L'acteur a démenti être l'auteur d'une lettre ouverte virulente à l'encontre de François Hollande et du gouvernement.
Gérard Lanvin l'a prouvé récemment: il n'est pas content. Dans une interview accordée au Figaro Magazine , il donne son avis sur une France où règne «l'hypocrisie ambiante» et sur le président de la République. «Le projet de taxer les riches à 75% et son silence après l'annulation de ce projet par le Conseil constitutionnel prouvent sa naïveté», déclare-t-il. Mais sa colère ne l'a jamais poussé à écrire une missive contre François Hollande et les membres du gouvernement, à l'image de celle qui circule sur la Toile depuis quelque temps. «Je démens totalement cette possibilité et, sur mon honneur, affirme que cette lettre et ses propos ne sont pas de moi», a-t-il assuré dans un communiqué adressé à l'AFP.
L'acteur du Fils à Jo et des Lyonnais a porté plainte pour usurpation d'identité, vendredi dernier, au parquet de Paris, affirme son agent. «Je viens d'être mis au courant de l'existence d'une lettre à tendance politique, circulant sur Internet (...) et signée de mon nom. Ceux qui me connaissent et qui connaissent par conséquent mon indépendance politique (...) ont immédiatement compris qu'il ne s'agissait bien sûr pas de mon genre d'attitude, ni de mon style d'écriture», a ajouté l'homme qui a soutenu Gérard Depardieu lors de son changement de nationalité.
Lettre ouverte contre les socialistes
«Quand on vit de la naissance à la mort avec de l'argent public, comme M. Hollande, Ayrault, Sapin et quelques millions d'autres, que l'on ne paie pas ou peu de cotisations sociales, qu'on bénéficie d'un système de retraite réservé à sa seule catégorie, d'un système de placement financier défiscalisé, et qu'on n'a jamais investi un euro dans une entreprise mais tout placé dans des résidences secondaires, on doit a minima avoir l'honnêteté de ne jamais prononcer le mot “Égalité”, ni d'exiger des autres, fussent-ils devenus riches, plus de solidarité qu'on ne s'en impose à soi-même», peut-on lire, entre autres, dans la fameuse lettre. Avant que l'auteur anonyme ne s'en prenne aux «38 ministres et ministres délégués qui se goinfrent (le mot est faible) à nos frais, n'est-ce pas cela qui est VRAIMENT minable?» Reste à savoir pourquoi le nom de Gérard Lanvin a été utilisé pour tenir ces propos. Affaire à suivre.