Réactions
0
Tout le monde dit que le championnat est trop long !!
Mais pour nos Français, il est trop court, puisqu'ils ont pas leur place dans les grandes équipes (a cause des étrangers ).
Ils jouent pas en club et se reposent presque toute l'année, il y a qu'en sélection qu'ils font un match entier, non !!!
L'analyse ne tient pas la route.
Pour dire qu'il y a trop de matchs en TOP14 et qu'ils jouent trop, il faudrait que les 23 titulaires de ST ANDRE le soit en club et on sait tous que c'est faux.
Je le redis, les étrangers nous poussent vers le haut, à donner le meilleur de nous même.
Juste une question:
-Comment un mec comme Mermoz, se fait piquer la place par Giteau ??( et il y a pas photo)
Pourtant, il a fini sa cariére chez les Wallabies.
Pour moi, c'est un manque de travail. Il est suffisant, il se donne pas l'envie de se surpasser, de montrer à son club qu'il peut mettre un "Guiteau" sur le banc.
C'est la mentalité qu'il faut changer, pas les étrangers.
Aussi les Français sont cher comparé aux autres.
Alors les étrangers sont meilleurs et touchent moins !!
Il y a un problème quand même, non?
Il faut qu'on se reprenne, qu'on se remette en question et surtout qu'on bosse beaucoup pour que nos président de club n'aient plus l'envie d'aller voir ailleurs.
Virer les étrangers, ce n'est pas forcément la solution et les Français ne seront pas forcement meilleurs sur un terrain ( en ce moment), même si ils jouent plus !

L'analyse est vraie dans ce cas particulier, mais le parallèle avec les salaires et la valeur des étrangers me gêne.
On avait besoin des africains pour vider les poubelles? Faux. Ils faisaient la même chose que les français pour moins cher.
On avait besoin de portugais pour la maçonnerie? Faux. Les équipes de tâcherons portugais bossent plus vite et moins cher que les maçons français. Pour quel résultat? Je mets au défi quiconque de me trouver une construction de tâcherons avec plus de la moitié de murs droits.
etc, etc.
 

latulipe13

Titan du forum
MEMBRE PREMIUM
Inscrit
30 Juillet 2012
Messages
18 714
Réactions
3 036
L'analyse est vraie dans ce cas particulier, mais le parallèle avec les salaires et la valeur des étrangers me gêne.
On avait besoin des africains pour vider les poubelles? Faux. Ils faisaient la même chose que les français pour moins cher.
On avait besoin de portugais pour la maçonnerie? Faux. Les équipes de tâcherons portugais bossent plus vite et moins cher que les maçons français. Pour quel résultat? Je mets au défi quiconque de me trouver une construction de tâcherons avec plus de la moitié de murs droits.
etc, etc.

Excuse moi, je comprend pas trop où tu veux en venir.
On s'aperçoit tous, que les joueurs étrangers (du moins une très grande majorité ) touchent des salaires raisonnables en TOP14, non?
 

Océan

Titan du forum
MEMBRE PREMIUM
Inscrit
25 Juillet 2012
Messages
13 109
Réactions
7 475
Excuse moi, je comprend pas trop où tu veux en venir.
On s'aperçoit tous, que les joueurs étrangers (du moins une très grande majorité ) touchent des salaires raisonnables en TOP14, non?

Wilkinson ? Carter ? Botha ?
et, pour rester à l'USAP, Hook ? voire Hume ?
que les étrangers soient moins payés n'est pas toujours vrai
 
Haut Bas