North-Catala
USAPiste bavard
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- 29 Mars 2021
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Si, demain, un repreneur sérieux se présentait, comment l’accueilleriez-vous ?
Je l’écouterai. À titre personnel, je ne fais pas de l’Usap un moyen d’enrichissement. J’ai mis des sous, personne ne m’y a obligé, mais je ne cherche pas à récupérer quoi que ce soit. Ce qui est très important pour le futur, c’est d’avoir un investisseur qui s’engage à un plan de développement du club. Il n’est pas impossible que la Coupe du monde 2023 suscite des vocations, d’ailleurs. En plus, l’Usap est une marque forte. Si vous demandez à des amateurs de rugby de vous citer cinq clubs français, l’Usap en fera partie. En tout cas, on n’est pas fermé. Il y a des personnes qui m’appellent... D’ailleurs, on reçoit des Chinois d’ici une quinzaine de jours. Ils sont fascinés par nos centres d’entraînements, par les structures… Quel qu’il soit, le successeur devra s’engager sur une feuille de route claire, avec un projet de territoire. Ça ne peut plus être, ce qui était peut-être le cas il y a dix ou quinze ans, des problèmes d’ego. On est tous pareils, que ce soit Mohed Altrad, Jacky Lorenzetti… On avait tous un sujet d’ego au début. Quand on a la chance d’avoir un peu réussi, on a tous envie de profiter, d’avoir un peu de lumière, c'est normal. Objectivement, je pense que ce n’est plus ça. En tout cas, l’Usap est ma passion mais ce n’est pas ma vie. Ce n’en est qu’une partie.
Récemment, vous avez publié une lettre ouverte au sujet de la Coupe du monde 2023 et des attentes que vous aviez pour elle malgré le contexte actuel. Pourquoi cette démarche ?
Le Mondial est un événement à la dimension planétaire. Nous avons la chance de le recevoir. Parce que l’on est français, on a le don pour se tirer une balle dans le pied. La vie est ainsi faite qu’il y a eu des difficultés réelles. Je crois que la ministre en a pris l’exacte proportion. Mais il ne faut pas que ça occulte l’enjeu de l’événement. C’est ce que j’ai dit en conseil d’administration devant la ministre, il y a dix jours : “OK, il y avait un souci mais tout le monde doit désormais être aligné sur les mêmes objectifs.” C’est une chance pour la France qui va être mise en avant pendant une année. C’est une formidable opportunité pour les territoires, aussi. À ce sujet, la fête ne sera réussie que si elle est populaire. Et c’est enfin un moyen de donner la reconnaissance aux bénévoles, qui en ont un peu marre avec toutes les contraintes qui pèsent sur eux. Je l’avais dit à Bernard Laporte quand il était venu en Catalogne : “Regarde, le moral est en baisse.” La Coupe du monde doit permettre de mettre ces personnes en valeur. Au travers de ma lettre ouverte, j’ai aussi voulu rappeler qu’il y a des gens sur le terrain qui font vivre le rugby et qu’il est important que les structures parisiennes n’oublient pas que c’est nous le rugby de terrain. C’était la première couche. La suivante est en train de se préparer.
Je l’écouterai. À titre personnel, je ne fais pas de l’Usap un moyen d’enrichissement. J’ai mis des sous, personne ne m’y a obligé, mais je ne cherche pas à récupérer quoi que ce soit. Ce qui est très important pour le futur, c’est d’avoir un investisseur qui s’engage à un plan de développement du club. Il n’est pas impossible que la Coupe du monde 2023 suscite des vocations, d’ailleurs. En plus, l’Usap est une marque forte. Si vous demandez à des amateurs de rugby de vous citer cinq clubs français, l’Usap en fera partie. En tout cas, on n’est pas fermé. Il y a des personnes qui m’appellent... D’ailleurs, on reçoit des Chinois d’ici une quinzaine de jours. Ils sont fascinés par nos centres d’entraînements, par les structures… Quel qu’il soit, le successeur devra s’engager sur une feuille de route claire, avec un projet de territoire. Ça ne peut plus être, ce qui était peut-être le cas il y a dix ou quinze ans, des problèmes d’ego. On est tous pareils, que ce soit Mohed Altrad, Jacky Lorenzetti… On avait tous un sujet d’ego au début. Quand on a la chance d’avoir un peu réussi, on a tous envie de profiter, d’avoir un peu de lumière, c'est normal. Objectivement, je pense que ce n’est plus ça. En tout cas, l’Usap est ma passion mais ce n’est pas ma vie. Ce n’en est qu’une partie.
Récemment, vous avez publié une lettre ouverte au sujet de la Coupe du monde 2023 et des attentes que vous aviez pour elle malgré le contexte actuel. Pourquoi cette démarche ?
Le Mondial est un événement à la dimension planétaire. Nous avons la chance de le recevoir. Parce que l’on est français, on a le don pour se tirer une balle dans le pied. La vie est ainsi faite qu’il y a eu des difficultés réelles. Je crois que la ministre en a pris l’exacte proportion. Mais il ne faut pas que ça occulte l’enjeu de l’événement. C’est ce que j’ai dit en conseil d’administration devant la ministre, il y a dix jours : “OK, il y avait un souci mais tout le monde doit désormais être aligné sur les mêmes objectifs.” C’est une chance pour la France qui va être mise en avant pendant une année. C’est une formidable opportunité pour les territoires, aussi. À ce sujet, la fête ne sera réussie que si elle est populaire. Et c’est enfin un moyen de donner la reconnaissance aux bénévoles, qui en ont un peu marre avec toutes les contraintes qui pèsent sur eux. Je l’avais dit à Bernard Laporte quand il était venu en Catalogne : “Regarde, le moral est en baisse.” La Coupe du monde doit permettre de mettre ces personnes en valeur. Au travers de ma lettre ouverte, j’ai aussi voulu rappeler qu’il y a des gens sur le terrain qui font vivre le rugby et qu’il est important que les structures parisiennes n’oublient pas que c’est nous le rugby de terrain. C’était la première couche. La suivante est en train de se préparer.