Ce n'est pas moi qui dit le contraire, d'ailleurs, personne ne le dit. Mais au prorata du nombre de mêlées dans le jeu, c'est 30% du job. Combien de touches? combien de rucks? combien de courses? combien de plaquages? combien de mauls défensifs et offensifs? combien de replacements défensifs et offensif? entre 2 mêlées....
Je constate que le Web autorise tout et n'importe quoi même en rugby dans les QD, alors explique ce qu'est l' édifice d'une mêlée avant de balancer des combiens défensifs et offensifs !
Lis et si tu comprends en tant que technicien que tu crois être, tu réponds à ce qui suit :
L'
épure de Cremona, du nom de son inventeur,
Luigi Cremona, est une méthode de
statique graphique utilisée pour le calcul des efforts dans un
treillis (
système triangulé, assemblage de
poutres). On trouve fréquemment des orthographes de ce nom avec un accent aigu et éventuellement une minuscule initiale (Crémona, crémona).
Principe :
La structure est en équilibre. Cela signifie qu'à chaque nœud, la somme des forces est nulle. On peut donc tracer un polygone en mettant les forces bout à bout. Ce
polygone des forces est encore appelé « polygone dynamique » ou simplement « le dynamique » ; dans l'exemple présent, il s'agit de triangles puisqu'il n'y a que trois forces à chaque nœud. Chaque force correspond à une poutre qui sépare deux zones, chaque angle du triangle peut donc être nommé avec le nom de la zone commune aux deux forces qui constituent les côtés adjacent à cet angle.
Les différents triangles ainsi constitués pour chaque nœud peuvent être placés à la façon d'un
puzzle, ce qui constitue le diagramme (ou épure) de Cremona.
Méthode :
Les deux
forces extérieures à une poutre sont opposées (condition d'équilibre) ; le dynamique de chaque nœud a donc un côté commun avec le dynamique de chaque nœud voisin. En mettant tous les dynamiques sur la même figure, on évite donc de devoir reporter des segments d'un dessin sur l'autre. Cependant, il faut procéder de manière méthodique afin que les dynamiques s'accolent bien.
La première étape consiste à découper le plan en régions, ou zones, séparées par des poutres ou des lignes d'action des
forces extérieures. Ces zones sont numérotées et les numéros désigneront les sommets du Cremona ; les directions des éléments (poutre ou force extérieure) seront les directions des segments de l'épure de Cremona.
Puis on choisit un sens de rotation (par exemple le sens trigonométrique) et pour chaque nœud on liste les zones en tournant dans le sens choisi; on indique l'élément séparant chaque zone contiguë et l'on reporte ceci dans un tableau.
On choisit une échelle pour les forces. Puis, on prend un nœud pour lequel on connaît une force et on trace son dynamique : à partir de chaque extrémité, on trace la direction de l'élément qui part de cette extrémité ; l'intersection des segments permet de trouver le troisième point :
Formation des polygones pour construire le diagramme de Cremona :
En commençant par la force connue : on trace cette force sur le dynamique, et on donne aux extrémités les numéros indiqués sur la ligne du tableau ; par exemple, pour le nœud A, on commence par tracer {\displaystyle {\vec {R}}_{A}}, par exemple, on part de 3 et on trace une horizontale (direction de AB, puisque AB sépare les zones 3 et 4), ensuite on part de 1 et on trace la parallèle à AC ; ceci nous donne le point 4. On passe à un nœud contigu et on recommence ; un des côtés du dynamique est commun avec le dynamique précédent.
La longueur des segments construits permet de déterminer l'intensité des forces en jeu dans les poutres correspondantes.
Ca va ? T'as pas mal à ta tête de neuneu ?